Dimanche 29 mai 2011 – 6e dimanche de Pâques (Année A)
Première lecture : Actes 8. 5-8. 14-17
Psaume 65
« Béni soit Dieu qui n'a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour »
Deuxième lecture : 1 Pierre 3. 15-18
« Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en vous »
Evangile : Jn 14. 15-21
« Celui qui a reçu mes commandements et qui y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime »
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Message audio du Pape : 2011
Regina Caeli du Pape : 2008 - 2011
Homélie du Père Walter Covens : 2008
Homélie du Frère Dominique (Famille de Saint Joseph) : 2011
Audio de Radio Vatican : 2011
Ce que l’Evangile nous dit et me demande
L'Esprit Saint nous console et nous rend capable de consoler les autres (P. Raniero Cantalamessa)
Où s'en va l'humanité? Jésus l'a fait connaître : vers le Père (P. Pierre Desroches, de Montréal)
Devenir instrument de la grâce (P. Nicolas)
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« Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous » (Jn 14. 18)
« De cette promesse de Jésus, il ressort nettement que la présence de l'Esprit au coeur ne viendra pas seulement remplacer sa présence personnelle, mais bien la rendre, la renouveler au plus intime : "Je viendrai à vous... Je serai avec vous, parce que je vivrai et vous vivrez..." Une telle présence est préférable à celle que les Apôtres ont connue jusqu'ici, c'est pourquoi il est bon que Jésus parte. » (Jean Lafrance, Persévérants dans la prière, commentaire du Veni Sancte et du Veni Creator)
« Le Saint Esprit nous console particulièrement en trois choses. Premièrement, dans l'incertitude de notre Salut, qui est terrible... Nous ne pouvons mériter la persévérance finale, si la direction et la protection de Dieu nous manquent... C'est cette incertitude qui fait trembler les Saints : mais dans cette peine, le Saint Esprit nous console ; étant l'Esprit d'adoption des enfants de Dieu, et, comme dit Saint Paul, le gage et l'assurance de l'héritage céleste. Quand on a reçu le gage, et qu'on a eu quelque connaissance expérimentale de Dieu, il est assez rare qu'on vienne à se perdre. Le Saint Esprit rend aux âme ferventes et fidèles un témoignage intérieur de ce qu'elles sont à Dieu et de ce que Dieu leur est ; et ce témoignage bannit leur crainte et fait leur consolation.
« Secondement, le Saint Esprit nous console dans les tentations du démon, et dans les épreuves et les afflictions de cette vie. L'onction qu'il répand dans les âmes les anime, les fortifie, les aide à remporter la victoire : elle adoucit leurs peines et leur fait trouver des délices dans les croix.
« Troisièmement, le Saint Esprit nous console dans l'exil où nous vivons ici-bas, éloignés de Dieu. Ce qui cause aux âmes saintes un tourment inconcevable ; car ces pauvres âmes sentent en elles ce vide comme infini que nous avons en nous, et que toutes les créatures ne peuvent remplir, qui ne peut être rempli que par la jouissance de Dieu : tandis qu'elles en sont séparées, elles languissent et souffrent un long martyre, qui leur serait insupportable sans les consolations que le Saint Esprit leur donne de temps en temps. Toutes celles qui viennent des créatures ne servent qu'à augmenter le poids de leurs misères. J'ose bien assurer, dit Richard de Saint Victor, qu'une seule goutte de ces divines consolations peut faire tout ce que tous les plaisirs du monde ne sauraient faire. Ceux-ci ne peuvent rassasier le coeur ; et une seule goutte de la douceur intérieure que le Saint Esprit verse dans l'âme la ravit hors d'elle, et lui cause une sainte ivresse » (Père Louis Lallemant, Doctrine spirituelle, Collection Christus).