Il y a 5 ans, en février 2006 :
- Je poursuivais, le 1er février, mon commentaire de la première Encyclique de Benoît XVI "Deus Caritas Est" : "L'amour de Dieu n'est pas quelque chose d'anecdotique, de secondaire, c'est le coeur du coeur de la Révélation divine. On ne peut rien comprendre à la foi chrétienne, ni à la morale chrétienne, si l'on oublie que l'homme est appelé à une relation personnelle avec un Dieu qui est Amour (...). Seul l'Amour mérite d'être écouté et suivi ; seul l'Amour est digne d'amour (...). La morale chrétienne n'est rien d'autre que le débordement d'amour de l'homme envers son Dieu à qui il offre et consacre sa vie".
- Le 5 février, je découvrais avec émerveillement la possibilité d'insérer sur le blog des documents audios, et publiais ainsi mon premier document sonore (devenu vidéo) : un extrait du discours du Pape Jean-Paul II prononcé au Parc des Princes en 1980, sur la jeunesse et la sexualité.
- le mois de février était marqué également par un évènement d'actualité : la polémique née de la publication d'images caricaturant Mahomet, que les musulmans vénèrent comme un prophète. Je me faisais l'écho de la position, exprimée par les plus hautes autorités du Vatican, les 6 et 7 février (ici et là), selon laquelle : "Le droit à la liberté de pensée et d'expression, affirmé dans la Déclaration des Droits de l'homme, ne peut pas impliquer le droit d'offenser le sentiment religieux des croyants" (J. Navarro Valls, porte-parole du Saint-Siège). "Nous ne devons pas sous-estimer l'amour et le respect que les musulmans ont pour leur prophète Mahomet. C'est une référence très importante pour eux, et donc, il ne peut pas être méprisé ou ridiculisé. Je crois qu'il faut comprendre cela (...). Je crois [toutefois] que l'offense à la sensibilité religieuse ne justifie pas une réaction violente" (Mgr Michael Fitzgerald, président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux). "La culture occidentale doit trouver une limite à sa prétention de faire de la liberté un absolu (...). La liberté est une grande valeur, mais doit être partagée, pas unilatérale." (Cardinal Achille Silverstrini, préfet émérite de la Congrégation pour les Eglises orientales)
- Le 7 février, je publiais ce beau texte anonyme, déchiffré sur un calvaire flamand de 1632 : "Je suis la Lumière, et vous ne me voyez pas...." Anne-Sophie, que nous avons déjà rencontrée le mois précédent, me postait ce commentaire : "Il ne faut pas reprocher [à Dieu] ses malheurs, mais quand vous priez Dieu et qu'il ne fait rien, alors vous n'avez plus envie d'y croire". Je lui répondis alors : "Faut-il cesser de croire au soleil lorsque le ciel est couvert de nuages? Un enfant doit-il cesser de croire en la bonté de ses parents lorsque ceux-ci ne font pas ce qu'il demande? Suis-je au service de Dieu... ou bien est-ce Dieu qui est à mon service?... Il y a tellement de gens qui prient le Notre Père ainsi : "Père, que ma volonté soit faite"...
- 11 février 2006 : je postais une très belle réflexion du P. Hervé Soubias sur la question que tout le monde se pose un jour : "Si Dieu existe, pourquoi le mal?"
- Le 12 février, je rendais hommage aux deux grands témoins du Christ que furent pour moi mon professeur de CM1 et l'aumônier de mon école primaire - à l'humble témoignage desquels je dois d'avoir eu mon premier "contact" personnel avec Jésus.
- Les 14 et 18 février, nous réfléchissions (ici et là), avec les paragraphes 4 et 5 de l'Encyclique "Deus Caritas Est" du Pape Benoît XVI, sur la sexualité humaine dans le plan de Dieu. "L'homme doit s'efforcer de soumettre sa propre nature aux instances de sa volonté, selon le projet créateur de Dieu, afin d'humaniser cette nature sauvage et hostile, et en faire une offrande eucharistique au Seigneur".
- Le 19 février, j'abordais le sujet du célibat des prêtres, sur lequel j'étais fréquemment interpellé par mes lecteurs. J'évoquais particulièrement les racines scripturaires de cette discipline ecclésiastique de l'Eglise latine - sur laquelle elle ne reviendra jamais, selon moi.
- Le 21 février, je m'efforçais de comprendre, à la lumière de l'Ecriture Sainte, pourquoi tant de nos prières ne sont pas exaucées.
- A noter, en commentaire de mon article du 24 février, la première intervention de Miky - qui allait devenir mon principal contradicteur (athée) au cours des deux années suivantes.
- Le 25 février, nous méditions sur le 7e paragraphe de l'Encyclique "Deus Caritas Est", et sur la forme d'amour la plus élevée, la plus sublime : l'agapè - "L'amour est fait pour être partagé, c'est-à-dire donné et reçu ; sans ce double mouvement réciproque d'offrande et d'accueil, d'accueil et d'offrande, la circulation de l'amour ne peut se faire, et la sève ne pouvant se diffuser, il ne peut pas porter de fruits".
- Le 26 février enfin, nous commençions notre réflexion sur l'existence de Dieu par un article introductif - qui suscita notre premier échange avec Miky sur le thème de la rationalité de la foi. Miky réagissait en particulier à cette citation de André Valenta, que je reprenais à mon compte : "Nier Dieu est devenu moins rationnel que croire en Lui". A noter (à l'attention de tous ceux qui sont tentés de penser, peut-être, que tous ces débats et discussions ne servent à rien ; qu'ils sont dialogue de sourd), le merveilleux commentaire de "notre" Anne-Sophie (avec laquelle nous avions eu un très bel échange le mois précédent) : "Vous m'avez réconcilié avec la religion"...