6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 07:21

[Nous poursuivons, chers lecteurs, notre lecture continue du livre de Saint Alphonse de Liguori sur le Grand moyen de la Prière.]

  

 

CHAPITRE II

EFFICACITÉ DE LA PRIÈRE

   

 

Nos prières sont si chères à Dieu qu'il a chargé les anges de les lui présenter, dès que nous les lui adressons : « Les anges, dit saint Hilaire, président aux prières des fidèles et ils les offrent chaque jour à Dieu ». Telle est précisément la sainte fumée d'encens, c'est-à-dire les prières des saints, que saint Jean vit monter vers le Seigneur, offertes par les mains des anges (Ap 8, 3-4).

Au chapitre 5, le saint Apôtre écrit encore que les prières des saints sont comme des coupes d'or, remplies de parfums suaves et très agréables à Dieu. Mais, pour mieux comprendre l'efficacité des prières près de Dieu, il suffit de lire dans les Saintes Écritures, dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, les innombrables promesses faites par Dieu à ceux qui le prient :

- « Invoque-moi et je te répondrai » (Jr 33, 3) ;

- « Invoque-moi, je te délivrerai » (Ps 49, 15) ;

- « Demandez et l'on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira » (Mt 7, 7) ;

- « Combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui l'en prient » (Mt 7, 11) ;

- « Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve » (Lc 1 10) ;

- « Si deux d'entre vous, sur terre, unissent leurs voix pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père » (Mt 18, 19) ;

- « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez déjà reçu, et cela vous sera accordé » (Mc, 11, 24) ;

- « Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jn 14, 14) ;

- « Si vous demeurez en moi... demandez ce que vous voudrez et vous l'aurez » (Jn 15, 7) ;

- « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom » (Jn 16, 23).

Il y a mille autres textes semblables que, pour faire bref, nous omettons. Dieu nous veut sauvés, mais il veut, pour notre plus grand bien, que nous le soyons en vainqueurs. Nous avons à mener ici-bas une guerre continuelle, et pour faire notre salut nous devons lutter et vaincre : « Personne ne pourra être couronné sans être vainqueur » dit saint Jean Chrysostome. Nous sommes très faibles, les ennemis sont nombreux et puissants. Comment pourrons-nous faire front et les dominer ? Prenons courage et que chacun dise comme l'Apôtre Paul : « Je puis tout en Celui qui me rend fort » (Ph 4, 13). Nous pourrons tout par la prière. Le Seigneur nous donnera par elle cette force que nous n'avons pas.

- Théodoret a écrit que la prière est toute puissante : « Elle est seule, mais elle peut tout ».

- Saint Bonaventure considère que la prière nous permet d'acquérir tous les biens et d'échapper à tous les maux : « Par elle on obtient tout bien, par elle on est délivré de tout mal ».

- Saint Laurent Justinien estime que, par la prière, nous nous bâtissons une tour solide où nous serons en sûreté, à l'abri de tous les pièges et de toutes les violences des ennemis : « Par l'exercice de la prière l'homme se construit une forteresse »

- Les puissances de l'Enfer sont redoutables mais, dit saint Bernard, la prière est plus forte que tous les démons : « La prière l'emporte sur tous les démons ».

Oui, parce que la prière nous obtient le secours de Dieu qui surpasse toutes les puissances créées, David s'encourageait lui-même au milieu de ses craintes : « J'invoque Yahvé, digne de louange et je suis sauvé de mes ennemis » (Ps 17, 4). En un mot, dit saint Jean Chrysostome : « La prière est une armure, une protection, un port et un trésor ». La prière est une armure capable de résister à tous les assauts des démons ; elle est une protection qui nous met à l'abri de tous les dangers ; elle est un port où nous pouvons chercher refuge dans les tempêtes ; elle est en même temps un trésor qui nous comble de tous les biens.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 08:41

La Communauté de la Sainte Trinité au grand complet.

De gauche à droite : Frère Jean, Frère Ephrem, Soeur Marie-Agnès et Soeur Claire.

