21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 14:20

Cher Miky,

A travers nombre de tes commentaires, ou certains de tes articles sur ton Blog, tu reviens à plusieurs reprises sur un sujet qui, apparemment te tient à cœur : la « théologie morale de l’Eglise catholique romaine ».

Je n’ai naturellement pas l’intention de répondre en une seule fois à tes innombrables réflexions, notamment sur la question de l’homosexualité qui mériterait un traitement à part, mais de réagir humblement dans un premier temps au petit passage d’un article que tu as écrit sur ton Blog au sujet de l'absolu et du relatif.

Ma réaction, je l’espère, ouvrira des perspectives plus vastes de débat sur d’autres questions d’ordre morales, que je n’ai pas encore abordées sur ce Blog, et pour cause ! Pour un catholique, la morale n’est jamais première, mais seconde. Non pas secondaire ! Seconde. Et c’est par là que je souhaiterais commencer ma réflexion.

Beaucoup assimilent le christianisme à une espèce de moralisme sec, un chapelet de contraintes et d’obligations, un ensemble de préceptes à respecter absolument à peine… de n’être plus « catholique » ! N’emploie-t-on pas d’ailleurs l’expression « pas catholique » pour désigner une attitude… peu orthodoxe sur le plan moral ?

Pour la plupart des gens, le catholique, c’est celui qui pense qu’il faut aimer son prochain, ne pas mentir ni se mettre en colère, qui est serviable, gentil et souriant, qui croit au mariage, à la fidélité et à la famille ; c’est aussi celui qui va à la messe tous les dimanches.

Beaucoup se reconnaissent ainsi catholiques à raison de cet attachement à ce corpus de « valeurs ». Attachement en tout cas à l’essentiel de ces principes généraux, car…

- « tendre l’autre joue » ? On ne va tout de même pas se laisser marcher sur les pieds !

- « Pardonner les offenses » ? Oui, mais jusqu’à un certain point ! Il y a vraiment des choses impardonnables !

- « Aimer ses ennemis ? » Mais nous ne sommes pas Dieu !

- « Pas de sexualité avant le mariage? » Quand même, on est en 2006… Il faut être un peu réaliste !

- « Aller à la messe tous les dimanches ? » On n’est pas des intégristes !

Le reste est à l’avenant…

Bref, pour le « monde », le catholique est celui qui se distingue des autres par son adhésion à une morale. Le catholique « moderne » étant le catholique « modéré » ou « libéral », qui tiendra compte de l’évolution de la société et des mœurs, et s’opposera sur certains points à l’enseignement de l’Eglise Catholique, et de son vieux Pape jugé « rétrograde » ; le « catho-facho » ou « catho-réac » étant celui qui défendra sans nuance les thèses moralistes du Vatican, et essaiera de l’imposer aux autres en affirmant cette morale comme la seule valable, jugeant toute autre opinion inacceptable et intolérable.

Ce Blog me paraît donc le lieu de dire à « ceux qui ne nous connaissent pas », comme dit St Jean, que le catholique n’est pas d’abord attaché à une morale, mais à une personne. A la personne même de Jésus-Christ, vivant aujourd’hui comme hier et pour toujours, et sans qui toute morale serait vaine.

C’est l’amour qui nous donne l’envie d’aimer, non le souci « d’être catholique ». C’est le cœur miséricordieux de Jésus qui nous pousse à faire miséricorde, non notre adhésion au « concept » métaphysique du « pardon des ennemis ». C’est la parole même de Jésus dans les Evangiles qui nous incite à risquer notre réputation pour défendre la vérité sur Dieu et sur l’homme, non une quelconque « réaction » à un système politique donné.

Oui, comme catholiques, nous sommes disciples de Jésus, notre grand Dieu et Sauveur, Lui qui nous a tant aimé, Lui que nous aimons, en qui nous croyons, que nous voulons écouter, et servir, Lui à qui nous voulons donner notre vie, et à qui nous voulons rendre amour pour amour. C’est en Lui que notre vie trouve tout son sens et sa plénitude de joie et d’amour ; c’est sur Lui, sur le roc de sa Parole, que nous voulons fonder toute notre existence.

Être catholique, c’est donc d’abord fondamentalement être chrétien, le terme renvoyant explicitement au Christ lui-même. Jésus est la source de toute la morale chrétienne, qui est d’abord une morale de l’amour absolu, et du don sans retour. La morale sans l’amour, je le dis au risque de choquer, je la rejette pour ma part absolument, je n’y adhère pas, cela ne m’intéresse pas.

