15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 18:00

Cher Pasteur,

Je souhaiterais répondre aujourd’hui à votre article sur la Sola Scriptura.

Dans le feu de notre disputatio sur le Pape Benoît XVI et son discours de Ratisbonne, vous m’aviez lancé : « je serais assez curieux de savoir comment vous appuyez bibliquement votre affirmation quant à l'autorité nécessaire du pape... », cédant en cela à un vieux réflexe protestant qui veut trouver à chaque affirmation requerrant l’adhésion de la foi un fondement explicite dans la Bible. C’est la raison pour laquelle j'avoue n’avoir pu m’empêcher de vous répliquer que « je serais curieux pour ma part de savoir comment vous justifiez bibliquement la Sola Scriptura? »

Car en effet : si toute affirmation de foi doit être solidement fondée dans la Bible, il doit bien en être de même a fortiori pour la première entre toutes, celle en vertu de laquelle précisément il ne peut y avoir d’autorité doctrinale légitime pour un chrétien en dehors de la Bible : la Sola Scriptura.

Vous définissez très bien dans votre article la Sola Scriptura (l’un des grands piliers du protestantisme avec la Sola Fide) en indiquant que « toute affirmation théologique, toute doctrine doit pouvoir s'appuyer sur l'Ecriture et sur une interprétation intelligente et argumentée (ce qui disqualifie à nos yeux des dogmes tels que l'assomption, l'immaculée conception ou l'infaillibilité pontificale qui ne peuvent prétendre trouver leur source dans l'Ecriture). » 

« L'expression Sola Scriptura, précisez-vous, exprime un refus de l'autorité de la Tradition (comprise… comme un pan non écrit de la Révélation qui se transmettrait depuis les apôtres aux évêques et aux prêtres par l'imposition des mains et la succession apostolique) et contre le Magistère (l'autorité donnée aux conciles et au pape de trancher ce qui est conforme à la Révélation et ce qui ne l'est pas). Ainsi parmi les trois sources d'autorité reconnues pas l'Eglise Catholique Romaine, l'Ecriture, la Tradition, le Magistère, les protestants n'en reconnaissent qu'une seule, l'Ecriture, d'où le slogan Sola scriptura. »

Et il est fréquent en effet qu’à l’occasion de telle ou telle discussion sur la Vierge Marie, sur l’Eglise et le Pape, ou encore l’intercession des saints, l’on nous oppose à nous catholiques cet argument imparable sensé mettre fin à toute controverse : « Ce que vous affirmez n’est pas écrit dans la Bible ! ».

D’où ma question, cher Pasteur : où la Bible enseigne-t-elle que l’Ecriture Sainte est notre unique autorité ?

Vous me répondez dans votre article de deux manières différentes :

1°) En relativisant tout d’abord la portée de l’expression « Sola » : « "Sola scriptura" ne signifie pas l'Ecriture et rien que l'Ecriture (…). Hormis pour les fondamentalistes les plus extrêmes, les protestants ne confèrent pas à la bible une autorité absolue. Ce serait oublier le travail considérable des exégètes et théologiens protestants (…) et surtout ce serait dénier la puissance et la liberté absolue de l'Esprit (attestée clairement dans l'Écriture). (…) C'est cet Esprit Saint qui a inspiré la formation du Canon, et l'Esprit Saint qui nous donne de reconnaître l'autorité de ce Canon ».

Outre que cette appréciation m’étonne un peu, en ce qu’elle paraît autoriser le développement d’une « tradition » à l’intérieur même du protestantisme, il n’en reste pas moins, si je vous suis bien, que cette tradition doit en toute hypothèse émaner directement de l’Ecriture Sainte pour être reconnue comme valide, la Bible demeurant, selon vous, l’unique source possible à « toute affirmation théologique » et « toute doctrine ». Tel est bien le sens, en effet, de la Sola Scriptura

Nous revenons donc à notre question de départ : où donc la Bible enseigne-t-elle que l’« Ecriture seule » est notre unique source ? Où l’Ecriture Sainte enseigne-t-elle la Sola Scriptura ?

Vous tentez de répondre à cette question d’une deuxième façon :

2°) En justifiant bibliquement l'autorité de la Bible au moyen de trois citations tirées de l’Ecriture Sainte : Luc 1. 3-4, Jean 21. 24, Deutéronome 11. 18-19.

Mais si vous me permettez, cher Pasteur, vous ne répondez toujours pas à la question ! Le problème n’est pas de savoir si la Bible est revêtue ou non d’une divine autorité, si elle est ou non la Parole même de Dieu. Cela, pas un catholique n’en doute (enfin, j’espère….). La question est de savoir si la Bible doit être considérée comme notre unique autorité, et si oui, sur quel fondement biblique.

Je ne crois pas poser là une question impertinente, cher Pasteur, mais appliquer dans sa rigueur le principe même de la Sola Scriptura… à la Sola Scriptura elle-même ! Vous comprendrez aisément qu’une affirmation aussi grave que celle qui consiste à faire de la Bible notre seule et unique source doit être nécessairement fondée elle-même… sur la Bible ! Sans quoi, la Sola Scriptura serait intrinsèquement et irrémédiablement contradictoire avec elle-même...

Aussi, je repose la question essentielle, cruciale, fondamentale, la seule qui importe à mes yeux dans la présente discussion : où donc la Sola Scriptura est-elle enseignée dans la Bible ?

J’ai bien peur, cher Pasteur, que la réponse ne s’impose comme une évidence : nulle part… La Sola Scriptura n’est pas un principe biblique. Nulle part la Bible ne déclare expressément qu’elle est l’unique autorité des chrétiens. La Sola Scriptura n’est en réalité qu’un présupposé théologique, l’affirmation historique que les Réformateurs ont opposé aux catholiques qui reconnaissent, pour leur part, une divine autorité à l’Eglise et à la Tradition, à côté de l’Ecriture. Il me paraissait important de le dire…

N’est-ce donc pas un bien curieux paradoxe, cher Pasteur ? Vous affirmez que les chrétiens ne peuvent croire strictement que ce que la Bible enseigne, mais celle-ci n’enseigne nulle part qu’elle est notre seule autorité ! Vous n’acceptez, dites vous, d’autorité que de la Bible, et non du Pape, des conciles ou de la Tradition de l’Eglise. Mais nulle part la notion de base d’une tradition n’est condamnée dans l’Ecriture… Bien mieux : Saint Paul évoque explicitement la tradition... pour nous exhorter à y être fidèle ! Ainsi, en 2 Thessaloniciens 2. 15 : « Dès lors, frères, tenez bon, et gardez fermement les traditions que vous avez apprises de nous, de vive voix ou par lettre. »

Voilà qui renverse singulièrement les perspectives. Non seulement la Sola Scriptura n’est pas bibliquement fondée, mais la Tradition de l’Eglise, elle, l’est !

Tout cela est d’ailleurs bien cohérent avec la remarque que vous faisiez en préambule de votre article : « Il faut bien [disent les théologiens catholiques] que la Tradition ait une autorité pour avoir établi le canon, c'est à dire avoir défini quels étaient les textes ayant autorité. Le Sola scriptura ne peut suffire. C'est d'une logique irréfutable. »

C’est non seulement d’une logique irréfutable, cher Pasteur, mais c’est bibliquement fondé. Pouvez-vous me dire ainsi ce qui, dans la Bible, est considéré comme « la colonne et le support de la Vérité » ? L’Ecriture Sainte ? Non point ! Mais l’Eglise… (cf.1 Tim 3.15 : « Je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c’est-à-dire dans la communauté, l’Eglise du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité »).

Comme l’écrit le Père Daniel-Ange dans son livre « La Parole, braise en ton cœur » (Editions des Béatitudes, 2004), c’est l’Eglise qui précède, porte et transmet la Parole. Il n’y aurait pas eu de Parole s’il n’y avait eu d’abord un peuple. Car Dieu n’aurait pu parler s’il n’y avait eu d’abord des gens pour l’écouter, pour recueillir sa parole et essayer d’en vivre. Il n’y aurait donc pas eu de Bible sans Israël. Comme il n’y aurait pas eu d’Evangile s'il n'y avait eu les disciples de Jésus pour transmettre sa vie et son message. Comme il n’y aurait pas eu les Actes des Apôtres s’il n’y avait eu d’abord des personnes à qui écrire… Bref, il n’y aurait pas eu d’Ecritures du tout s’il n’y avait eu d’abord des communautés vivantes pour les recevoir, les garder et les transmettre aux générations futures.

L’Eglise est donc avant la Parole. C’est l’Eglise qui a reçu l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte, avec le charisme du discernement qui lui a permis de fixer le Canon des Ecritures. Ce don plénier de l’Esprit ne lui a pas été retiré depuis lors, puisque comme vous le savez, « les dons de Dieu sont irrévocables » (cf. Rm 11. 29).

La Tradition émane donc de la même autorité en vertu de laquelle l’Eglise a reconnu les textes de notre Bible comme l’authentique Parole de Dieu. La Tradition a dès lors même autorité que la Bible, qui en est elle-même l’émanation et le fruit magnifique. Voilà pourquoi l’on ne peut séparer la Bible de la Tradition vivante d’où elle est issue et qui en donne la juste interprétation, car cette Eglise "consacrée par l’onction" est ce grand Corps (cf. Ep 1. 23) à l'intérieur duquel circule la sève vivifiante de l’Esprit depuis les premiers Apôtres jusqu’à la fin des temps, pour porter sans cesse de nouvelles fleurs et de nouveaux fruits, et rendre toujours actuel le mystère du Salut offert en Jésus-Christ, notre Seigneur.

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

B
Sachez que vous vous trompez sur l'eglise en question.
La parole etait presente avant l'eglise.

Vous vous ne voyez la parole qu'à partir des apôtres.

Sachez qu'elle existe depuis les temps d'abraham!

D'autres part , reflechissez à ceci : 1cor4:6 : ne pas aller au delà de ce qui est ECRIT! En d'autres termes : RESTER DANS LES ÉCRITURES!
Pourquoi paul a t'il dit une chose pareille ? Parce qu'il savait donc tres bien que les écritures contiennent donc la parole de Dieu enseignée oralement depuis la nuit des temps et non depuis le catholiscisme.
Ce conseil formel de sa part indique clairement , qu'il n'y a pas d'autres chemin donc , que les écritures.

VOTRE eglise n'est limitée qu'à une dénomination , mais sachez que les traditions dont parle la bible ne sont pas celles enseignée dans le catholiscisme.

De plus , quand il disait : soit par notre parole soit par lettre il est donc logique que les ecritures et la parole de Dieu soient le meme enseignement , donc que l'un ne contienne pas plus d'informations que l'autre.
Répondre
M


Voilà : je lance le débat. Un grand débat sur la foi chrétienne et sur l'Eglise. C'est ici dorénavant que ça se passe. 



Répondre
M


« Etant donné que les papes seraient les
successeurs de Pierre, tous vicaires de Christ, comment expliquez-vous la vie dissolue qu'ont menée certains d'entre eux et plus particulièrement Alexandre VI ? (…) Comment expliquez-vous, à la
lumière du « Sermon sur la Montagne » le comportement de plusieurs papes envers les non-catholiques (croisades, inquisition) ? Je vous demande une réponse, sachant que Rome a décrété
infaillibles les décisions papales. Comment expliquez-vous le dogme catholique lié aux indulgences ? Le célibat des prêtres à la lumière de 1 Cor. 9V5 ? Le culte des reliques, des saints, de
Marie ? Les sacrements dont le baptême des enfants ? »


 


Ouh là ! Ouh là ! Cela part dans tous les sens Tiago ! Ce n’est plus un dialogue, mais un véritable réquisitoire ! Je rappelle que le sujet
originel était… la Sola Scriptura ! Voilà que nous nous en éloignons ostensiblement et que la discussion tourne au règlement de compte avec l’Eglise catholique...


 


Je suis prêt à répondre à toutes vos questions (et à d’autres) avec tout l’amour fraternel que je porte à un ardent disciple de Jésus-Christ. Mais de grâce, ne
nous éparpillons pas ! Comprenez Tiago que l’accumulation des thèmes soulevés rend impossible une réponse argumentée à toutes les questions (nombreuses, et sur des sujets variés) que vous
posez.