Chers amis lecteurs,

Je souhaiterais vous parler aujourd’hui de la Communauté de la Sainte Trinité. Il s’agit d’une petite Communauté religieuse établie dans l’Aisne, auprès de laquelle je suis allé trouver refuge au début du mois d’août.

C’est une Communauté que j’ai découvert un peu par hasard, en cherchant sur Internet un lieu de retraite pour cet été. Je voulais fuir cette année un peu le bruit des grands rassemblements, pour m’établir « à l’ombre des ailes » du Seigneur, dans la fraîcheur et le silence d’un cloître. Je réalisais en effet que depuis ma conversion, je n’étais jamais encore allé me ressourcer au pays des moines.

J’ai naturellement songé aux grands monastères français, en particulier St Benoît sur Loire qui m’attirait beaucoup, mais aucun d’entre eux ne pouvait m’offrir un séjour de plus de cinq jours. « C’est la règle dans les monastères », m'informa-t-on. Or, j’étais dans un tel état de fatigue que je souhaitais ardemment trouver un lieu où demeurer un temps significatif pour y refaire mes forces. Je restais donc un peu sur ma faim…

Et puis, le « hasard » fit bien les choses... Au gré de mes investigations sur la « toile », je tombais sur le site de la Communauté de la Sainte Trinité. Sur les sites en fait, car il en existe deux à ce jour.

Cette Communauté m’attira immédiatement, en raison de son étrange particularité. « Nous sommes un groupe de sœurs et de frères menant depuis 1987 la vie monastique dans le renouveau charismatique » est-il ainsi écrit sur leur site Internet. Voilà qui me paraissait bien insolite, tant ces deux mondes (monastique et celui du Renouveau) m’apparaissaient éloignés, sinon opposés…

Cette spécificité n’était pas pour me déplaire, et me revenaient en mémoire ces très belles paroles du Pape Benoît XVI aux évêques Allemands (à l’occasion des dernières JMJ à Cologne, le 21 août 2005), qui invitait les fidèles à découvrir la « particularité » des mouvements et communautés, « qui semble étrangère à de nombreuses personnes », et à accueillir ces derniers « comme une richesse, comprenant que dans l'Eglise, il existe de nombreuses voies et que toutes ensemble, elles forment une symphonie de la foi. »

C’est cette « symphonie de la foi » qu’il me semblait retrouver précisément dans cette description de la Communauté, avec cet enracinement profond dans la tradition bénédictine la plus ancestrale (« Nos journées sont rythmées par les offices liturgiques propres aux monastères de Saint Benoît, la prière personnelle, la lecture biblique et le travail »), et en même temps cette ouverture aux dons charismatiques de l’Esprit : « L’exercice des charismes découle [du] don reçu à la Pentecôte. Louange, chant en langues, prophétie, prières de guérison, compassion, évangélisation. Les dons charismatiques découlent d’une vie toute [ouverte] à [l’action de] l’Esprit-Saint. »

La communauté de la Trinité, « issue à la fois d'une expérience de la vie monastique à l'école de St Benoît, lui-même dépendant de la tradition monastique de l'Orient, et du Souffle de Pentecôte, permettant à tout courant spirituel de raviver son inspiration originelle » me paraissait donc récapituler à merveille ce qu'est l'Eglise toute entière dans sa diversité et son unité.

Deux autres aspects de la Communauté me séduisaient beaucoup : la dimension de la formation à la vie selon l’Esprit (« Apprentissage d’une manière d’être, de comportements « spirituels » (c’est-à-dire, animés par l’Esprit). La communauté nous donne les moyens de nous rendre de plus en plus dociles aux mouvements de l’Esprit. »), et la dimension « charismatique » de la guérison intérieure (« Les personnes blessées (...) sont amenées (…) à retrouver une progressive liberté. Notre communauté poursuit ce but de guérison de la personne par l’accueil de l’Esprit-Saint au fond du cœur ».)

Je trouvais également intéressant que la Communauté offrît la possibilité de stages d’une année, centrée sur la conversion du cœur, la guérison intérieure, et le discernement d’une vocation, dans la vie fraternelle, le travail, l’accueil, les retraites et les sessions animées par la Communauté. Ce triptyque conversion – guérison – discernement d’une vocation dans le cadre d’une année de « stage » me paraissait être une autre originalité "prophétique".