Sans l’amour du cœur de Jésus, la morale ne peut qu’être asservissante et culpabilisante, car je suis un homme pécheur. Sans l’amour du cœur de Jésus, la morale est dépourvue d’âme, et ne peut qu’être mon ennemie. Je comprends dès lors que l’on combatte vigoureusement la morale de l’Eglise Catholique, effectivement insupportable à qui n’a pas fait l’expérience de l’amour et de la tendresse de Dieu. Du reste, le Catéchisme de l’Eglise Catholique le reconnaît lui-même : « sans se reconnaître pécheur, l’homme ne peut connaître la vérité sur lui-même, condition de l’agir juste, et sans l’offre du pardon, l’homme ne pourrait supporter cette vérité » (§ 1697).

Une chose est de dire : fais cela, ou sinon, tu seras puni et mis au ban de l’humanité ! Une autre est de dire : fais cela parce que je suis ton Père, que je t’aime, et que je veux ton bonheur : voici le chemin. Dans le premier cas, la seule solution raisonnable pour un homme épris de sa liberté, c’est la rébellion ; dans le second cas, c’est la confiance et l’abandon.

Ce n’est donc que par la bienveillance du Coeur de Jésus que je peux paisiblement grandir sur le difficile chemin de la vie et de l’amour, au prix de quelques chutes certainement, mais avec l’assurance qu’une main secourable se proposera sans cesse à moi pour me relever, patiemment.

Ce n’est qu’avec la lumière du Cœur de Jésus, suivant en cela l’exemple de mes frères aînés les Saints, que je pourrais croire que la vie Evangélique est un authentique chemin de bonheur, et non pas un idéal inaccessible, une utopie ou un « opium ».

Ce n’est qu’avec la puissance du Cœur de Jésus Ressuscité, que je pourrais espérer triompher de tous mes péchés, de ma médiocrité, de ma dureté de cœur, sûr que la Victoire est au bout du chemin, avec la grâce de Dieu.

Ce n’est qu’avec l’Amour du Cœur de Jésus que je pourrais m’aimer moi-même, aimer mes frères, et rendre ainsi un culte spirituel agréable à mon grand et beau Dieu d’Amour.

On le voit donc, le catholique n’est pas d’abord un moraliste : c’est surtout et plus fondamentalement un pauvre pécheur amoureux de son Sauveur ; de Celui qui L’envoie, le Père de toutes miséricordes ; et de Celui qu’Il envoie, l’Esprit de Vérité, qui renouvelle toute chose.

Pour conclure sur ce premier point, je voudrais livrer à ta méditation, cher Miky, un extrait d’une remarquable conférence tenue il y a quelques mois par le Père Olivier Rolland, prêtre de la Paroisse St Léon, sur le thème de la « Bonne Nouvelle du Christ » :

« S’il n’était pas un témoignage sur le Christ, le christianisme ne serait rien d’autre qu’une sagesse parmi d’autres, un message – humanisant, il est vrai – mais rien qu’un message (…).

« Qu’est-ce que cela peut signifier quant à la Bonne Nouvelle ? Que seul le Christ peut nous révéler le chemin de la communion avec le Père. Plus encore qu’il est lui-même ce chemin. Regarder le Christ, c’est apprendre à découvrir le Père ; écouter le Christ, c’est écouter le Père ; suivre le Christ c’est s’approcher du Père. Il est lui-même la Révélation de son Père : il a agi comme son Père agit, parlé comme son Père parle, soulagé comme son Père soulage. Sa vie est le témoignage sur le Père : « qui m’a vu a vu le Père ».

« Il interdit à tout jamais de prendre Dieu pour un concept ; il oblige à tout jamais à considérer Dieu pour ce qu’il est, une personne qui connaît, qui aime, qui s’approche et invite. Et ceux qui s’approchent, il les fait entrer dans la communion.

« Avec le Christ, Dieu a pour toujours un visage humain. Si nous n’avons pas vu le Père, et ne pouvons le voir ici-bas, pourtant nous pouvons le connaître en vérité : il nous suffit de connaître en profondeur le Christ, et par lui, se laisser guider jusqu’à une communion de vie et d’amour. »

(à suivre...)