 


Pour que vous ne restiez pas sur votre faim, je vous propose d’ouvrir un débat, une disputatio, où tous les sujets que vous souhaiterez aborder
seront discutés point par point. J’aime beaucoup votre manière de défendre votre point de vue, suis sincèrement touché de l’attention que vous portez à ce blog, et serais heureux de partager avec
vous une réflexion de fond sur la foi chrétienne, sur l’Evangile et sur l’Eglise.


 


Je prépare donc un premier article en réponse à vos derniers commentaires ci-dessus. Ma réponse sera générale, mais elle appellera des développements
ultérieurs sur des sujets que nous déterminerons au fil de nos discussions. Si vous en êtes d'accord.



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T


Que faut-il donc en conclure Matthieu ? Il n'y a qu'une conclusion possible : étant donné que l'apôtre Pierre n'est pas celui sur lequel Jésus-Christ a fondé Son Église,
Pierre ne peut, en aucun cas, être le vicaire ou substitut ou remplaçant de Jésus-Christ et par conséquent, Pierre ne peut en aucun cas être le premier dans la lignée de la succession apostolique
romaine. La succession apostolique romaine est basée sur un mensonge, une escroquerie spirituelle, une supercherie extra-biblique. Puisque la papauté est la cheville ouvrière de toute
l'organisation de l'EC, ce sont toutes les prétentions de la Rome papale qui sont discréditées, vouées à la destruction et, par voie de conséquence, la religion qu'elle véhicule. Matthieu, il
faut vous rendre à l'évidence : le pape romain est coupable devant Dieu et devant les hommes d'usurpation identitaire caractérisée, lui et toute l'EC que son organisation a enfantée. L'EC doit se
repentir d'avoir usurpé le beau nom de Jésus et d'avoir participé à jeter le discrédit sur le nom de Dieu (Rom. 2v24) par ses pratiques/œuvres sanguinaires, criminelles, immorales,
superstitieuses et blasphématoires. Il existe, pour ceux et celles qui ont faim et soif de vérité historique et spirituelle, biblique, des lectures intéressantes à faire comme celles du document
appelé «Donation de Constantin», le Manuel Biblique de Halley, par Henry H. Halley sur la vie invraisemblable qu'ont menée plusieurs papes et l'ouvrage de Peter De Rosa, ancien jésuite, «Vicars
of Christ : The Dark Side of the Papacy».






Je prie pour tous les catholiques qui viennent sur ce site pour que Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant et notre seul Sauveur et Seigneur vous enseigne toute Sa vérité par
l'Esprit-Saint. Amen.






Tiago



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T


Bonjour Matthieu,


 


Il semble que le passage dans Matth. 16v16-20 soit à la base de l'enseignement catholique que l'apôtre Pierre est le fondement sur lequel l'Eglise est bâtie.


 


 


Examinons cette affirmation de l'église catholique :


 


 


16Simon Pierre
répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Jésus, reprenant la
parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.
18Et moi, je te dis
que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.


19Je te donnerai les
clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. 20Alors il recommanda
aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ.






L'apôtre Pierre commence par répondre à la question très directe de Jésus : Qui dites-vous, vous mes disciples, que je suis ? Et Pierre de répondre de manière tout aussi
directe : Tu (Jésus) est le Christ (= le Messie, l'Oint de Dieu), le Fils du Dieu vivant. Jésus poursuit en lui disant que ce n'est pas lui, Pierre, ni aucun autre homme qui a trouvé cette
réponse par lui-même que c'est une révélation directe de Dieu le Père à Pierre, le disciple de Jésus. Et puis vient cette fameuse phrase de Jésus : «Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur
cette pierre je bâtirai mon Église...».






En français, il est très difficile de remarquer la différence dans le texte entre les termes Pierre, d'une part, et, pierre, d'autre part car ce sont des homophones
homographes (à la majuscule de «Pierre» près). Qui plus est, la Segond laisse largement à désirer quant à la traduction du terme «pierre». Par contre, en grec koinè ou commun, langue dans
laquelle le texte du NT nous est parvenu, la différence saute pour ainsi dire aux yeux :






«Et moi, je te dis que tu es Pierre [grec petros : une pierre, morceau de roche] et que sur cette pierre [grec petra: rocher massif,
inamovible] je bâtirai mon Église.» Autrement dit, Jésus dit à Pierre que, Pierre, lui, est petros, une
pierre,et que sur ce petra, cet inamovible
roc massif, lui, Jésus, bâtirai Son Église. Ceci est d'une importance capitale, fondamentale, car l'EC affirme tirer sa légitimité du fait que Jésus aurait, par Ses paroles, fait de Pierre, celui
sur lequel Il allait bâtir Son Église. Le texte grec est catégorique, péremptoire, intraitable. Le futur apôtre Pierre n'est
pascelui sur lequel Jésus allait bâtir Son Église. Jésus allait bâtir Son Église sur le Roc ou le Rocher qu'était Jésus, le Christ, le Fils
du Dieu vivant (1 Cor. 10V4). L'apôtre Pierre n'a jamais été le premier évêque de Rome. L'apôtre Paul, que ce soit dans son épître aux Romains ou dans une de ses épîtres écrites en captivité à
Rome ne mentionne pas l'apôtre Pierre.






Que faut-il donc en conclure Matthieu ? Il n'y a qu'u



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T


Matthieu,


 


Pour votre étude et méditation, ainsi que pour d'autres intervenants sur ce blog, ci-dessous, un lien url vers un site internet tenu par Richard Bennett, ancien prêtre catholique converti au
christianisme biblique :


 


http://www.bereanbeacon.org/


 


C'est en anglais mais il y a une section dédiée aux articles en français.


 


Tiago



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T


Matthieu,


J'allais oublier au sujet de l'apôtre Pierre : si ce dernier a vraiment été e premier pape et qu'il résidait à Rome, comment se fait-il que l'apôtre Paul ne le mentionne nulle part dans son
épître aux Romains ? Paul mentionne une vingtaine de personne dans ses salutations de fin d'épître mais aucune trace de Pierre ce qui serait très étonnant si Pierre avait été le premier pape,
n'est-ce pas Matthieu ?


 


Tiago


 



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T


(suite)


 


 


Si par malheur Rome devait un jour être en mesure de s'allier à nouveau avec le
pouvoir temporel, il ne fait aucun doute qu'elle persécuterait à nouveau les chrétiens.


 


 


Je prie pour vous Matthieu et pour tous ceux qui, comme vous, sont prisonniers
d'une organisation qui n' a cessé, au cours des siècles, d'œuvrer afin de dominer et d'enchaîner les âmes au lieu de les libérer, comme le fait Jésus-Christ lorsque nous Lui confions notre vie, à
Lui uniquement et seulement.


 


Tiago



Répondre
T


(suite)


 


Autrement dit, la transmission commença oralement mais elle finit consignée dans
un écrit faisant autorité (les écrits du NT). Les Juifs de Bérée, lorsque Paul et Silas leur ont annoncé la parole de Dieu, ces Juifs ont consulté …les Ecritures (Actes 17v10-12) ! Voilà Matthieu
le réflexe que je vous encourage à imiter, à adopter. Consultez la Bible. Sola Scriptura !


 


Il est un fait avéré que la Tradition catholique contredit très clairement la
parole écrite de Dieu. Que vous puissiez trouver cette affirmation « malveillante » et « péremptoire » ne m'étonne guère. Seulement, vous ne me dites pas en quoi mon
affirmation serait « malveillante » ni en quoi elle serait « péremptoire ». Je n'ai donc pas d'autre choix que de qualifier vos propos de gratuits, dénués de fondements …
bibliques.


 


Pour ce qui est du passage dans Jean 19v27, il existe une différence entre les
propos de Jésus-Christ et la volonté que vous lui prêtez manifestement. Jésus ne me demande pas d'idolâtrer Sa mère terrestre comme le font les catholiques. Affirmer le contraire en prétendant
qu'il ne s'agit pas d'un culte de latrie mais d'hyperdulie relève de la prestidigitation verbale (sans doute une conséquence inévitable de la culture de la casuistique jésuite, encore une
« spécialité » bien catholique que je ne vous envie pas Matthieu).


 


La Pierre que vous citez dans Matth. 16v18 est, en fait, le Rocher de 1 Cor.
10v4. Vérifiez à l'aide d'une version biblique interlinéaire et vous verrez que les termes grecs employés ne sont pas les mêmes. La Pierre, c'est Jésus-Christ et non pas l'apôtre Pierre. Et
puisque nous parlons de fondement de l'Eglise, j'ai, là aussi, une question à vous poser : d 'après la Tradition catholique, l'apôtre Pierre aurait été le premier pape. Après sa mort vers
l'an 67, ce seraient successivement les évêques Lin, Anaclet et Clément I, qui auraient été papes après Pierre. Clément I est mort vers l'an 97. Sachant que l'apôtre Jean a vécu jusque dans les
années 90 de notre ère, pourquoi n'a-t-il jamais été nommé pape ? Autrement dit Matthieu, comment se fait-il qu'après la mort de Pierre, l'auteur d'un des évangiles et de trois épîtres conservés
dans les écrits de la NT, l'apôtre Jean, ne fut jamais nommé pape. Comment se fait-il que ces trois « inconnus » aient été placés, en autorité, au-dessus d'un des apôtres vivants de
Jésus-Christ ? Si Pierre était vraiment le premier pape, pourquoi ne présida-t-il pas le premier concile de Jérusalem ? Pourquoi ne voyons-nous pas les Ecritures nous dire que Pierre proclama
ex-cathedra les vérités, les enseignements, suite au concile de Jérusalem ? S'il avait été vraiment le premier pape, Pierre aurait pu le faire, n'est-ce pas ? Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?
Etant donné que les papes seraient les successeurs de Pierre, tous vicaires de Christ, comment expliquez-vous la vie dissolue qu'ont menée certains d'entre eux et plus particulièrement Alexandre
VI ? L'Esprit-Saint a-t-Il vécu dans cet homme ? Si oui, pourquoi, comment ? Comment expliquez-vous, à la lumière du « Sermon sur la Montagne » le comportement de plusieurs papes envers
les non-catholiques (croisades, inquisition) ? Je vous demande une réponse, sachant que Rome a décrété infaillibles les décisions papales. Comment expliquez-vous le dogme catholique lié aux
indulgences ? Le célibat des prêtres à la lumière de 1 Cor. 9V5 ? Le culte des reliques, des saints, de Marie ? Les sacrements dont le baptême des enfants ?


 


 


 


L'expression « l'écriture seulement » n'est pas une
« spécialité » protestante, elle est une spécialité des Ecritures auxquelles il vous serait avantageux de prêter plus attentivement l'oreille.


 


 


Je ne vois pas le rapport entre votre commentaire sur l'amour de l'humanité, du
prochain et le sujet traité. Encore un de vos procès d'intentions, je le crains. Matthieu, vous ne semblez pas comprendre que l'amour de Dieu ne peut pas faire l'économie de Sa sainteté. Aucun
compromis n'est possible à ce sujet. Ce n'est pas parce que je dénonce les hérésies catholiques (dont certaines sont des abominations aux yeux de Dieu), que je n'aime pas le croyant catholique,
comme vous par exemple. Je veux aimer le pécheur, mais je veux haïr le péché, comme Dieu le fait. L'amour de Dieu et du prochain sont complémentaires. Cependant, mon amour de Dieu passe avant
l'amour que j'ai envers mon prochain (Matth. 22v37-39). L'amour pour le Créateur passe avant l'amour envers la créature.


 


 


Ce qui oppose le catholicisme et le christianisme biblique, c'est la grâce par la
foi seule en l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ seul (vérité biblique) et la contrefaçon, l'imitation, de salut que Rome et sa théologie frelatée ont mis en place. C'est, en fait, un tout autre
évangile que Rome enseigne. Cet évangile-là, Matthieu, est voué à la destruction (Gal. 1V8-9). Les catholiques ajoutent des œuvres dans le but de co-mériter le salut alors que le salut est un don
gratuit en Jésus-Christ (Rom. 6V23). La grâce est un pardon immérité; vous ne pouvez pas le gagner, le mériter par aucune œuvre que ce soit. Cela ne signifie pas que je préconise un christianisme
antinomique, sans aucune loi morale. Cf. Rom. chap 6.