« La communauté reçoit toute l’année pour des séjours individuels de quelques jours ou bien d’une semaine » indiquait encore le site Internet : l’offre proposée me paraissait donc convenir parfaitement à ce que je cherchais, puisque semblant induire quelque souplesse au regard de la règle des 5 jours, et c’est ainsi que j’obtins en effet très facilement de pouvoir accomplir un séjour prolongé d’une dizaine de jours, conformément à mon souhait.

Le site précisait le cadre général du séjour individuel : « Participation aux temps de prière et aux travaux de la communauté ». Voilà encore un privilège spécifique à cette communauté que d’offrir non seulement la possibilité d’un temps « classique » de retraite, mais aussi une véritable insertion dans la vie quotidienne et fraternelle des moines et moniales, une véritable « immersion » dans la vie monastique par la participation aux offices et au travail (manuel) des membres de la Communauté. Rares, me semble-t-il, sont les monastères qui permettent ainsi d’entrer dans la vie des moines, et de partager leur quotidien, comme un membre à part entière de la Communauté.

Ces dix jours ont donc été pour moi vraiment salutaires. J’avais décidé en effet de « jouer le jeu à fond », et de m’impliquer totalement dans la vie de la Communauté. Après quelques jours un peu difficiles (avec un réveil matinal à 5 h 30 pour les Vigiles, une liturgie dans laquelle il faut bien "entrer", ou encore les mains dans la boue pour ramasser les haricots, ou dans les ronces pour élaguer un prunier, moi l'intello de service…), je me suis finalement bien « intégré » et vite senti à mon aise, et je sais avec le recul avoir reçu de nombreuses grâces, peut-être de guérison (l’avenir me le confirmera), mais sans aucun doute de prières : je vois bien combien ma vie intérieure a été profondément renouvelée. De toute mon âme, j’en rends grâce au Seigneur !

La Communauté de la Sainte Trinité a été fondée par un ancien ermite, moine bénédictin, Frère Ephrem (diacre) qui a été touché un jour par l’expérience du Renouveau. Ephrem est le grand personnage de la Communauté. Doté indiscutablement d’un charisme de guérison et aussi, dirais-je, d’enseignement et de prédication (je l’ai entendu ainsi prêcher pendant une heure vingt, sans que l'attention de ses auditeurs ne fléchisse un seul instant…), il remplit son ministère avec beaucoup de simplicité et d’humilité : « Chaque jour, écrit-il dans sa lettre d’information du mois de mars 2006, nous butons sur nos insuffisances personnelles et communautaires, qui nous ramènent à la réalité et nous évitent de nous croire déjà arrivés. Et c’est alors que nous pouvons dire avec Saint Paul que la puissance de Dieu se manifeste dans la faiblesse. »

La Communauté est composée également de Frère Jean, un autre moine ayant fait l'expérience de l’effusion de l’Esprit : un véritable puit de science parlant toutes les langues du monde, qui a lu tous les livres de la terre, mais garde un coeur et une âme d'enfant de Dieu qui est une vraie joie (et un vrai repos) pour qui le rencontre. Sœur Claire est la dernière arrivée : ancienne chanteuse lyrique incollable sur la musique rock des années 70-80, et ancienne pilote de karting (!), très savante sur les questions de cosmologie, c'est une personnalité très étonnante et attachante, dont la voix contribue beaucoup à la beauté de la liturgie, et par la bouche de laquelle le Seigneur prend plaisir à parler au coeur de ceux  qui viennent prier avec la Communauté. Il existe également une sœur Oblat (Marie-Agnès), biologiste de profession qui vit dans le « monde », puis quelques autres laïcs qui résident au Prieuré.