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

T
mais peut etre que lui se disait la meme chose .qui a raison ?par contre sa me rassure que tu sois pas islamophobe .parceque j en est croiser beaucoup je te fait pas de leche mais je te trouve tres ouvert .ce qui est en accord avec ta religion d ailleursi tout les croyants etait comme toi on aurait moins de prob lolen tout cas merci pour tes reponses et ton ouverture d esprit
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M
Est-ce que les hommes de la caverne de Platon étaient malheureux? Sans doute pas. Mais ils étaient dans la nuit... Ils ignoraient l'existence d'un autre monde, de lumière celui-là, beaucoup plus vaste et magnifique que le leur, clos et obscur. Ils étaient sans doute relativement heureux dans leur petit univers, mais ils ne soupçonnaient pas qu'il existait ailleurs un bonheur encore plus grand...
Tu vois Tyler, je me souviens d'une conversation récente avec un ami musulman. Ses yeux brillaient lorsqu'il me parlait de sa foi. Mais dans mon for intérieur, je ne pouvais m'empêcher de penser en l'écoutant : "Si tu savais combien la vérité est encore plus belle"!...
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T
dans ton temoignage je vois surtout une peur de la mort ( c est pas une moquerie )moi perso quand je vis un bon moment c est "carpe diem"je ne pense pas a ce qui vas etre dans un siecle .ca ne me concerne plus c est le temp de la genration suivante .tu vois je comprend qu on puisse trouver en l idee de jesus un sauveur etcmais c est ce cotes sans lui tu peut pas etre heureux ni libre qui me semble reducteurparcequ en gros ca voudrait dire qu un athee comme moi jn est pas heureux d ailleur quand je dis a un croyant moi ca vassouvent j ai droit a soinon tes malheureux mais tu le sais pasou a tu veut pas admetre que tes malheureuxc est ce cotes la qui me derange
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T
donc ta religion est bien baser sur une peur de la mort .si je comprend bien ton temoignage .moi perso je m estime heureux quand j aprecie une journee je ne pense pas a qu en serat il dans un siecle ?je comprend qu on est la foi en jesus est que vous estimiez qu ils soit votre sauveurmais cette notion sans lui tes triste malheureu et sans morale .ben je trouve ca tres reducteur
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M
Je pense que ce qu'explique le Père Verlinde sur la présence des semences du Verbe dans les autres traditions religieuses répond en partie à ta question.
Pour le reste, oui je le crois et le répète : Dieu seul est le bonheur véritable de l'homme, car l'homme est fait pour l'absolu et l'éternité, et que cet absolu et cet éternité ne se trouvent qu'en Dieu.
L'homme, pour vivre pleinement heureux, a besoin par ailleurs d'être sauvé. Sauvé de son péché, sauvé du poids de la culpabilité, sauvé de sa finitude... Et ce salut est offert par Dieu en Jésus-Christ.
A la question posée par le Pasteur Eric Georges sur son Blog : "Qu'est-ce pour vous le salut?", j'ai répondu ceci (qui devrait par là-même répondre à ta question sur le bonheur en Jésus-Christ) :
"Un jour, cher Pasteur, je me promenai à proximité de la Tour Eiffel. Je contemplais ces visages souriants que je rencontrais, je me nourrissais du rire des enfants et de la douce complicité des amoureux qui déambulaient, main dans la main. Je m’amusai avec les oiseaux… Le soleil brillait de ses mille feux, le ciel était d'un bleu sans nuage, et je percevais au loin le clapotis de la Seine. Un sentiment profond de plénitude et de joie emplissait tout mon être.
"Et puis soudain, une idée m’envahie, atroce : dire que dans un siècle, nous serons tous morts...
"Je m’arrêtai, bouleversé. Oui, dans un siècle, que restera-t-il de ces moments de bonheurs, de ces rires d’enfants, de ces baisers d’amoureux, de ce rayonnement de soleil dans nos cœurs, de ce murmure des eaux dans nos oreilles…
"Et là, du fond de mon cœur me vint un chant de la Communauté de l’Emmanuel, ce chant au doux refrain : « Je suis venu pour la vie, je suis venue pour la vie, je suis venu pour la vie éternelle… »
"Je crois que ce jour là, cher Pasteur, j’ai compris en vérité de quoi Jésus est venu nous sauver..."
http://miettesdetheo.over-blog.com/article-2804518.html
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T
