Pour Dan BROWN, Marie Madeleine serait l’incarnation du « Graal » et du « Féminin sacré ».
Il y a plus riche encore que l’histoire de Marie-Madeleine : celle de la Vierge Marie, grande oubliée du Da Vinci Code.
Dan Brown ne l’évoque quasiment pas. « Les premiers dirigeants de l’Eglise chrétienne ont trompé leurs fidèles par des mensonges qui rabaissaient la femme en faveur de l’homme » (Chapitre 47), explique-t-il.
Il ajoute : « Le Féminin sacré a donc été diabolisé, considéré comme impur. C’est l’homme, et non pas Dieu, qui a inventé le péché d’Eve, celle qui a croqué la pomme et provoqué la chute de l’humanité. Le femme, autrefois donneuse de vie, est ainsi devenue l’ennemie de la foi. » (Chapitre 56).
Et pourtant, pas un homme, pas un saint n’atteint le rang de la Vierge Marie, dans le cœur de Dieu comme dans celui des croyants.
Avec la belle figure de Marie, toute la thèse du complot machiste et antiféministe de Dan Brown tombe à l’eau d’un seul coup.
Elle était toute trouvée, la figure du féminin sacré, non ?
(Lu dans le numéro spécial de Il est vivant! du mois de mai 2006 consacré au Da Vinci Code, sous la plume de Marine Soreau.)