Trois religieux (Ephrem, Jean et Claire) vivant sur place, voilà bien une toute petite Communauté, me direz-vous ! Toute petite en effet… Ephrem m’avait personnellement averti par e-mail : « Nous sommes une petite communauté, encore commençante, de 5 membres [il comptait les laïcs…]. Je vous dis cela pour que vous ne vous attendiez pas à autre chose. » Mais outre que cela permet vraiment au retraitant d’être accueilli comme un frère, et de se sentir très vite « de la famille », il se trouve que la Providence m’a conduit à emporter avec moi un vieux cahier de notes sur lequel j’avais reporté quelques paroles d’un certain Cardinal… Ratzinger, extraites d’un texte paru dans la revue théologique Kephas datée des mois d’octobre à décembre 2004, sur le thème de la Nouvelle Evangélisation. Voilà ce qu’écrivait alors le futur Pape Benoît XVI :

« La pauvreté la plus profonde est l’incapacité d’éprouver la joie, le dégoût de la vie, considérée comme absurde et contradictoire. Tous ont besoin de l’Evangile ; l’Evangile est destinée à tous, et pas seulement à un cercle déterminé, et nous sommes donc obligés de chercher de nouvelles voix pour porter l’Evangile à tous.

« Mais ici se cache une tentation : la tentation de l’impatience, de chercher les grands nombres. Ce n’est pas la méthode de Dieu. Pour le Royaume de Dieu, comme pour l’Evangélisation, est toujours valable la parabole du grain de Sévené (Mc 4. 31-32). Le Royaume de Dieu recommence toujours de nouveau sous ce signe. La Nouvelle Evangélisation ne peut pas signifier : attirer tout de suite par de nouvelles méthodes plus raffinées les grandes masses qui se sont éloignées de l’Eglise. La Nouvelle Evangélisation signifie : oser de nouveau l’humilité du petit grain, en laissant Dieu choisir quand et comment il grandira (Mc 4. 26-29). Toutes les grandes choses commencent toujours par un petit grain et les mouvements de masse sont toujours éphémères. Les grandes réalités commencent dans l’humilité. Dieu ne compte pas avec les grands nombres ; le pouvoir extérieur n’est pas le signe de sa présence. Un vieux proverbe dit : « Le succès n’est pas un nom de Dieu ». La Nouvelle Evangélisation doit se soumettre au mystère du grain de sénevé, et de doit pas prétendre produire tout de suite un grand arbre. »

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3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 12:11

Chers amis lecteurs,

 

En me promenant sur les Blogs ce dimanche, j'ai pu me rejouir à la lecture de très bons articles, sur des sujets divers, que je souhaiterais vous partager :

 

1- Le "Créationnisme" est-il un délit? (Patrice de Plunkett)

 

2- L'esprit des "Lumières" (Mickaël)

 

3- Par notre Prière (Olivier)

 

4- Le dernier mot de Jean-Paul II (Yves)

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 23:17


Chers amis lecteurs,

 

 



Le Père Hervé Soubias répond sur Radio Notre Dame à trois questions d'auditeurs concernant le péché originel et le mystère de nos origines.


Il soulève en particulier la question de l'historicité de nos premiers parents. Adam et Eve ont-ils réellement existé? Réponse :

 

1- Adam et la préhistoire, ou le monde avant la Chute (1)

2- Adam et la préhistoire, ou le monde avant la Chute (2)

3- Adam et la préhistoire, ou le monde avant la Chute (3)

 

 

 

 

Précédentes questions traitées par le Père Hervé Soubias : -
Si Dieu existe, pourquoi le mal? - Pourquoi ma prière n'est-elle pas exaucée? - La résurrection des corps


Précédentes questions traitées par le Père Jean-Pierre Batut : - L'avortement -

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 11:38

Extraits de diverses interventions du Pape Benoît XVI sur le thème de la Liberté :



"Je n'ai pas de programme de gouvernement"
Le Christ nous enlève-t-il notre liberté?
Loi et liberté

Le fondement anthropologique de la famille

L'amour humain est don de soi

Une fission nucléaire au plus intime de l'être

L'homme ne devient libre que lorsqu'il s'est lié

Le venin du péché originel

Une liberté partagée dans la communion des libertés

L'étoile polaire de la liberté humaine

Le sacrement du Créateur de l'univers

Bible et morale

La liberté véritable des enfants de Dieu

Le monde a besoin de Dieu

Affronter la perte du sens du péché

La beauté des familles

La religion est un facteur de progrès social et d'enrichissement pour tous

Ce que signifie être un homme

S'engager avec les musulmans pour l'harmonie de la religion et de la liberté

Que signifie se convertir?