j ai regarder l animation ( j avais deja lus l article et ecouter les emition )je comprend ce qu explique tres justement ce monsieur .pour le detenir la veritee on est daccord  .ce qu il y a et je sais que ce point est delicat vus que c est une des bases de la religion  .c est est il normal de considerer que sans jesus on ne puisse etre heureux ?n y aurait il que ce moyen pour etre heureux?tout les atheee musulman boudhiste serait il malheureux et n on il aucune morale?c etait plus cela le sens de ma question .
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M
Je crois en effet que Jésus-Christ est l'unique vrai bonheur de l'homme, car en Lui se trouve tout ce que à quoi notre coeur aspire profondément : l'Amour éternel pour une vie éternelle.
Sur les autres religions, je t'invite à lire, écouter et méditer l'article suivant :
http://totus-tuus.over-blog.com/article-2949922.html
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T
donc j en reviens a ce que je dit d apres toi une personne qui n hadere pas a tes idees sur le christ .ne peut etre ni heureuse ni avoir une morale ?je trouve ca un peu reducteur .sinon micky tout a fait daccord pour ton argu sur l exemple qui remplace les lois qu ils est censer illustrer
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M
Oui, mais la chose remarquable, c'est qu'il a fallu attendre le Christ pour que l'homme enfin (depuis Adam) soit capable de donner un OUI total à Dieu. Il a donc fallu que ce soit... Dieu lui-même, en personne, qui prenne les choses en mains (si j'ose dire) en Jésus-Christ pour que s'ouvre à nouveau pour l'humanité un chemin vers le Ciel. Non pas donc par les mérites de notre pauvre humanité, mais par la grâce que Dieu nous a faites en Jésus-Christ. Ce n'est qu'en Jésus-Christ (et donc en Dieu) que l'humanité peut devenir vraiment et pleinement humaine (un théologien a même écrit un livre sur ce titre évocateur : "Dieu seul est humain"!)
L'homme seul, livré à ses seules forces, de par la faiblesse de sa nature et la marque du péché originel, est donc condamné à vivre hors-la-loi, sauf à rencontrer sur son chemin le Christ qui non seulement lui montrera la voie qu'Il est Lui-même (en cela je te rejoins), mais lui donnera également la force surnaturelle de s'y engager avec détermination, et de l'aimer. Surtout, il lui donnera de vivre dans la légèreté de l'amour, en le délivrant du poids de sa faute par le don de sa miséricorde. Sans le Christ, la culpabilité de l'homme demeure.
Voilà pourquoi le Christ n'est pas seulement un Maître à penser, un docteur de la Loi, et un modèle de vie (tel un Gandhi, ou un Martin Luther King), mais au sens fort du terme : le SAUVEUR. Celui qui vient nous délivrer de l'oppression du péché, que la loi morale ne fait que manifester.
Voilà pourquoi je considère que la morale sans le Christ ne peut rendre l'homme heureux.
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M
Salut Matthieu,
J'ai du mal à comprendre cette vision des choses... Si le Christ n'était pas venu, que Dieu ne s'était pas révélé dans la Bible, veux-tu dire que tu n'aurais aucune raison objective de te conduire bien ? Que si la toute-puissance t'était soudainement donnée, tu l'employerais à satisfaire égoïstement tes seuls intérêts ?
En essayant de faire un effort d'ouverture vers la vision chrétienne du monde, voilà comment je verrais plutôt les choses :
La loi morale existe, objectivement, à l'exemple du monde extérieur et des lois physiques.
Le Christ est un exemple concret d'application de cette loi morale. Il montre ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.
Un peu comme lorsque l'on donne un cours de sciences : on explique et démontre les lois de la nature. Puis, pour les illustrer, mieux les comprendre, apprendre à les appliquer, on étudie un certain nombre de cas concrets. Mais les exemples sont secondaires.
J'ai l'impression que chez les chrétiens, on se focalise sur l'exemple, sans chercher à comprendre le background dans lequel il s'insère, prend sens...
Amicalement,
Miky
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M
Relis bien Tyler le contexte de la phrase : le catholique n'est pas attaché à une morale, mais à une personne. Pour un catholique, la morale n'est donc pas une fin en soi. C'est Jésus-Christ qui est premier, et non pas la loi qui est seconde.