 


Matthieu, Jésus-Christ nous enseigne que l'on reconnaît l'arbre à son fruit. Les
fruits que le catholicisme a portés pendant des siècles, est un fruit qu'il est impossible de confondre avec le christianisme biblique. La France, « fille aînée » de l'église
catholique, est dans un état de ruine spirituelle avancée malgré 1500 ans de domination catholique. La plus importante contribution du catholicisme romain à la France ont été l'ignorance de
masse, la superstition et l'idolâtrie. Cette contribution est directement le fruit de l'enseignement inique (= contraire, opposé, à l'enseignement biblique) propagé par Rome et contre lequel se
sont insurgés les protestants avec raison. Il y a incompatibilité inhérente, fondamentale, viscérale, entre les enseignements catholiques et ceux de la Bible. Si par malheur
Rome



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T


Bonjour Matthieu,


 


Les liens que vous mentionnez au Com 32 n'apportent aucune légitimité à la Tradition catholique et créent une fausse dichotomie basée sur la traduction d'un terme auquel vous accordez une
importance exagérée : le terme « traditions » signifie « instructions » ou « enseignements ». Ce sont donc les enseignements/instructions que Paul et les autres
apôtres/évangélistes et disciples de Jésus-Christ nous ont transmis.


 


Actes 15v28-29 : vous remarquerez, Matthieu que cette décision a été mise
par écrit (donc préservée dans l'Ecriture). Pourquoi a-t-elle été mise par écrit si la
« Tradition orale » pouvait convenir ?


 


Actes 16v4 : ce
passage fait référence aux décisions prises par les apôtres, les anciens et toute l'Eglise dans Actes 15 et que Paul, Silas et Timothée recommandaient aux chrétiens d'observer. Une fois encore,
cette démarche, cette façon d'enseigner, d'instruire, de communiquer les « traditions » de l'Eglise, est consignée par écrit dans la Sainte Parole de Dieu.


 


Matth. 23v2-3 :
l'argument qui veut que, étant donné que, la notion de « chaire de Moïse » n'est nullement mentionnée dans l'AT, n'est absolument pas pertinent dans notre discussion sur la Sola
Scriptura. D'une part, et comme je vous l'ai déjà dit, l'expression « trinité » ne se trouve nulle part dans les Ecritures sacrées mais elle constitue le fondement même de la foi
chrétienne. D'autre part, Jésus ne fait pas une citation directe de l'AT ce qui se retourne contre l'auteur de cet article qui cite erronément ce passage pour confirmer sa thèse alors que ce
passage l'infirme plutôt. Curieuse façon d'argumenter. Il est vrai que l'église catholique préférait brûler les Bibles plutôt que d'en enseigner le contenu à ses fidèles (vraie
« spécialité » catholique que celle-là, malheureusement) ou de leur permettre d'accéder à son contenu par le biais d'une traduction en langue vernaculaire.


 


Matth.2v23 : cette
annonce ne se trouve pas directement et littéralement dans l'AT mais comment savons-nous que les prophètes l'ont faite ? Par une tradition orale ? Non ! Parce qu'elle a été préservée dans
la parole écrite de Dieu.


 


1 Cor. 10V4 :
l'épisode du Rocher qui suivait Israël dans le désert ne figure pas littéralement dans l'AT mais le NT n'est-il pas supposé venir compléter la révélation de Dieu commencée dans l'AT en
explicitant des notions dont l'AT n'était qu'une préfiguration ? Pourquoi vous étonnez-vous alors qu'il y ait des expressions, des enseignements dans le NT qui ne figure pas explicitement dans
l'AT ? Encore une fois, cet argument est erronément opposé à la notion de Sola Scriptura. Plus important encore, comment savons-nous que ce Rocher qui suivait Israël dans le désert était Jésus ?
Parce que la parole écrite de Dieu nous le révèle dans ce passage bien précis. Encore
un argument qui se retourne contre son auteur.


 


Matthieu, j'ai cette question à vous poser : étant donné que vous prétendez que l'église catholique accorde autant
d'importance à la tradition écrite (la Bible) qu'à la tradition orale qui serait venue des apôtres, comment se fait-il que, sur ordre de l'église catholique de très nombreux exemplaires de la
Bible aient été détruits par Rome ? Autrement dit, comment se fait-il que des papes, soi-disant vicaires et infaillibles serviteurs de Christ - Parole incarnée de Dieu - lorsqu'ils parlent
ex-cathedra, ont-ils pu ordonner de brûler des Bibles - parole écrite de Dieu - et que maintenant Rome invite les catholiques à lire la Bible ? Comment peut-on lire la Bible sans l'interpréter ?
N'est-ce pas interdit au catholique, autres que les prêtres, les évêques et le pape (pouvoir de Magistère ou autorité enseignante détenue par le pape et les évêque) ? Est-ce un acte de charité
chrétienne que de brûler la Bible ? Cette position est très clairement contradictoire. Comment les vicaires de Christ peuvent-ils se contredire mutuellement, au moins sur ce sujet bien précis ?
Comment un être humain comme le pape peut-il être proclamé « vicaire de Christ » ce qui signifie le « substitut » ou « remplaçant » de Jésus-Christ ? Je ne vous ai
jamais obligé à ne « piocher » que dans les écrits protestants. Vous saucissonnez mes propos car cela vous facilite la tâche pour me répondre et après vous me prêtez des intentions que
je n'ai pas eues.





« C’est donc bien la preuve que Dieu n’a jamais voulu la « Sola Scriptura » ! Car s’il l’avait voulu, il lui
aurait été facile de s’incarner à une époque où l’imprimerie existait… Si Dieu est venu sur la terre à une époque où l’oralité était dominante, ce n’est sans doute pas par
hasard... « 


 


Ce n'est pas parce que Dieu ne S'est pas incarné à une époque où dominait
l'imprimerie qu'Il n'a jamais voulu la Sola Scriptura. La culture juive était une culture orale basée sur la transmission orale et la mémorisation mais vous omettez le reste de la vérité
historique (celle qui semble vous déranger) : après le décès du rabbin ou maître, un petit groupe de disciples étaient chargé de consigner par écrit les enseignements du
maître. Pourquoi par écrit Matthieu ? Je cite Jacques Blocher : « … le document écrit a, par nature, le privilège de rester inaltérable, invariable. Une institution construite avec des
hommes a la fragilité de l'humaine nature, elle peut dévier. Pour savoir si elle est restée conforme à ce qu'elle était au commencement, il faut la comparer aux intentions de ses fondateurs,
généralement formulées dans un document écrit qui fait autorité. » fin de citation. Autrement dit, la transmi



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M


« L'Evangile a été jusqu'au jour où je vous écris ces quelques lignes, occulté, dénaturé, par la religion romaine papale dans laquelle
vous mettez toute votre confiance. » Voilà de nouveau une affirmation malveillante et péremptoire… Mais
c’est votre droit de le penser – et je respecte votre point de vue. 


 


« Elle ne mérité pourtant pas votre confiance. » Si Tiago. Parce que nous savons que l’Eglise fondée sur l’Apôtre Pierre et ses successeurs est l’œuvre même de Jésus-Christ (« Tu
es Pierre et sur cette pierre JE bâtirai mon Eglise » Mt 16. 18) ; et parce que le Seigneur nous a dit que les puissances de l’Enfer seraient impuissantes contre elle – ce que
l’Histoire de l’Eglise confirme amplement. 


 


« Confiez-vous, comme les chrétiens de l'église primitive, en Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des Seigneurs et
seul Sauveur de l'humanité repentante, seul Médiateur entre Dieu et les hommes. » Mais c’est ce que je
fais ! C’est pourquoi je me confie en l’Eglise qui est son Corps (cf. Ep 1. 22-23).  


 


« Matthieu, la question que vous devriez vous poser est la suivante : Qu'est-ce que l'Evangile ? La réponse à
cette question vous conduire automatiquement et seulement à Jésus-Christ, par le Père, au moyen du Saint-Esprit. » Je serais d’accord avec cette phrase s’il n’y avait le « seulement » (spécialité protestante, semble-t-il...). Car, l’Evangile,
ce n’est pas « seulement » l’amour de Dieu ; c’est aussi l’amour du prochain. C’est la découverte que, puisque nous avons un seul Dieu et Père, nous sommes tous frères.
La Bonne Nouvelle, c’est donc aussi l’Eglise, la communauté des croyants, la découverte de frères et de sœurs dans la foi, et aussi – je le dis : d’une Mère… Toute cette communauté étant
constituée et unie par la Sainte Trinité elle-même. 


 


Jamais l’Evangile ne doit nous couper de l’humanité. Ce n’est jamais Dieu « seulement ». Le commandement de l’amour
du prochain est « semblable », nous dit Jésus, au commandement de l’amour de Dieu (Mt 22. 37-39). Donc : OUI, Jésus-Christ est notre seul Sauveur. Mais
NON, on ne peut pas exclure de la question du Salut notre rapport avec nos frères et sœurs en humanité. Car c’est sur l’amour que nous serons jugés à la fin des temps (cf. Mt 25.
31- 46) – c’est l’amour que nous avons pour nos frères humains qui est la véritable mesure de notre foi en Jésus-Christ.


 


« Oui, contrairement à ce que votre religion enseigne, vous pouvez avoir l'assurance de votre salut, par la grâce de Dieu, au moyen de
la foi en le sacrifice expiatoire, propitiatoire et substitutif de Jésus-Christ. » Ma religion enseigne
que nul ne peut avoir l’assurance de son Salut s’il ne participe activement à sa propre rédemption. « Il ne suffit pas de me dire « Seigneur ! Seigneur ! » pour
entrer dans le Royaume des Cieux, mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 7. 21) Je travaille donc à mon Salut avec crainte et tremblement et vous invite
à en faire autant (cf. Phi 2. 12).


 


Merci en tous les cas, cher Tiago, pour ce débat ! Que le Seigneur vous bénisse et vous
comble de ses grâces.



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M


« La Tradition catholique contredisant la parole de
Dieu, il est tout aussi évident qu'elle ne prend pas sa source en Dieu mais dans des traditions, des coutumes, humaines contraires à la volonté de Dieu… » Que voilà une affirmation aussi malveillante que péremptoire…  Mais bon, c’est votre droit de le penser.


 


« Pour ce qui est de votre question au sujet de
Marie, la réponse est un non massif et sans équivoque car je ne puis avoir deux maîtres » : Il ne s’agit pas d’avoir deux maîtres Tiago, mais d’accepter pour Mère celle que le Maître lui-même
nous confie comme telle (cf. Jn 19. 27) – et qui n’est autre que SA propre mère.


 


« je n'ai pas et n'accepterai pas Marie car j'ai déjà
accepté Le seul et unique Sauveur et Médiateur, Jésus-Christ. » Eh bien
précisément, puisque vous avez accepté Jésus-Christ, il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique sa parole (cf. Jn 19. 27)... La dévotion envers
Marie n’est pas opposée à la Seigneurie du Christ ; elle en est la conséquence.


 


« Dans le passage biblique de Jean 19v26-27, Jésus ne
m'invite pas à accepter Marie Sa mère mais Il demande à Jean de prendre soin de Sa mère comme si c'était sa propre mère étant donné que Jésus est sur le point de mourir et que par conséquent,,
Jésus ne pourra plus le faire comme Il l'avait fait jusqu'au jour de Sa crucifixion. »


 


J'ai déjà répondu à cet argument dans mon étude détaillée de cet important passage
évangélique : http://totus-tuus.over-blog.com/article-voici-ta-mere-jn-19-27-50919578.html 


 


« Marie était une femme exceptionnelle, certes, mais
elle était une pécheresse, voyez Luc 1v47. Il est évident que, puisqu'elle avoue elle-même que Dieu est son Sauveur, cela implique qu'elle a besoin d'être sauvée des conséquences de ses
péchés. » 


 


Que Marie soit la première des rachetés, nul n’en disconvient. C’est ce que proclame l’Eglise
catholique – sur le fondement notamment du texte que vous citez. Cela dit, le fait qu’elle « avoue elle-même que Dieu est son Sauveur » n’implique nullement « qu'elle a besoin d'être sauvée des conséquences de ses péchés. » - puisqu’elle n’a pas péché. Cela implique qu’elle a besoin d’être sauvée des conséquences du péché
originel – qui souille l’homme et en fait un pécheur dès le sein de sa mère (cf. Ps 50. 7), avant donc qu’il ait pu commettre le moindre péché personnel. Par une intervention divine
toute particulière, la Sainte Vierge a été préservée de la tache originelle. C’est en ce sens qu’elle a été sauvée du péché.



