Comme nous l'avons dit hier, nous ne savons ni le jour ni l’heure de la fin du monde. Et il ne nous appartient pas de le savoir (cf. Ac 1. 7).
Quelle attitude alors adopter face aux prétendues "prophéties" annonçant la fin du monde pour 2012 ?
Eh bien, celle que nous commande Jésus dans son Evangile.
Il ne s’agit pas de hausser les épaules avec dédain, en se disant que tout cela n’est pas vrai, que la date de la fin du monde est de toute façon imprévisible.
Il s’agit de se rappeler les paroles du Seigneur à ce sujet : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte (…) que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste » (Lc 21. 34).
Si nous n’y prenons garde, dit Jésus, la fin du monde nous prendra par surprise. Et nous risquerions de ne pas être prêts… Jésus nous exhorte donc à veiller.
Non pas rejeter d’un revers de manche les prétendues prophéties sur la fin du monde. Mais veiller. Nous tenir prêts, en tenue de service. Garder notre lampe allumée (cf. Lc 12. 35). Car la fin du monde est peut-être pour ce soir.
Elle aura peut-être lieu le 21 décembre 2012. Peut-être après – en 2013, ou dans plusieurs siècles. Peut-être avant aussi. Nous n’en savons rien. Mais si nous écoutions vraiment Jésus, nous devrions vivre chaque jour comme s’il était le dernier.