Nous vivons, nous chrétiens, une relation d'amour avec Jésus-Christ, et non une relation d'obéissance servile à des idéaux ou à quelques préceptes moraux que ce soit. En Jésus-Christ, nous vivons comme des fils, et non comme des esclaves!
C'est donc Jésus-Christ qui est le centre de notre vie chrétienne, parce qu'il est notre bien-aimé Sauveur, Lui qui nous rétablit dans l'Alliance avec Dieu, et parce qu'en en dehors de Lui, comme tu le rappelles fort justement, nous ne pouvons rien faire : ni entendre la Loi, ni la comprendre, ni l'aimer, ni la mettre en pratique, ni obtenir le pardon et la miséricorde divine lorsque nous la transgressons.
Voilà pourquoi je considère que sans le Christ, la vie morale est vaine : sans l'amour du Coeur de Jésus, la loi ne peut conduire qu'au mépris (de ceux qui croient la respecter à l'égard de ceux qui savent la transgresser, on le voit bien dans l'Evangile) et au désespoir (car la loi divine est inaccessible aux seules forces humaines).
Pour recevoir la grâce de vivre de la vie divine dès ici-bas sur cette terre, il y a donc une porte à passer, et cette porte, c'est le Christ.
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T
bon je ne vais pas rebondir sur tout les arguments religieux que tu donne .vus que je ne suis plus religieux (je ne comprendrait jamais d ailleur pourquoi a chaque foi un croyant sort des extraits des "saintes" ecritures comme si c etait une preuve)mais une phrase ma choquer :Jésus-Christ, vivant aujourd’hui comme hier et pour toujours, et sans qui toute morale serait vaine.donc une personne qui ne reconnait pas jesus ne peut avoir de morale?un musulmans un boudhiste un athee n a pas de morale ?(fait amusant j ecoute un de tes liens en radio et un type affirme que sans jesus on ne peut rien faire 1ere partie sur le davinci code )
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M
Cher Sonov, un grand merci pour ton commentaire! Je serais vraiment heureux de dialoguer avec toi sur ce passionnant sujet, par Blog interposé, si tu en es d'accord.
Pour l'heure, je te recommande vivement la lecture des quelques articles relatifs aux "raisons de croire" (que tu trouveras dans la Rubrique "A découvrir" sur la "bande" de droite).
Je me permets également de te renvoyer à mes premiers textes concernant la question de l'existence de Dieu (dans la Catégorie : "Dieu existe-t-il?", toujours sur la "bande" de droite), en espérant qu'ils te donneront de sérieuses raisons de penser... que les choses ne sont peut-être pas aussi évidentes qu'elles n'en ont l'air de prime abord!
Bien amicalement.
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S
Bonjour, je voulais juste non pas reéllement réagir à votre post mais plus vous faire partager ma vision des choses, aussi j'éspère sincèrement que mon commentaire ne vous paraîtra pas des plus déplacés.Pour commencer, je ne suis pas croyant, j'ai en moi l'idée que la mort est la fin de tout et donc qu'il n'y a pas d'après. J'imagine dailleurs assez mal un paradis avec tout le monde (bien que j'adorerais faire la connaissance de Robert Doisneau ou de Georges Brassens).Je vois en la personne croyante, quelqu'un qui a besoin pour justifier son existence de croire en la vie après la mort, et pour agir de façon plus positive (c'est à dire moins égoïste, avec plus de compréhension de l'autre et d'interêt pour autrui) de croire en une superiorité à même de les juger au jour du jugement dernier.Je trouve donc plus noble la personne non croyante qui va agir pour les autres, dans le respect de chacun parce qu'elle "sait" que nulle récompense ne l'attendra après la mort.
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D
bravo pour ce post auquel j'adhère totalement en tant que catholique essayant de défendre son attachement à un être : Dieu par le Christ grâce à son Esprit... et cela a sans doute beaucoup d'implications dans ma manière de me comporter (ma morale !). Le tout est d'accorder aussi sa volonté avec celle de Dieu, et comme il n'est pas toujours évident de savoir ce que Dieu veut pour notre bonheur, je m'en remets souvent à Lui en m'abandonnant à son Eglise qu'il a instituée pour continuer à proclamer ce message d'amour à son peuple...J'attends avec impatience la suite !!!Dunstan
Répondre
M


Merci Dunstan.


 


Dans le même sens, ce discours du Pape Benoît XVI pour la 25e
Journée Mondiale de la Jeunesse. 



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