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M


« Jean 16v12-13 : v12 --> (…) Les
choses à venir sont décrites dans les écrits du NT en général, et dans le livre de l"Apoc. en particulier. »


 


Oui, mais pas seulement. Ainsi, l’intelligence que l’Eglise a eue du mystère de la Trinité (UNE nature divine en TROIS personnes) s’est développée après le Nouveau Testament, en réaction à
diverses hérésies – dont celle d’Arius au 4e siècle. De même la compréhension progressive du mystère du Christ (DEUX natures –
humaines et divines – en UNE personne – divine) a conduit l’Eglise à enseigner fermement des dogmes non explicitement bibliques il est vrai – mais que l’Ecriture Sainte impliquait elle-même sauf
à dénaturer et à vider de son sens le message évangélique. Et ainsi de suite, conciles après conciles… La Tradition de l’Eglise comprend donc un développement de l’information germinale contenue dans les Saintes Ecritures – développement rendu nécessaire
sous la pression des différentes hérésies, et dont la fidélité au dépôt initial de la foi dépend entièrement de l’assistance de l’Esprit de Vérité (promis par Jésus en Jn 16.13) face au mensonge
des hérésies.


 


 « 2 Thess. 2v15 : (…) Comme vous le savez Matthieu, l'imprimerie n'existait pas encore et la culture juive - dont Paul était
issu - était une culture orale où les enseignements, instructions, traditions, étaient transmis de bouche à oreille et par mémorisation. »


 


C’est donc bien la preuve que Dieu n’a jamais voulu la « Sola Scriptura » ! Car
s’il l’avait voulu, il lui aurait été facile de s’incarner à une époque où l’imprimerie existait… Si Dieu est venu sur la terre à une époque où l’oralité était dominante, ce n’est sans doute pas
par hasard...


 


Ne trouvez-vous pas étrange à ce sujet que le Fils de Dieu en personne, le Verbe fait chair,
n’ait rien écrit en dépit de son incarnation – alors qu’il était parfaitement instruit et savait lire et écrire ? Si Dieu avait voulu la Sola Scriptura, Jésus Lui-même aurait écrit le
Nouveau Testament (on n’est jamais mieux servi que par soi-même !), et il aurait dit : « Cela seule est ma Parole ». Il n’y aurait pas eu de discussion alors : nous
aurions eu la pure parole de Dieu – la parole du Verbe directement transcrite en des mots humains. Mais voilà : Dieu n’en a pas voulu ainsi... C’est peut-être parce qu’Il ne veut pas se
révéler d’abord ni exclusivement dans un livre. Le christianisme n’est pas et n’a jamais été une
religion du Livre, mais de la Parole. 


 


« Il est évident que les enseignements oraux ne
pouvaient pas contredire les enseignements écrits. » Contredire, non. Mais
compléter, pourquoi pas ? Je ne vois pas ce qui interdit de le penser…. et encore moins ce qui peut fonder bibliquement la Sola Scriptura ! La Bible elle-même nous dit qu’elle ne
contient pas la totalité de la Parole de Dieu (cf. Jn 21. 25). Alors…



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M


Bon, votre commentaire est très long Tiago. Je me retrousse les manches pour y répondre.


 


 « Il n'existe donc, d'après vous, que deux passages bibliques qui, toujours d'après vous, autoriseraient
et légitimeraient la Tradition catholique. »


 


 Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je vous ai renvoyé à deux liens riches en références bibliques (cf. Com 32). Je
regrette que ces liens ne vous intéressent pas - il est vrai qu’ils ont le grand défaut d’être catholiques…


 


« Pour ce qui est des liens qui renvoient à des sites
catholiques, je ne vois pas la pertinence de les mentionner. » Evidemment, si
vous m’obligez à piocher dans la littérature protestante seulement, je risque d’avoir du mal à trouver de bons arguments…


 


« Un de ces liens renvoit à ce qu'aurait dit Benoît
XVI. C'est comme si vous me disiez que vous, le catholique, avez raison parce que c'est votre pape qui dit que vous avez raison (raisonnement circulaire). » Ce n’était pas mon intention. Mon intention était de vous soumettre une réflexion du Pape qui me paraissait
intéressante à méditer. Je ne pensai pas que vous rejetteriez a priori les écrits du Saint Père. Après tout, Benoît XVI aussi peut dire des choses
sensées, vous ne croyez pas ?



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T


Bonjour Matthieu,


Merci de votre réponse.


Il n'existe donc, d'après vous, que deux passages bibliques qui, toujours d'après vous, autoriseraient et légitimeraient la Tradition catholique. Ces passages sont, d'après vous : Jean 16v12-13
et 2 Thess. 2v15. Jetons un coup d'oeil sérieux sur ces deux passages, voulez-vous ?


Jean 16v12-13 : v12 --> Jésus nous signifie par là qu'Il avait encore beaucoup de choses à enseigner aux futurs apôtres mais que ces derniers ne pouvaient pas
encore Le comprendre, Lui et Ses enseignements et qu'ils ne pouvaient pas encore les vivre dans leur vie de disciples (cf. v19 où Jésus dit à Ses disciples qu'ils se posaient des questions les
uns aux autres au sujet de ce que Jésus venait de leur dire/enseigner, manifestement, ils ne Le comprenaient pas).


v13 --> et voici pourquoi les disciples de Jésus ne comprenaient pas encore ce que Jésus voulait dire : le Consolateur, l'Esprit-Saint, n'était pas encore descendu des cieux
(cf. Actes 2) et ne les avait pas encore conduits dans toute la vérité au sujet de Dieu et de Son message pour tous les hommes. Les choses à venir sont décrites dans les écrits du NT en général,
et dans le livre de l"Apoc. en particulier.


2 Thess. 2v15 : le terme "traditions" (v. de Jérusalem) est synonyme de "instructions" ou "enseignements". Paul nous exhorte donc à ne pas abandonner ses instructions mais à les
suivre fidèlement. Ses instructions, ses enseignements, que les chrétiens avaient pu recevoir par écrit ou oralement. 


Comme vous le savez Matthieu, l'imprimerie n'existait pas encore et la culture juive - dont Paul était issu - était une culture orale où les enseignements, instructions, traditions, étaient
transmis de bouche à oreille et par mémorisation. Seulement un petit groupe de disciples d'un rabbin était chargé de consigner par écrit les paroles du maître et à la mort de ce dernier la
communauté des fidèles s'attendaient à ce que le petit groupe de disciples choisis par le maître perpétue/répande son enseignement. C'est exactement ce qui s'est passé avec Jésus-Christ, dans le
respect de la culture orale juive. Certains enseignements avaient été transmis oralement en attendant d'être mis par écrit. Il est évident que les enseignements oraux ne pouvaient pas contredire
les enseignements écrits. La Traditions catholique contredisant la parole de Dieu, il est tout aussi évident qu'elle ne prend pas sa source en Dieu mais dans des traditions, des coutumes,
humaines contraires à la volonté de Dieu car Dieu ne Se contredit pas. Vous voyez Matthieu, ces passages ne sont pas difficiles à comprendre pourvu que vous laissiez l'Esprit de Dieu vous
conduire dans Sa vérité et que vous ne vous laissiez pas conduire par des coutumes d'hommes.


Pour ce qui est de votre question au sujet de Marie, la réponse est un non massif et sans équivoque car je ne puis avoir deux maîtres : je n'ai pas et n'accepterai pas Marie car j'ai déjà accepté
Le seul et unique Sauveur et Médiateur, Jésus-Christ (cf. Actes 12v4 et 1 Tim. 2v5; lisez attentivement ces passages bibliques, étudiez-les, méditez-les et priez Dieu que, par Son Esprit, Il Se
révèle à vous. Dans le passage biblique de Jean 19v26-27, Jésus ne m'invite pas à accepter Marie Sa mère mais Il demande à Jean de prendre soin de Sa mère comme si c'était sa propre mère étant
donné que Jésus est sur le point de mourir et que par conséquent, Jésus ne pourra plus le faire comme Il l'avait fait jusqu'au jour de Sa crucifixion. Marie était une femme exceptionnelle,
certes, mais elle était une pécheresse, voyez Luc 1v47. Il est évident que, puisqu'elle avoue elle-même que Dieu est son Sauveur, cela implique qu'elle a besoin d'être sauvée des conséquences de
ses péchés. Voyez à cet égard Rom. 6v23, entre autres.


Matthieu, le message de l'Evangile est très clair pour celui qui a des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. L'Evangile a été jusqu'au jour où je vous écris ces quelques lignes, occulté,
dénaturé, par la religion romaine papale dans laquelle vous mettez toute votre confiance. Elle ne mérité pourtant pas votre confiance. Confiez-vous, comme les chrétiens de l'église primitive, en
Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des Seigneurs et seul Sauveur de l'humanité repentante, seul Médiateur entre Dieu et les hommes. A Lui seul soit toute gloire, tout honneur, toute adoration
et toute louange maintenant et à tout jamais. Amen.


Pour ce qui est des liens qui renvoient à des sites catholiques, je ne vois pas la pertinence de les mentionner. Un de ces liens renvoit à ce qu'aurait dit Benoît XVI. C'est comme si vous me
disiez que vous, le catholique, avez raison parce que c'est votre pape qui dit que vous avez raison (raisonnement circulaire).


Matthieu, la question que vous devriez vous poser est la suivante :


Qu'est-ce que l'Evangile ? La réponse à cette question vous conduire automatiquement et seulement à Jésus-Christ, par le Père, au moyen du Saint-Esprit.


Je prie pour que vous ayez, Matthieu, en Jésus-Christ seulement et uniquement, l'assurance de votre salut. Oui, contrairement à ce que votre religion enseigne, vous pouvez avoir l'assurance de
votre salut, par la grâce de Dieu, au moyen de la foi en le sacrifice expiatoire, propitiatoire et substitutif de Jésus-Christ.


Que Dieu vous bénisse de Sa grâce Matthieu. C'est ma prière pour vous dans le précieux nom de Jésus. Amen.


Tiago


 


 


 


 


 



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M


Cher Naël, je ne voulais pas vous blesser... Mais c'est un fait que Satan tente Jésus avec les Ecritures. Il ne suffit donc pas de
les citer pour être à l'abri de son influence - et cette observation vaut autant pour vous que pour moi. Même Saint Pierre a été le jouet de Satan (Mt 16. 23) - ce qui ne l'a pas empêché,
soit dit en passant, de devenir la pierre de fondement de l'Eglise (Mt. 16. 18)! Il ne faut donc pas se croire le plus fort. Il faut être humble et prudent dans l'utilisation des
Ecritures - ce qui vaut autant pour vous que pour moi. Et demeurer fidèle à l'interprétation qu'en fait l'Eglise - elle qui a reçu de Jésus-Christ l'assurance d'être préservée des
puissances infernales (cf. Mt 16. 18) et qui est "le pilier et le soutien de la Vérité" (cf. 1 Tm 3. 15).


 


Quant à la dernière observation, oui, je dis qu'elle est étrange de la part d'un chrétien, car les païens et les idôlatres aussi croient en
un Être suprême... Ce qui importe, ce n'est pas de croire en Brahman ou en Mardouk. Ce qui importe, c'est de croire dans le seul Dieu, le vrai Dieu, et en Jésus-Christ, son Fils unique,
notre grand Dieu et Sauveur (cf. Jn 17.3 ; Tt 2.13).



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N


 « et ne pas oublier
que Satan lui-même a tenté Jésus au désert au moyen de versets bibliques ». ????« "Ce qui est important c'est que nous croyons tous à un Être
suprême". Etonnante conclusion, à la vérité, de la part d'un
disciple du Christ... ???? »


voilà le discours d’un homme prompt à juger,à mépriser les autres et se mettre
en colère .Plein d’animosité.


« Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits. »Mtv7
18.


« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. »Matthieu
7.1


Comment pourriez vous convaincre les autres d’adhérer à  votre foi avec une animosité pareille ?


non merci




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M


"Je finirai par écrire la bible entière dans ce forum!" Ca
aurait l'avantage peut-être de vous voir citer les quelques versets qui vous ennuient...  Plaisanterie à part, il faut toujours faire attention avec la Bible - et ne pas oublier que Satan lui-même a tenté Jésus au désert au moyen
de versets bibliques... La Bible n'est pas le Coran, elle est invitation à la réflexion et à l'intelligence. Il est dommage par exemple que vous ignoriez superbement les références auxquelles
je vous renvoie. La Bible n'est pas une massue ; elle est un mystère qui n'a pas fini de nous livrer tous ses secrets... Il est important ainsi de considérer la compréhension progressive qu'en a
eu l'Eglise au fil des siècles sous la direction de l'Esprit de Vérité (cf. Jn 16. 13).