La véritable liberté consiste à marcher dans la vérité

Confirmer dans la foi les catholiques chinois

L'homme est grandeur et misère

Pauvreté, chasteté, obéissance

Seul celui qui aime trouve la vie
La Paix est un engagement et un mode de vie
La foi est la preuve des réalités qu'on ne voit pas
La grande espérance de l'homme, c'est Dieu
Hors de Dieu, il n'est pas de vraie espérance

Par la Croix, l'espérance de la guérison du monde est apparue dans l'histoire

L'éducation réussie est une formation au bon usage de la liberté  

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 11:34

Extraits de diverses interventions du Pape Benoît XVI sur le thème de la Mission et de l'Evangélisation.


2005

Nouveaux Moïse et pécheurs d'hommes
Nous ne faisons de tort à personne en parlant de Jésus!
La religion : un produit de consommation?

Un nouveau paganisme

2006

L'étoile polaire de la liberté humaine
La vocation propre du Peuple de Dieu
Après ses larmes, Pierre est prêt pour la mission

L'Esprit souffle où il veut, et sa volonté est l'unité faite corps
-
 La manière divine de vaincre le mal
-
 Connaître Jésus en personne
Le monde a besoin de Dieu

Rendre visible les critères d'une vie droite

La vertu fondamentale du théologien

L'urgence particulière de l'apostolat de la "charité intellectuelle"

Boire à la source pour devenir soi-même source pour les autres

L'urgence de l'unité

La mission de l'Eglise, c'est de donner le Christ

Retrouver le goût de Dieu

2007

Les fidèles laïcs offrent l'humus à la croissance de la foi
Si nous cherchons le Seigneur, nous le rencontrerons

Jeunes de l'Eglise, vous êtes le présent de l'Eglise!
Sauver les âmes, une par une

Orner l'âme des dons divins reçus avec le baptême

Disciple et missionnaire de l'Amour
Toutes les cultures aspirent à l'Evangile

Seul celui qui connaît Dieu connaît la réalité
L'Eglise est l'avocate de la justice et des pauvres

Tous missionnaires de l'Evangile!

L'identité catholique : la réponse la plus adaptée à la mondialisation

Confirmer dans la foi les catholiques chinois

Coeur catholique et esprit de communion

L'Evangélisation est le premier service que l'Eglise doit à l'humanité

Edifions le Royaume de Dieu dans ce monde

Seul celui qui aime trouve la vie

L'Esprit Saint est le plus grand don que Dieu fait à l'homme
L'Esprit Saint est l'agent principal de l'evangélisation
Que tout fidèle soit missionnaire là où il demeure
L'immigration : une chance pour l'évangélisation
La catéchèse est inséparable du témoignage de la vie
L'humanité attend Dieu
Connaître le Christ pour comprendre l'homme et le monde

L'art est un inépuisable trésor de catéchèse


2008

Défendre et propager la doctrine catholique

A travers ses prêtres, Jésus se rend présent au monde entier

 

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 08:51

Extrait de l'homélie prononcée par le Pape Benoît XVI lors de la Messe inaugurale de son Pontificat, le dimanche 24 avril 2005.

 

Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu : Il est lui-même amour.

Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’il frappe durement, qu’il terrasse le mal et qu’il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité.

Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience.

Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié.

Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes.

 

 

Lire le texte intégral de l'homélie - Voir l'archive vidéo de la Messe inaugurale du Pontificat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

Lire aussi le Premier Message du Pape Benoît XVI du 20 avril 2005 - Voir l'archive vidéo de la Première Messe du Pape Benoît XVI

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 08:40

Extrait de l'homélie prononcée par le Pape Benoît XVI lors de la Messe inaugurale de son Pontificat, le dimanche 24 avril 2005.

