18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 16:40


Deuxième Partie
 : LA RAISON


CONCLUSION
 

 

 


Avec la Création et les arguments que notre raison peut naturellement formuler, nous avons vu que les preuves de l’existence de Dieu sont nombreuses et diverses.

 

Cependant, force est de constater qu’elles ne sont pas également signifiantes pour tous. La véritable difficulté réside donc moins dans l’existence de « preuves » en tant que telles (il en est de multiples !) que dans celui de leur reconnaissance par tous.

 

Il serait absurde et injuste de pointer la mauvaise foi des non-croyants ; de dénoncer leur fermeture volontaire à Dieu. Chacun a son cheminement propre, et tout comme Dieu nous respecte infiniment, nous avons tous à nous respecter les uns les autres, quelque soient nos choix et nos options philosophiques et religieuses.

 

Comme disait Pascal : « les prophéties, les miracles même et les preuves de notre religions se sont pas de telle nature qu’on puisse dire qu’ils sont absolument convaincants ». Ou encore : « Il y a assez de clarté pour éclairer les élus, ceux qui ont la foi, et assez d’obscurité pour les humilier. Il y a assez d’obscurité pour aveugler les réprouvés, et assez le clarté pour les condamner et les rendre inexcusables ».

 

La reconnaissance des « signes » que Dieu nous fait et l’affirmation de son existence supposent en conséquence un réel investissement. C’est le fruit d’une décision difficile, personnelle, libre et mûrement réfléchie.

 

Une décision réfléchie, car la reconnaissance de l'existence de Dieu présente toujours un risque : celui d'aller plus loin que là où nous voudrions aller.

 

Une décision personnelle car nul ne peut la prendre à notre place ; nul ne peut nous l’imposer.

 

Une décision toujours difficile, car elle implique un combat sans cesse renouvelé contre nos peurs, nos angoisses, nos attachements, nos vanités ; un combat « plus dur qu’une bataille d’homme » disait Arthur Rimbaud, toujours à reprendre. « Il faut travailler Dieu comme j’ai travaillé mon jardin, suer sang et eau. Je passe ma vie à réfléchir sur Dieu… J’ai toujours faim de Dieu » disait le Cardinal Marty. Mais ce rude combat, avec ses échecs et ses victoires, est aussi source de grande joie lorsqu’il nous permet de découvrir Dieu ; de Le rencontrer en vérité.

 

Au terme de notre long cheminement à la recherche des preuves de l’existence de Dieu (et avant d’entamer la troisième et dernière partie de notre étude sur la « Révélation »), il appartient à chacun de pousser plus avant la réflexion, en gardant bien présent à l’esprit qu’à celui qui demande, Dieu donne sa lumière.

 

Nous verrons dans la dernière partie de notre travail que Dieu ne parle pas seulement à travers Ses oeuvres, mais aussi avec des paroles humaines s'adressant à notre intelligence, qui lèvent le voile sur Son identité et sur Sa volonté, et qui ont vocation à nous conduire de la croyance à la foi (qui est réponse existentielle de l'homme à Dieu qui se révèle) ; de la connaissance naturelle à la grâce surnaturelle.

 

 

 

Bibliographie de cette conclusion :

- Jacques LACOURT, « Croire en Dieu : est-ce possible aujourd’hui ? », Droguet & Ardant, 1991

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Publié par Matthieu BOUCART -
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