 


"Jésus n'a pas dit : passez par ma mère." Non. Il n'a pas dit non plus : "Je suis Dieu". Il s'y est pris autrement...


 


Entendons-nous bien : il ne s'agit pas d'adorer Marie en lieu et place de Jésus-Christ, comme une idole païenne. Il s'agit de l'honorer pour ce qu'elle est : la Mère de Dieu (puisque Jésus-Christ
est Dieu) et notre Mère (cf. Jn 19. 27 ; Ex 20. 12...)


 


"Comment une créature peut être élevée au dessus de son créateur?" Personne ne dit que Marie est élevée "au-dessus" du Créateur. C'est vous qui
ajoutez cela. Mais élevée "par" le Créateur, oui, elle l'est assurément, elle qui fut si petite et si humble durant sa vie terrestre. Ainsi s'accomplit la Parole prononcée par le Seigneur
: "Quiconque s'abaisse sera élevé" (Lc 14. 11).


 


"Marie est une femme de foi, comme tous les grands serviteurs de Dieu"... Sauf que "les grands serviteurs de Dieu" n'ont pas porté
Dieu dans leur sein. Ils n'ont pas allaité Dieu ; ils ne l'ont pas nourri, éduqué... Ils n'ont pas eu cette intimité unique avec le Fils de Dieu d'une mère avec son enfant. Ils ne lui ont pas
donné leur chair et leur sang comme Marie - puisque c'est la chair et le sang reçu de Marie - et d'elle seule - que Jésus a offert en sacrifice sur la Croix - et que nous recevons aujourd'hui
dans l'Eucharistie. On ne peut donc nier que la Vierge Marie a une place toute particulière dans l'économie du Salut et qu'elle ne peut être comparée à aucun des "grands serviteurs de
Dieu" dont vous parlez.


 


"Ce n'est pas marqué la Vierge sera une déesse ou il faut la prier"... Mais encore une fois, personne ne considère Marie comme une déesse (c'était
une très belle voiture au demeurant! ) Quand nous la prions, nous avons
recours à son pouvoir d'intercession auprès de son Fils - mais nous savons bien que c'est Lui qui a le pouvoir de nous exaucer. La médiation de Marie au
Ciel est comparable à celle de nos frères sur la terre - que nous prions parfois... de prier pour nous. Mais c'est certainement une médiation beaucoup plus efficaces que celle des
pauvres pécheurs que nous sommes...


 


"Ce qui est important c'est que nous croyons tous à un Être suprême". Etonnante conclusion, à la vérité, de la part d'un disciple du Christ...



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N


Ce sera ma derniere intervention puisque chacun campe sur ses positions et c'est inutile. Je finirai par écrire la bible entière dans ce forum!


c'est bien toutes ces discussions entre croyants puiqu'il y a  vraiment des gens qui sont athées et  ne veulent rien savoir sur la religion et les débats religieuses.


Mais Selon les écritures "2 Timothée 2.23"Repoussons les discussions folles et inutiles sachant qu'elles font naitre des querelles,Or il ne faut qu'un serviteur du Seigneur ait des querelles,il
doit au contraire avoir de la condescendance pour tous ,être propre à enseigner,doué de patience,doit redresser avec douceur,dans l'espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la
connaissance de la Vérité".


"Je suis le chemin ,la vie et la vérité,Nul ne vient au Père que par moi"Jean 14.6.il n'a pas dit "Passez par ma mère"


Comment une créature peut être élévée au dessus de son  créateur?


Marie est une femme de foi,comme tous les grands serviteurs de Dieu de l'ancienne alliance (Daniel, Moise ou Esaie) choisie par Dieu pour la réalisation de son plan pour les hommes.


Esaie 7.14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel.


matthieu 1.22 23"Tout cela arriva afin que s'accomplit ce que le Seigneur avait annoncé par le proprète :voici la vierge sera enceinte et elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom
d'emmanuel ce qui signifie dieu est avec nous".Ce n'est pas marqué la vierge sera une déesse ou il faut la priez ......


d'ailleurs le christ était avec le Père depuis le début.


Jean 1 1 4 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.  Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et
rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.  En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes."14. et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous,pleine
de grace et de verité et nous avons contemplé sa gloire,une gloire comme le gloire du fils unique VENU du Père.Ce n'est pas marqué ,une gloire du fils unique venu du Père et de la Mère.


 
 (Jean 8 : 58):"En verité, en vérité, je vous le dis ,avant qu'Abraham fût je suis"
Alors que Marie n'a pas encore existé ,son existence sera prophétisé par Esaie (la jeune fille enfantera un fils).Elle a éta crée plustard et c'est une créature  .


Alors comment une créature peut elle s'elever au dessus du créateur???


et pourquoi ces libations et statues,


 


Jean 1 17'car la loi a été donnée par Moise ,la grace et la verité sont venus par jesus Christ'


jean 1 18"Personne n'a jamais vu Dieu,Le Fils unique qui est dans le sein du Père est celui qui l'a fait connaitre"



Jean 14.13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. il n' a pas dit "Demandez
à ma mère"


 Je parle en connaissance de cause car j'étais dans la vallée de la mort comme l'a dit le Roi David et il a  réalisé des choses merveilleuses pour moi.ainsi .Psaumes
35.18"Je te louerai devant l'assemblée et je te celebrerai au milieu des multitudes".


car c'est Le seigneur qui m'a delivré de filet de l'oiseleur et sa fidelité est un bouclier et une cuirasse .("Psaumes 91.4).


pour remarque:''Tu ne te feras pas de statue(image taillée) ni aucune forme de ce qui est dans le ciel en haut, ou de ce qui est sur la terre en bas, ou de ce qui est dans les eaux
au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne les serviras pas: car moi, l'eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux"


SOLUS CHRISTUS et personne ne reussira  à me persuader du contraire..


Bon fin d'après midi a tous.


c'est bien pouvoir s'exprimer  entre  croyants même s'il y a des différences de point de vue ,étant donné qu'actuellement,beaucoup pensent que la religion est une perte de temps.


ce qui est important c'est que nous croyons tous à un être suprême


fraternellement


 


 




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N


Actes 4.10-11" .. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle."



Marc 6.3


N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous?



,"Galates 1:6-9 (LSg) Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu'il y ait un autre
Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous
vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: Si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit
anathème!


SOLUS CHRISTUS SOLA SCRIPTURA


 



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M


"Quelle mère?"


 


Ben celle dont il est question en Jn 19. 27. Mais peut-être avez-vous rayé ce verset (et quelques autres...).


 


"quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit
anathème!"



N


quelle mère?



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M


Merci au passage de nous rappeler combien la Tradition catholique sur l'Eucharistie est conforme aux Saintes Ecritures!



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M


"Je ne connais que JESUS CHRIST! Jesus-christ seul." Eh bien dans ce cas, pourquoi n'écoutez-vous
pas sa parole? "Voici ta mère" (Jn 19. 27).



Répondre
N


je ne connais que JESUS CHRIST .Jesus christ seul.!!:"Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme qui s'est donné
lui-même en rançon pour tous. 1Ti.2:5"


durant l'ancienne alliance (Ancien testament ),des sacrifices (agneau ,Belier...) étaient offerts pour expier les péchés herités d'Adam et Eve (Genèse,levitique,edras....) devant Dieu,Mais
lorsque le Christ est arrivé sur terre ,il n'y a plus besion de sacrifices d'animaux car le CHRIST en personne s'est sacrifié pour nous:


-1 Pierre 1:19"il a fallu que le Christ tel un agneau pur et sans défaut verse son sang précieux en sacrifice pour vous".


-romains 8:3"Dieu a envoyé son propre fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et pour régler le problème du péché, ila éxécuté sur cet homme
la sanction qu'encourt le péché"


Esaie 53:5"c'est pour nos péchés qu'il a été percé, c'est pour nos fautes qui'il a été brisé.Le chatiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c'est par ses blessures
que nous sommes guéris".


Romains3.25"c'est Jesus Christ que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés pour ceux qui croient en son sacrifice"


"Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui va être versé pour vous","« Prenez et mangez, ceci est mon corps donné pour vous... Faites ceci en mémoire de moi. »a dit le
Seigneur


SOLA SCRIPTURA ,SOLUS CHRISTUS


 



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M


Spéciale dédicace à Naël . Ce que l'Ecriture dit vraiment au sujet de la Vierge Marie : http://totus-tuus.over-blog.com/article-voici-ta-mere-jn-19-27-50919578.html



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M


Merci Hervé de ton intervention! Une petite précision cependant. Quand tu dis que "depuis Jésus
lui-même et les Apôtres, il y a une Tradition en complément de la Parole de Dieu", tu veux certainement dire "en complément de la Parole de Dieu consignée dans les Saintes Ecritures". Parce que la Tradition apostolique n'est pas moins Parole de Dieu que la Bible! La Parole de Dieu en effet, ce
n'est pas, en dernière instance, un texte écrit : c'est la personne du Verbe qui se communique à nous par la Tradition et les Saintes Ecritures - toutes deux portées par le souffle de l'Esprit de
Vérité.


 


Cf. http://totus-tuus.over-blog.com/article-4210797.html


Cf. http://totus-tuus.over-blog.com/article-4369283.html



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H


à Nael : ces citations ne contredisent en rien ce que vivent les Catholiques. Evidemment, nous aussi croyons que le Christ est la Vérité, qu'il faut écouter la Parole de Dieu, etc. L'Eglise
Catholique ne renie pas l'Evangile, vous pouvez en être certain.


Mais vous semblez faire une interprétation de quelques citations pour justifier vos principes de "sola scriptura, sola Christus" à l'exclusion de la Tradition Catholique. Or vous détournez le
sens des Ecritures car depuis Jésus lui-même et les Apôtres, il y a une Tradition en complément de la Parole de Dieu.


Ne cherchez pas à faire passer les Catholiques pour des "faux chrétiens" qui renieraient la Bible : cette thèse n'a pas de fondement sérieux. Cherchons plutôt à nous soutenir mutuellement : vous
connaissez un peu mieux l'Ecriture, nous suivons fidèlement le successeur de Pierre, donc chacun peut apporter à l'autre.


 Fraternellement,


 



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N


SOLA SCRIPTURA,SOLUS CHRITUS


Jean 8:31-32 ) ..."Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira."


Proverbe 30.5.6"Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge,N'ajoute rien à ses paroles ,De peur qu'il ne te reprenne et que tu ne sois pas
trouvé menteur"


2 Timothée 3.16 Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice "


ce que dit la Bilbe pour ceux qui ne croit  pas à son autorité suprème:


"Matthieu 15.3 " Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?"
Jesus dit"C'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. " Marc
7.7-8


Colossiens 2.8"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur
Christ. "


SOLUS CHRISTUS


Jean 14.6" Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."


Ce que dit la Bible sur Marie


"Matthieu 12.48-50" Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car,
quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère."
Jéremie 7.18"Les enfants ramassent du bois,Les pères allument du feu ,et les femmes pétrissent des pates pour préparer des gateaux à la reine du ciel et pour faire des libations à d'autres dieux
afin de m'irriter







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M


Bonjour Tiago. En fait, je vous ai communiqué un élément de réponse en publiant ce texte du Pape Benoît XVI. Mais il vous a sans doute échappé.


 


Pour le reste, si je tape "fondements bibliques de la Tradition" sur un moteur de recherche, j'obtiens quelques liens intéressants tels que ceux-ci :


 


- http://cathobiblique.wordpress.com/2009/04/23/la-bible-est-elle-la-seule-source-infaillible-de-la-verite-de-la-foi/


 


- http://cathobiblique.wordpress.com/2008/01/25/quest-ce-que-la-tradition/



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T


Bonjour Matthieu,


Je suis sans nouvelles de votre part depuis près de 3 semaines maintenant quant à savoir si les 2 passages bibliques que vous avez cités, à savoir Jean 16v12-13 et 2 Thess. 2v15, sont les seuls
versets qui, selon vous, autorisent la Tradition catholique.


Je vous rappelle que je vous avais demandé une liste la plus complète possible (de préférence exhaustive) de versets bibliques autorisant l'ajout de la Tradition catholique à la parole de Dieu.


Merci de votre réponse et à bientôt,


Salutations,


Tiago


 


 



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T


Matthieu,


Les passages bibliques dans Jean 16v12-13 et 2 Thess. 2v15, sont-ils les seuls versets qui autorisent, d'après vous, la Tradition catholique ? S'il y en a d'autres, merci de me communiquer une
liste complète, voire exhaustive. Idem pour ce que Rome appelle son Magistère.