 

Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et qui nous enlève notre liberté. Connaître ce que Dieu veut, connaître quel est le chemin de la vie – telle était la joie d’Israël, tel était son grand privilège. Telle est aussi notre joie : la volonté de Dieu ne nous aliène pas, elle nous purifie – parfois même de manière douloureuse – et nous conduit ainsi à nous-mêmes. De cette manière, nous ne le servons pas seulement lui-même, mais nous servons aussi le salut de tout le monde, de toute l’histoire (...).

 

En ce moment, je me souviens du 22 octobre 1978, quand le Pape Jean-Paul II commença son ministère ici, sur la Place Saint-Pierre. Les paroles qu’il prononça alors résonnent encore et continuellement à mes oreilles : «N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ». Le Pape parlait aux forts, aux puissants du monde, qui avaient peur que le Christ les dépossède d’une part de leur pouvoir, s’ils l’avaient laissé entrer et s’ils avaient concédé la liberté à la foi. Oui, il les aurait certainement dépossédés de quelque chose : de la domination de la corruption, du détournement du droit, de l’arbitraire. Mais il ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de l’homme, à sa dignité, à l’édification d’une société juste.

 

Le Pape parlait en outre à tous les hommes, surtout aux jeunes. En quelque sorte, n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui –  peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté? Et encore une fois le Pape voulait dire : Non! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère.

 

Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes : n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.

 

Lire le texte intégral de l'homélie - Voir l'archive vidéo de la Messe inaugurale du Pontificat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

Lire aussi le Premier Message du Pape Benoît XVI du 20 avril 2005 - Voir l'archive vidéo de la Première Messe du Pape Benoît XVI

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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 10:03
 

Extrait de l'homélie prononcée par le Pape Benoît XVI lors de la Messe inaugurale de son Pontificat, le dimanche 24 avril 2005.

 

Chers amis !

En ce moment, je n’ai pas besoin de présenter un programme de gouvernement.

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, dans mon message du mercredi 20 avril, certains aspects de ce que je considère comme de ma charge ; je ne manquerai pas de le faire en d’autres circonstances.

Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire.

 

 

Lire le texte intégral de l'homélie - Voir l'archive vidéo de la Messe inaugurale du Pontificat de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

Lire aussi le Premier Message du Pape Benoît XVI en date du 20 avril 2005 - Voir l'archive vidéo de la Première Messe du Pape Benoît XVI

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27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 10:26

[Cet article est la suite de La morale... sans Jésus? ]

 

 

Cher Miky, 

 

J’en viens à ton article sur l'absolu et le relatif. 

 

Le passage auquel je souhaiterais réagir est le suivant :

 

« L'Eglise Catholique Romaine enseigne que la masturbation est un pêché mortel. Cet enseignement n'est pas un principe axiomatique relevant d'un absolu, mais est justifié de la sorte :

   

1. Toute activité biologique a été créée par Dieu dans une certaine finalité qui correspond à sa fonction biologique (par exemple, l'activité sexuelle a été créée par Dieu dans la finalité de la reproduction, l'activité locomotrice dans la finalité de trouver de la nourriture, de fuire les ennemis et de rechercher un partenaire sexuel, l'activité digestive dans la finalité de l'alimentation, etc.)

   

2. Il est éthiquement mauvais (péché mortel) de faire usage d'une activité biologique en dehors de sa finalité biologique.

   

3. La masturbation est l'usage de l'activité sexuelle en dehors de sa finalité biologique reproductive.

   

4. La masturbation est un péché mortel.

   

Il ne sert évidemment à rien, face à un catholique intégriste, de contester le point 1 scientifiquement en arguant que la science ne démontre pas que les activités biologiques ont été créées par Dieu ou de contester le point 2 en disant que l'on ne voit pas, scientifiquement, ce qu'il y a de répréhensible de le fait de faire usage d'une activité biologique en dehors de sa finalité biologique, car de toute manière, scientifiquement seulement, il est impossible de fonder une éthique.