Salutations,


Tiago


 


 


 



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M


« Avez-vous accepté Jésus-Christ comme votre seul et unique Sauveur et Seigneur ? »


 


Oui Tiago. Et je le dois en partie à la Vierge Marie qui sans cesse me ramène à son Fils quand je m’éloigne un peu trop de
Lui…


 


Et vous Tiago : avez-vous accepté la Vierge Marie comme votre Mère, à l’invitation du Seigneur ? (Jn 19. 27)



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M


"La foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, c'est tout l'enseignement nécessaire au salut de quiconque
croit. Autrement dit, nul besoin d'ajouter à cette foi, révélée une fois pour toutes car la révélation est complète, achevée, terminée."


 


Entièrement d'accord avec vous Tiago! C'est du reste ce que Saint Jean de la Croix affirmait lorsqu'il écrivait
que "Dieu nous a TOUT dit en nous donnant ce TOUT qui est son Fils".


 


Pour autant...


 


« Ce n’est pas parce que la Révélation est close que Dieu a cessé de parler (…). A cause de cela, il ne faut
pas se faire de « programme » trop précis, fondé soi-disant sur la Parole de Dieu : si cette Parole est vivante, nous ne savons jamais ce qu’elle va nous dire. Si nous prétendons
le savoir à l’avance sous prétexte que « c’est dans le texte », nous tuons la Parole dans notre cœur, et l’obligeons pratiquement à se taire.


 


« On ne sait pas ce qu’il y a dans la Révélation, finalement : c’est un secret. Dieu ne peut plus rien
dire qui ne se trouve déjà inscrit dans le dépôt révélé, la Révélation étant close depuis la mort du dernier Apôtre. Mais cela ne veut pas dire qu’on a compris ! La profondeur de cette
Parole est infinie, elle ne bouge pas, mais elle est plus vivante que ce qui bouge, elle peut nous réserver bien des surprises.


 


« Dieu a tout dit, mais comme Il dit des choses éternelles dont la profondeur est insondable, c’est toujours
nouveau » (Cf. "Le courage d'avoir peur" , Editions du Cerf, 1994, pages 196 et 197).



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M


"Sachant que Paul s'adresse à d'anciens païens, entre autres, dans la ville de Corinthe et que le chrétien se trouve sous la
Nouvelle Alliance et non plus sous l'Ancienne Alliance, pourquoi l'apôtre leur parlerait-il seulement des Ecritures hébraïques de l'Ancienne Alliance dans le passage biblique précité (de 1 Co 4.
6)?"


 


Parce que quand Paul parle des écrits chrétiens faisant autorité dans l'Eglise, il ne dit
pas : "rien
de plus que ce qui est écrit". Au contraire, quand il évoque ces dernières sources, il
renvoie en même temps à d'autres sources, orales
celles-ci, ayant même autorité que les écrits. Ainsi en 2 Th. 2. 15, quand Paul exhorte les fidèles à tenir bon et à garder fidèlement "les traditions que vous avez apprises de
nous, de vive voix ou par lettre". Dans ce passage, Paul ne demande
pas aux chrétiens de s'en tenir aux seuls écrits : il les invite à demeurer fidèle à la tradition reçue de lui. Cette tradition a été transmise par la parole et par l'écriture, non par
l'écriture seulement. Le christianisme n’a jamais été une religion du Livre.


 


La référence au canon des Ecritures me paraît un anachronisme, puisque Paul n'avait nullement conscience qu'il y aurait un jour
une Bible "canonique" comparable à la nôtre, regroupant en un Livre unique les Ecritures de l'Ancienne Alliance et les écrits chrétiens postérieurs (dont certaines de ses lettres). Vous ne
trouverez donc aucune trace de la « Sola Scriptura » dans la Bible pour la bonne raison que votre conception de la « Scriptura » n'est pas biblique – ce n'est pas la Bible qui
a fixé le canon des Ecritures ; ce n’est donc pas elle qui peut dire : « seulement ces Ecritures ».


 


"Question : si l'interdiction d'ajouter ou retrancher ne s'applique qu'au livre de l'Apocalypse, cela signifie-t-il que Dieu
nous donne tout loisir d'ajouter ou de retrancher à tout autre livre de la Bible ? Cela signifie-t-il que je peux enlever des passages ou ajouter du texte, par exemple, à la première épître de
Paul aux Corinthiens ? Voyez-vous où votre réflexion conduit ?"


 


Bien entendu, il ne faut pas altérer la lettre de la source écrite de la Révélation. Il faut prendre les textes comme ils sont,
et les interpréter ainsi qu’ils se présentent – sans ajouter des "seuls" qui n'ont pas lieu d'être, ni écarter des textes qui nous gênent ou contrarient l'idée que nous nous faisons de la vérité
évangélique (tels 2 Th 2. 15 ou Jn 16. 12-13 sur lequel je note que vous ne répondez pas).


 


Mais il ne faut pas négliger non plus la deuxième grande source de la Révélation, qui est la Tradition (dont parle la Bible, à
la différence de la Sola Scriptura...). La Tradition (avec un grand T pour la distinguer des traditions humaines) est ce grand courant qui nous vient des Apôtres, qui"porte la Parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l'Esprit Saint aux apôtres, et la transmet intégralement à leurs successeurs pour que, illuminés par
l'Esprit de Vérité [dont parle Jésus dans ce fameux passage de Jn 16. 12-13, NDLR], en la
prêchant, ils la gardent, l'exposent et la répandent avec fidélité" (CEC 81).


 


Voilà pourquoi "l'Eglise, à laquelle est confiée la transmission et
l'interprétation de la Révélation, ne tire pas de la seule Ecriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation" et
que "l'une et l'autre [la Tradition et l’Ecriture
Sainte] doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d'amour et de respect" (CEC 82).


 


Cela dit, si ces deux sources diffèrent quant à leur nature, "elles sont reliées
et communiquent étroitement entre elles. Car toutes deux jaillissent d'une source divine
identique, ne forment pour ainsi dire qu'un tout et tendent à une même fin" (CEC 80). On aurait donc tort de chercher
à les opposer. L'une est au service de l'autre (et réciproquement).



Répondre
T


Bonjour Matthieu,


Votre approche du texte biblique est très sélective, restrictive, et, malheureusement, erronée. Dites-moi, à qui l'apôtre Paul s'adresse-t-il dans 1 Cor. 4v6b ? Aux Juifs ou aux chrétiens, dont
beaucoup étaient d'anciens païens convertis dans la ville de Corinthe ? Aux chrétiens de Corinthe, évidemment ! Sachant que Paul s'adresse à d'anciens païens, entre autres, dans la ville de
Corinthe et que le chrétien se trouve sous la Nouvelle Alliance et non plus sous l'Ancienne Alliance, pourquoi l'apôtre leur parlerait-il seulement des Ecritures hébraïques de l'Ancienne Alliance
dans le passage biblique précité ? Votre explication me semble confuse, illogique, incohérente. En fait, vous commettez la double erreur de sortir le terme "écrit" de son contexte immédiat
(l'épître de Paul aux Corinthiens) et de son contexte général (Les écrits de la Nouvelle Alliance et, plus largement, toute la Bible).


Au moment où l'apôtre Paul écrit sa première épître aux chrétiens de la ville de Corinthe (l'an 57/58), plusieurs écrits, faisant autorité et rejoignant plus tard le canon des Ecritures saintes
néo-testamentaires, avaient déjà été rédigés et devaient circuler dans les églises locales sous forme de documents écrits complets ou partiels. Paul exhorte, par conséquent, les Corinthiens à ne
pas aller au-delà de ce qui avait déjà été écrit et qui allait faire partie du canon de la Nouvelle Alliance au moment où Paul écrit son épître d'une part et à ne pas aller au-delà de ce que
lui-même avait déjà écrit et qui allait être intégré dans le canon des écrits néo-testamentaire également, d'autre part.


Sachant que toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, corriger et instruire dans la justice (2 Tim. 3v16), Paul devait aussi faire allusion aux Ecritures de
l'Ancienne Alliance car elle renferme des enseignements qui ont incontestablement une valeur spirituelle pour tout chrétien authentique. L'autorité de l'Ancienne Alliance fut confirmée par
Jésus-Christ Lui-même. N'oubliez pas non plus que toute la Bible s'adresse également à chaque chrétien.


Pour ce qui est de Jude 3, vous ne semblez pas saisir toute la portée de ce texte non plus. La foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, c'est tout l'enseignement nécessaire au
salut de quiconque croit. Autrement, nul besoin d'ajouter à cette foi, révélée une fois pour toutes car la révélation est complète, achevée, terminée. La tradition catholique fait exactement le
contraire et en cela l'église de Rome contrevient expressément aux instructions du Saint-Esprit.


Paradoxalement, en cela Rome utilise certaines des méthodes propres aux sectes exclusivistes/apocalyptiques dont une des marques de fabrique est d'affirmer que Dieu leur a donné plus de vérité -
une vérité que ne possède aucune autre église - et qu'en-dehors d'elle, point de salut. In fine, il s'agit d'une stratégie pour garder le pouvoir sur les âmes; de les asservir au lieu de les
servir comme Jésus-Christ le demande.


Comme je l'ai déjà dit, votre interprétation des textes est sélective et restrictive. C'est une interprétation ad hoc, formulée pour cadrer avec votre foi dans la tradition catholique. Question :
si l'interdiction d'ajouter ou retrancher ne s'applique qu'au livre de l'Apocalypse, cela signifie-t-il que Dieu nous donne tout loisir d'ajouter ou de retrancher à tout autre livre de la Bible ?
Cela signifie-t-il que je peux enlever des passages ou ajouter du texte, par exemple, à la première épître de Paul aux Corinthiens ? Voyez-vous où votre réflexion conduit ? 


Matthieu, seul l'Esprit de Dieu peut vous convaincre de péché, de justice et de jugement. Que vous ne puissiez pas voir, comprendre, saisir, que beaucoup trop d'enseignements catholiques soient
contraires à ceux clairement indiqués dans la Bible me fait penser que votre esprit est encore voilè et ce voile Matthieu ne peut se lever qu'en Jésus-Christ et Lui seulement.


Avez-vous accepté Jésus-Christ comme votre seul et unique sauveur et seigneur (autrement dit, le rôle de co-rédemptrice dévolu à Marie par la religion catholique n'est pas biblique) ?


En Christ,


Tiago


 


P.S. : les caractères typographiques de ce système de traitement de texte sont vraiment très petits, voire minuscules. J'ai beaucoup de mal à écrire un message et à me relire.


 



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M


Cher Tiago,


 


1°) Sur 1 Co 4. 6 : Quand Paul, en bon Juif, parle des Ecritures, il veut bien entendu parler des Ecritures existantes à son époque,
c'est-à-dire de la Bible hébraïque - notre Ancien Testament (voir par exemple quelques versets plus haut, au chapitre 3). Si 1 Co 4. 6 fondait la Sola Scriptura, cela condamnerait tout le Nouveau
Testament (qui rajoute -ô combien! demandez aux Juifs d'aujourd'hui - à l'Ancien Testament). L'argument se retourne donc contre lui-même : le Nouveau Testament, par sa seule existence, atteste
qu'il n'y a pas de Sola Scritura, puisque les quelques versets qui semblent y faire référence renvoient tous à l'Ancien Testament...


 


2°) Sur Jude 4 (3 en fait) : Il n'est pas dit que les Ecritures ont été transmises aux fidèles une fois pour
toute - si tel était le cas, je le répète, il n'y aurait jamais eu de Nouveau Testament. Jude nous dit que c'est la foi qui nous a été transmise une fois pour toutes :
la foi en Jésus-Christ,"notre seul Maître et Seigneur" (4). Ce que personne ne conteste. Mais comprenez que ce n'est pas parce que la foi nous est donnée une fois pour toute que
nous pouvons en saisir immédiatement tous les aspects et qu'il n'y aura pas de développement ultérieur (à partir du donné primordial) ; autrement, la Parole de Jésus en Jn 16. 12-13 n'aurait
aucun sens...


 


3°) Sur Ap. 22. 18-19 : désolé, mais vous ajoutez au texte. Le passage dit (en substance) : "qui inflige une addition (ou une
soustraction) à la prophétie écrite dans ce livre (le livre de l'Apocalypse)... Dieu lui infligera les fléaux etc."
Vous, vous lisez : "qui inflige une addition (ou une soustraction) au livre de
l'Apocalypse en particulier et au Livre (de la Bible) en général... Dieu lui infligera les fléaux etc." C'est votre interprétation non
littérale du texte qui vous conduit à la Sola Scriptura ; certainement pas l'Ecriture elle-même...


 


Et puis il y aurait bien des choses à dire aussi sur une certaine lecture de Ap. 12 faisant totalement abstraction du rôle de la Vierge Marie (cf. http://totus-tuus.over-blog.com/article-19664349.html,
et http://totus-tuus.over-blog.com/article-20056345.html, n°17). On pourrait se demander s'il n'y a pas là une réduction dangereuse de la
prophétie de Saint Jean...


 


Je vous invite maintenant à découvrir les deux articles publiés en suite du texte que vous commentez (je doute, à vous lire, que vous les ayez parcourus) :


- http://totus-tuus.over-blog.com/article-4354377.html


- http://totus-tuus.over-blog.com/article-4519884.html


 


Le Seigneur vous bénisse, cher Tiago.



Répondre
T


Bonjour Matthieu,


J'ai découvert votre site un peu par hasard sur la toile et quand j'ai pris connaissance du thème (sola scriptura), et que j'ai lu vos questions lancées en forme de défi aux protestants en
général, je me suis dit qu'il fallait rectifier certaines déclarations.


Vos questions sur le concept de sola scriptura, me font penser à celles des antitrinitariens qui croient avoir trouvé le "Graal" de la question "difficile", celle qui mettrait les tenants de
l'orthodoxie biblique dans l'embarras.


Je pars du principe que vous croyez à la trinité (Dieu le Père, Dieu le Fils ou le Logos, la Parole et Dieu l'Esprit-Saint). Si tel est le cas, vous devriez savoir que, le terme "trinité" ne
figure pas littéralement ni dans les écrits de l'Ancienne ni dans ceux de la Nouvelle Alliance.


Il en va de même pour l'expression "sola scriptura". Au même titre que le terme "trinité", l'expression "sola scriptura" ne figure pas littéralement dans les Ecritures saintes. Toutefois, ces
deux concepts, découlent naturellement et logiquement de la Parole écrite de Dieu, la Bible.


Je m'explique : le concept de sola scriptura, contrairement à ce que vous croyez et affirmez erronément, est bel et bien attesté bibliquement. Par exemple, dans 1 Cor. 4v6b, nous pouvons lire
"... afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit ..." C'est pour cette raison que Jude a été inspiré d'écrire que la foi avait
été transmises aux saints une fois pour toutes (Jude 4).


La notion de clôture, d'achèvement, de plénitude, de la vérité salvifique est tellement importante aux yeux de Dieu qu'Il déclare solennellement ce qui suit : "Je le déclare à quiconque
entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du
livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre." (Apoc. 22v18-19).


Autrement dit, ceux qui ajoutent ou qui retranchent quelque chose au livre de l'Apocalypse en particulier et du Livre (la Bible) en général, se trouvent sous le coup d'une malédiction, d'une
condamnation divine.


Un autre passage biblique défend, au moins implicitement, le recours aux Ecritures pour vérifier, examiner, la véracité de certaines affirmations, quelle qu'en soit la source, est le suivant :
"Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures
pour savoir si ce qu'on leur disait était exact." (Actes 17v11).


Comme vous pouvez le constater, la notion de sola scriptura est clairement enseignée dans la Parole de Dieu. Autrement dit, tous les enseignements nécessaires à la justification du
pécheur d'une part, et à l'édification et à l'enseignement de l'Eglise, à son administration et à sa sanctification d'autre part, se trouvent intégralement, totalement, exhaustivement,
complètement et uniquement, exclusivement dans la Bible, révélation écrite de Dieu à Sa création humaine.


Affirmer le contraire, comme le fait la religion catholique, revient à annoncer un autre évangile. Voyons ensemble, Matthieu, ce que l'apôtre Paul nous enseigne clairement et ce contre quoi il
nous met également et solennellement en garde : "Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non
pas qu'il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l'Evangile. Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant de celui
que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un évangile s'écartant de celui que vous avez reçu,
qu'il soit anathème." (Gal. 1v6-9).


Ajouter à la Parole écrite de Dieu, comme le fait la tradition catholique, en la dénaturant, en l'altérant, constitue un péché très grave aux yeux de Dieu, au point qu'Il jette l'anathème sur
tous ceux qui ont la témérité, l'audace, la folie, de proclamer un autre "évangile" frelaté, empoisonné, dénaturé.


La tradition et les dogmes catholiques en général, dénaturent et souillent la pureté de l'Evangile. L'Evangile, dans sa simplicité et sa pureté est le suivant : l'homme (lato sensu) est pécheur
et, par conséquent, séparé d'avec son Créateur personnel et éternel. Jésus-Christ, Dieu la Parole, Fils de Dieu, S'est incarné afin de mourir à la croix du Calvaire pour prendre sur Lui la peine,
le châtiment, la condamnation, que tout homme mérite. Lorsqu'un pécheur se repent (= reconnait son état de pécheur irrémédiablement perdu, déchu, corrompu, dépravé devant Dieu - Rom. 3v10-18) et
Lui demande pardon, accepte ou s'approprie les mérites salvifiques du sacrifice de Jésus-Christ et de Lui seulement (Actes 4v12; 1 Tim. 2v5), le pécheur est justifié (= déclaré juste,
non-coupable car grâcié par Dieu, cf. Eph.2v8-9). La grâce de Dieu est un don gratuit (Rom. 3v24; 6v23) qu'aucune personne ne peut mériter par aucune oeuvre, aussi "pieuse" soit-elle. Lisez,
étudiez et méditez aussi le passage biblique suivant : "Il [Jésus] leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? [ ... ] Vous
annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition." (Matth. 15v3, 6). La tradition, là où elle contraire à la Parole écrite de Dieu, est une abomination à Ses yeux.


Autrement dit, la tradition et les dogmes catholiques en général, contraires aux précieux enseignements de la Bible, représentent les enfants illégitimes d'une église qui a sombré dans
l'apostasie et le reniement de la foi transmise aux saints une fois pour toutes.


A bon entendeur, salut,


Tiago


 


 


 


 


 


 


 


 



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B
Si je puis me permettre, j'aurais 2 mises en garde fraternelles à formuler d'une part à l'égard de ceux qui dévalorisent le role de la tradition (par tradition je n'entend pas nécessairement tradition catholique bien que je l'inclu) et d'autre part ceux qui surestiment le role de la tradition. Deux écueils à éviter selon moi!Premièrement, pour ceux qui dévalorisent le role de la tradition, je citerais l'exemple des sadducéens: Les saduccéens étaient un parti religieux opposé aux pharisiens. Les membres de la haute aristocratie sacerdotale et les juifs riches en faisaient partie. Ils déniaient toute valeur à la tradition et interprètaient très librement le texte biblique. Ils niaient la survie de l'ame et, par conséquent, la résurrection (voir Matthieu 22;23-33, Actes 23;8). Trop de liberté, chers amis protestants, conduit au relativisme moral et spirituel, dont les libéraux du protestantisme sont l'incarnation vivante! En effet, sous l'influence de la "théologie du process", non seulement ils nient la trinité, le péché originel, mais encore la divinité du Christ! En outre, ils ne croient pas que la mort de Jésus sur la croix fut un sacrifice expiatoire destiner à effacer les fautes et pensent que Dieu pardonne gratuitement sans effusion de sang. Ils sont également favorables à la bénédiction des couples homosexuelles, et tout ceci est en contradiction évidente avec les enseignements des prophètes et des apotres! "Le fils de l'homme quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Luc 18;18)Deuxièmement, en ce qui concerne ceux qui attachent une trop importance démesurée à la tradition, je ferais remarquer ceci: le commandement de Dieu est plus important que la tradition (Matthieu 15;1-9). Toute confusion ou amalgame à ce niveau-là me parait dangereux et non-souhaitables! Non pas que toute tradition soit automatiquement ou systématiquement en contradiction avec les commandements de Dieu, mais ce n'est qu'à la lumière des commandements de Dieu et de l'enseignement du Christ et des apotres que l'on peut évaluer et analyser tout cela! Prenons exemple sur la communauté chrétienne juive de thessalonique qui "étudiaient chaque jour les Ecritures afin de vérifier si ce qu'on leur disait était conforme à ce qui était écrit" (Actes 17;11). La rigueur n'est pas un défaut!Alors que certains auraient besoin de redécouvrir toute la valeur de la tradition, d'autres auraient besoin de faire preuve d'un petit peu plus de souplesse à cet égard. Tout est dans un juste dosage et un juste équilibrage!Que Dieu vous bénisse
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B
Sujet oh combien stimulant et fascinant! Le débat est loin d'etre cloturé, et les positions des uns et des autres me paraissent défendables et acceptables, tant du point de vue des textes sacrés que du point de vue du bon sens. Les arguments des uns et des autres ne manquent pas de pertinence, et je trouve remarquable le respect et la courtoisie que vous vous témoignez les uns aux autres. Je voudrais souligner pour ma part, que qu'elle que soit notre sensibilité ou notre appartenance ecclésiastique, nous sommes d'abord et avant tout chrétien, et me semble-t-il, il y a plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous divisent! Dieu n'a pas voulu, semble-t-il, d'une famille humaine ou tout le monde se ressemble, de la meme façon Dieu n'a pas voulu d'une Eglise uniforme avec le meme son de cloche! Chacun de nous a un regard unique et personnel, mais me semble-t-il, complémentaire des autres. Aucune Eglise n'a le monopole de la Vérité révélée par le Christ, mais chaque église, à égalité avec les autres, est la traduction d'une vérité théologique! De la meme façon qu'il n'y a qu'une seule langue française, il peut y avoir différents langages et différents accents.Ceci étant dit, je vais formuler quelques commentaires très généraux sur ce que m'ont inspirés les interventions des uns et des autres, et sur ma vision personnelle des choses. Pour ce qui me concerne, je crois à la fois en l'importance des Saintes Ecritures (qui sont avant tout témoignage éblouissant d'une présence parmi les hommes), et d'autre part, je n'atténue aucunement le role de l'Eglise qui est d'accompagner, de transmettre, d'approfondir et d'enrichir cet héritage fabuleux que nous ont légués les prophètes, les apotres et les Pères de l'Eglise! Néanmoins, bien que j'éprouve un grand respect pour les diverses tradtions du Christianisme (catholique, protestante, évangélique, orthodoxe...), qui sont à mon sens, autant de reflets et d'expressions des "infinies et insondables richesses du Christ" (Ephésiens 3;8), je ne peux considérer, en mon ame et conscience, qu'une des traditions de cette mosaique puisse avoir la prétention de s'imposer aux autres! Ce qui doit (ou devrait) s'imposer dans le coeur de tout les croyants, c'est l'amour du Christ et du prochain! Toutes ces querelles d'ordre théologiques me paraissent dépassées et n'intéressent plus personne aujourd'hui. Par contre, les hommes éprouvent un profond besoin de justice, de dignité et d'amour! Voilà la priorité qu'il faut donner à notre engagement chrétien dans la société et dans le monde...En outre, il est légitime que les chrétiens puissent avoir des divergences entre eux sur certains points, mais réaffirmons avec force que notre dénominateur commun, c'est le Christ. Soyons ouverts aux apports (et aux critiques) de chacune des traditions de cette grande famille qu'est le christianisme, sans sacrifier bien évidemment ce qui fait la particularité de chacune de nos identités. En revanche, ne cherchons pas à imposer nos particularités aux autres, et faisons preuve de compréhension les uns envers les autres. En ce qui me concerne, l'Ecriture est ma référence prépondérante en matière de vie et de foi, sans toute fois tomber dans une sorte de bibliolatrie, qui consisterais à vénérer les Ecritures plus que le Christ, car les Ecritures ne sont pas une finalité en soi, mais juste un instrument qui nous conduit au Christ (Jean 20;31). En ce qui concerne les traditions d'églises, j'éprouve une profonde considération pour ce qu'elles ont pu apporter, elles sont autant de rayonnements de l'Evangile et à ce titre je ne puis sérieusement envisagé de les rejetter ou de les ignorer. Néanmoins, elles ne sont que des rayonnements imparfaits et incomplets, fiables mais pas infaillibles, digne d'intéret sans etre dépourvu de critique! Je n'aurais pas non plus la prétention de proclamer que telle ou telle traditions est en contradiction avec les Saintes Ecritures ou au contraire est plus fidèle aux Ecritures qu'une autre, car chaque tradition est le reflet d'un aspect de la saine doctrine, et d'une certaine interprètation de cette dernière.Personnellement, je pense que la Bible contient tout ce qui est nécessaire à notre salut, c'est une "lettre de Dieu à sa créature" qui fait "découvrir le coeur de Dieu dans les paroles de Dieu" (Grégoire le Grand, 6ème siècle). Les traditions d'églises aussi sont susceptibles de nous fournir des éclairages utiles et nécessaires, qui stimulent notre jugement et notre réfléxion, sans toute fois s'y substituer! Par conséquent, j'aurais tendance à dire que la révélation produit et influence les traditions autant que les traditions peuvent nous permettrent de mieux comprendre cette révélation, sans toute fois s'y substituer!Les traditions de l'Eglise universelle, qui est composée de l'ensemble de ceux qui reconnaissent, reconnaitront ou ont reconnus à travers les ages la divinité du Christ, ces traditions sont donc, à mon sens, à relativiser sans etre dévalorisées! Je ne crois pas, pour conclure, que le culte de la vierge marie ou des saints, par exemple, soit nécessaire et indispensable à une vie chrétienne riche, fidèle et épanouie, car le seul culte qui soit nécessaire est le culte rendu, en esprit et en vérité, à Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit! Cela dit, je comprend et je respecte mes frères catholiques qui éprouvent une vénération pour Marie, la mère du fils de Dieu, et je ne les blame absolument pas!Pour conclure, je dirais que chacun agisse et vive en fonction de ses convictions profondes et personnelles, car "tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché" (Romains 14;23)Que Dieu vous bénisse les uns et les autres, qu'il répande son amour et sa paix dans nos coeurs, par le Christ qui est notre Seigneur et le votre. Amen!
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M
Cher Sylvie,Vous avez raison de dire que les Ecritures viennent de Dieu qui est infaillible. Pourtant elles ont été écrites par des hommes, qui sont faillibles. Ce qui ne l'empêche nullement d'être reconnue comme authentique Parole de Dieu! L'Ecriture Sainte ne nous vient donc pas moins des hommes que la Tradition ou le Magistère. Dès lors, je ne vois ce qui vous empêche de croire à l'autorité de la Tradition ou du Magistère.
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V
Bonjour, suite a votre article qui est fascinant, vous mentionnez dans votre article 3 sources d'autorites ma question est celle si quelle autorite prend precedent sur l'autre?Les ecritures nous viennent de Dieu qui est infaillibletraditions nous viennent des hommes faillibleMagistere est aussi des homme qui sont failliblesVous noterez aussi que tout theologians protestants encourage croyants et non croyants de recherchez les ecritures car ils savent tres bien qu'ils sont humains et faillible.Comme ceci la confiance est toute entiere sur Dieu et non sur l'homme.La Parole etait en premier Dieu parla et il n'y avait pas de peuple creait cher monsieur Dieu dit " Que la lumiere soit ! et la lumiere fut"Genesis 1:3autres ecritures Genesis 1:9Genesis 1:11Genesis 1:14Genesis 1:20Tout le chapitre de Genesis 1Dans le nouveau testament John 1:1 cela est confirme.Et a propos de nouveaux fruitsdesole le fruit de l'Esprit reste le memeGalatians 5:22Comme Nicodemus si vous n'etes pas ne de nouveau vous ne pouvez pas voire le royaume de Dieu.Car Dieu a tant aime le monde qu'il a donne son fils unique afin que quiconque croit an Lui ne perisse point mais ai la vie eternelle  Jean 3: 16Pas pour condamne le monde 3:7Amicalement sylvie
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L
     Matthieu,
C'est curieux mes commentaires plus simples passent. Mon imprimante a fait de même , elle qui s'est mise à ne plus recopier qu'une prière sur l'Esprit-Saint, joli ?!
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L
"Sola Ecclesia", l'Eglise n'est-elle pas servante pauvre et humble de l'Ecriture?, c'est seulement ainsi qu'Elle doit être, sachant que le Seigneur  est le maître de toute chose et qu'Il  partage le sens  des Ecritures à qui Il veut, quand Il veut et comme Il veut...L'Eglise met des jalons et l'Esprit balaie la route (comme un faisceau lumineux, un radar!): l'Esprit reprend, conduit et dépasse...Bien  sincèrement. L.
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L
"L'Eglise précède la Parole écrite", soit, mais l'Esprit, Lui, n'est précédé en rien.
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L
                   Matthieu,
Marie à Medjugorje ne dit-elle pas que nous avons oublié la Bible ?
               Lucienne.
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M
Cher Jean-Sébastien,
Sois le bienvenu sur ce Blog! Un grand merci pour ton commentaire, et la courtoisie avec laquelle tu l'exprimes. Je prendrai le temps de l'étudier (je suis encore au bureau à l'heure qu'il est!) et j'y répondrai avec plaisir. Je prépare un nouvel article en réponse au Pasteur Eric Georges sur la Sola Scriptura. Je pense que je te répondrai par la même occasion.
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J
Cher Mathieu,
Permettez moi d’apporter ma modeste contribution à la défense de la Sola Scriptura. Bien entendu, c’est juste mon point de vue de simple protestant. Je commence par expliciter ma définition de Sola scriptura : Les Ecritures sont la seule source infaillible d’autorité pour la foi de l’Eglise. La doctrine ne dit pas qu’il n’y a pas d’autres sources d’autorité, faillibles, ou même de traditions, auxquelles nous pouvons nous référer ou même suivre. Cela veut dire que tout ce qui est sources d’autorité comme les traditions, confessions de foi, credo sont par nature inférieur et sujet à correction par les Ecritures. La Bible est considéré comme une autorité ultime, n’acceptant pas d’égale ni de supérieur comme la Tradition et l’Eglise, car elle est Theopneustos, souffle de Dieu (2 Tim. 3 : 16) et contient la Parole de Dieu et doit être nécessairement considéré comme la plus haute autorité.
 