   

Toutefois, le principe d'identité étant commun à la science, à l'éthique et à la religion catholique, on peut argumenter de la façon suivante :

   

Montrer qu'en suivant ce raisonnement :

   

- machouiller du chewing-gum est un péché mortel (usage de la fonction masticatoire en dehors de sa finalité alimentaire)

   

- aller au cinéma ou même à l'église est un péché mortel (usage de la fonction locomotrice en dehors de sa finalité de recherche de nourriture, de fuite des ennemis et de recherche d'un partenaire sexuel)

   

- se tailler la barbe est un péché mortel (usage des poils dans un but purement esthétique, et non pas de protection contre le froid)

Ensuite, demander à la personne prétendant que la masturbation est un péché mortel si elle ne s'est pas déjà livrée plusieurs fois à ces autres "péchés mortels". »  

Tu prolonges ta réflexion dans ton commentaire à mon article sur La Bible... ou les astres? en écrivant :

« Moralement, l'Eglise a aussi des conséquences néfastes (sic) : c'est "l'opium du peuple" qui détourne de l'action ici-bas en faisant espérer une vie meilleure au-delà. Bien sûr, il y a des grands hommes d'actions chrétien, mais on ne peut nier qu'il y a aussi beaucoup de gens contemplatifs qui se "choutent" littéralement "au saint esprit", pour reprendre l'expression d'un prêtre invité une fois à l'émission "Ca se discute".

« La morale sexuelle de l'église est aussi assez catastrophique : la masturbation est un pêché mortel, le préservatif est à proscrire (bonjour le sida !), l'homosexualité est un pêché mortel, avoir des relations sexuelles pour le plaisir partagé et même pour exprimer une amitié, un attachement, un amour, et même avec un grand A, est un pêché mortel du moment que cela ne se passe pas entre personnes mariés de sexe différent et dans l'optique de la procréation, etc.

« Je sais que pêché veut simplement dire "manquer la cible", mais "mortel" veut quand même dire que cela détourne radicalement de Dieu et cause la privation de la grâce sanctifiante, ce qui, quand on est un fervent catholique, est une perspective assez effroyable je trouve.

« Tout cela, si on le prend au sérieux, est susceptible d'entraîner dépressions et névroses chez nombre de ceux (homosexuels en particulier) qui veulent s'y astreindre. Quant à la justification de la nature immorale de ses pratiques ? Les raisonnements de l'Eglise à ce sujet sont bien peu convainquants »

 

...et de renvoyer mes lecteurs au passage de ton article cité plus haut.

Tu soulèves donc dans tes textes de nombreuses questions auxquelles je ne puis pas ne pas répondre, tant tes arguments me paraissent manquer de nuance et, disons-le, de discernement.

Un petit conseil fraternel au passage, Miky : pour critiquer un système de pensée quelconque, il est indispensable de l’étudier préalablement à fond, sans préjugé ni œillères, à peine de tomber... dans l'erreur, et de dire (pardonne-moi l'expression...) des « sottises ».

Or dans le cas de l'espèce, il m’est difficile de ne pas pointer du doigt quelques appréciations franchement erronées :

Tu dis que pour l’Eglise : « la masturbation est un péché mortel » ? Je suis désolé, mais on ne peut pas dire cela comme cela !

« Le préservatif est à proscrire » ? Je suis désolé, mais on ne peut pas dire cela comme cela !

« L’homosexualité est un péché mortel » ? Je suis désolé, mais on ne peut pas dire cela comme cela !

« Avoir des relations sexuelles hors mariage est un pêché mortel » ? Je suis désolé, mais on ne peut pas dire cela comme cela !

Pour te répondre, je souhaiterais articuler ma réflexion autour de 5 points consécutifs (sans exclure d'autres développements en fonction de tes remarques ou celles d'autres lecteurs), que je te propose de développer ainsi :

1°) Qu’est-ce que le péché ?

2°) Qu’est-ce qu’un péché mortel ?

3°) Pourquoi la luxure est-elle un péché grave ?

4°) Pourquoi la masturbation est-elle un péché grave ?

5°) L’Eglise est-elle l’adversaire du plaisir sexuel ?

(à suivre...)

 

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Publié par Matthieu BOUCART -
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