Les arguments les plus courant contre Sola Scriptura comme non biblique sont 2 The 2 :15 et Matthieu 23 :1-3 (où Jésus se réfère à la Chaire de Moise qui est une tradition non biblique).
 

Mais la principale preuve contre Sola scriptura est fondé sur une assertion positive de Sola ecclesia. En effet, la position que vous défendez, c’est que l’Eglise, plus spécifiquement le Magisterium, présidé par le Pape, est la seule et infaillible autorité sur toute chose.
 

Bien entendu, vous me direz que vous ne croyez pas exactement cela mais vous reconnaissez que c’est l’Eglise Catholique qui a définie de manière infaillible l’étendue des Ecritures : le Canon. Et est ce que ce n’est pas l’Eglise Catholique qui a le rôle d’interpréter de manière infaillible le sens des Ecritures.
(L’Eglise est donc avant la Parole. C’est l’Eglise qui a reçu l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte, avec le charisme du discernement qui lui a permis de fixer le Canon des Ecritures. Ce don plénier de l’Esprit ne lui a pas été retiré depuis lors, puisque comme vous le savez, « les dons de Dieu sont irrévocables » (cf. Rm 11. 29).)
 

Mais maintenant que l’Eglise Catholique peut infailliblement définir l’étendue des Ecritures et le Sens des Ecritures, l’Eglise Catholique se reconnaît l’infaillible habilité de définir le sens et l’étendue de la Tradition.
Mais comment l’Eglise Catholique peut se soumettre à ces deux choses (sens et étendue de la Tradition) qu’elle a elle-même définie et interprété. D’où Sola Eclesia : l’Eglise comme l’autorité finale de toutes choses.
En disant que Nulle part la Bible ne déclare expressément qu’elle est l’unique autorité des chrétiens , tu veux expliciter que la Bible nous enseigne Sola eclesia.
 

Pour 2 The 2 :15, tu dis qu’il y a plus que l’Ecriture seul. Implicitement, tu interprètes le verset de telle manière que cela suppose que la Tradition Orale diffère de la tradition Ecrite. Mais il n’y a pas de base crédible à cette interprétation. Chez les apologistes catholiques, il y a ceux qui soutiennent la position de la suffisance matérielle dans le sens où toutes les révélations de Dieu sont implicitement contenues dans les Ecritures et ne soutiennent pas le fait que Paul est pu enseigner oralement des traditions non bibliques et il y a ceux qui soutiennent la position partim-partim.
 

Partim-partim dit qu’une partie de la révélation de Dieu peut être retrouvé dans l’Ecriture et une partie dans la tradition orale.
 

Dans 2 The 2 :15, Paul n’appelle pas à tenir ferme dans l’Ecriture et dans des composants oraux, Paul a prêché l’Evangile aux Thessaloniciens en personne et il est entrain de leur écrire. Il a fait une référence à l’Evangile au verset d’avant et il dit aux Thessaloniciens de tenir ferme sur les traditions i.e l’évangile qu’il leur a enseigné en personne et par lettre (1 Thessaloniciens). Le contenu de ses traditions est l’Evangile de Jésus Christ que les Thessaloniens ont eu le privilège d’apprendre dans ce temps unique de ministère apostolique. On ne peut pas tirer de ce verset la conclusion que Paul a enseigné l’infaillibilité papale ni l’Immaculée Conception aux Thessaloniens. Personne ne peut définir ce que sont les Traditions orales enseignés en ce temps là par Paul.

 

Bien vôtre
Js

 
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H
  Bonsoir Matthieu,
Merci pour tes précisions, qui éclairent un peu autrement ta réflexion sur le sujet. En effet, il y a quelques points de vocabulaire qui ne nous permettent pas bien nous comprendre.
Pour souligner ce qui nous réunit, je suis d'accord avec toi sur ce passage : "la Révélation divine précède la Tradition apostolique" . Sur d'autres points, je pense que ta formulation me gène un peu, mais ce n'est pas capital. Pour résumer un peu, je te cite Vatican II :
"Quant à la sainte Tradition, elle porte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l’Esprit Saint aux apôtres, et la transmet intégralement à leurs successeurs, pour que, illuminés par l’Esprit de vérité, en la prêchant, ils la gardent, l’exposent et la répandent avec fidélité "  Il en résulte que l’Église à laquelle est confiée la transmission et l’interprétation de la Révélation, " ne tire pas de la seule Écriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation. C’est pourquoi l’une et l’autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d’amour et de respect" (Dei Verbum 9).
 (je lis la 1ère phrase ainsi : Dieu confie sa Parole aux apôtres, ce qui devient l'Ecriture, puis la Tradition transmet celle-ci à leurs successeurs)
     Concernant l'expression dogmes "marials", j'admet que ce mot est utilisé, mais sur le site que tu cites, on trouve aussi à de multiples reprises "mariaux", notamment une citation de Jean Paul II :
"Les sanctuaires mariaux répandus dans le monde sont comme les bornes placées pour marquer les temps de notre itinéraire sur la terre. Ils nous accordent une pause dans le voyage pour nous redonner la joie et la sécurité sur le chemin, avec la force d'aller en avant, comme les oasis dans le désert", a écrit le pape.
 
     Sur ce, bonne nuit !
                Hervé
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M
Aucunement, très cher Pasteur. Surtout, ne vous gênez pas avec moi...
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E
Micky : Le problème n'est pas de croire à l'Assomption ou à l'Immaculée conception, le problème, c'est d'en faire des dogmes, c'est à dire des "vérités obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi", autrement dit d'affirmer "si vous ne croyez pas à l'Immaculée conception, à l'Assomption ou  à la virginité perpétuelle, vous n'êtes pas de vrais chrétiens"... Autant dire que les rédacteurs du Nouveau Testament n'étaient pas de vrais chrétiens puisqu'ils n'y croyaient manifestement pas...Borosil : je ne sais pas quelles traductions vous utilisez mais  II thessaloniciens II, 15 indique bien "xrateite tas paradoseis" ce qui peut tout à fait se traduire par "gardez ferme les traditions" (ou enseignements, mais traditions est une meilleure traduction)Matthieu, n'allez surtout pas croire que vous m'avez offensé en aucune manière, mais dans le cadre d'un dialogue franc, je  n'ai pas vu d'objection à soulever ce qui me gênait dans l'usage que votre Eglise fait de la Tradition... J'espère à mon tour ne pas vous avoir blessé.
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