11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 17:53

Nous l’avons vu abondamment ces dernières semaines : la question de l’existence de Dieu n’est pas, en toute rigueur pour l’Eglise, objet de foi, mais bien de croyance rationnelle. C’est pourquoi il nous faut distinguer la foi, qui est la réponse personnelle et existentielle de l’homme à Dieu qui se révèle, et la croyance en l’existence de Dieu, qui relève davantage de la connaissance rationnelle à laquelle chacun peut parvenir au moyen d’un raisonnement métaphysique, par l’effort de son intelligence naturelle, indépendamment de la Révélation (si ce n’est tout de même la révélation que Dieu fait de lui-même… dans la Création, qui est la première de Ses grandes manifestations aux hommes).

Autrement dit, comme disait Voltaire : « Il m'est évident qu'il y a un Être nécessaire, éternel, suprême, intelligent ; ce n'est pas de la foi, c'est de la raison. »

C’est pourquoi l’Eglise tient tant à s’adresser à l’intelligence des hommes, et non pas seulement à leur sensibilité ou leur émotion ; elle pense, à la suite du judaïsme orthodoxe, que l’intelligence humaine est faite pour connaître la vérité, objet de son désir le plus profond, et qu’elle est capable d’y parvenir simplement, par l’usage de ses facultés naturelles.

L’Eglise confère ainsi la plus haute valeur à la raison humaine contre tous ceux qui la déprécient et dévalorisent. Elle enseigne avec force que l’homme est capable d’accéder à la connaissance du vrai, de ce qui existe, par l’usage de sa raison et de son intelligence. Elle sait bien à ce sujet que la raison a vocation à acheminer l’homme vers la foi, qu’elle est faite pour la foi, qu’elle dispose l’homme à la foi, et que l’on ne peut construire une foi solide sans la raison.

En ce sens, l’Eglise catholique est authentiquement rationaliste. Car en reconnaissant à la raison humaine le pouvoir d’aller jusqu’au bout de son désir profond, de son désir naturel qui est de connaître la vérité, l’Eglise professe une doctrine rationaliste, au sens vrai du terme. Et chose curieuse : elle semble être la seule au monde, avec le judaïsme dont elle est issue… Elle seule, en effet, cultive un tel optimisme sur la raison humaine, sur sa valeur, sa puissance et ses capacités. L’Eglise catholique paraît donc occuper seule aujourd'hui le terrain du véritable rationalisme, et en avoir le quasi-monopole… « faute de combattants » dirais-je.

L’on objectera qu’il existe des « rationalistes » athées, des « ligues » ou des « unions » rationalistes en dehors du christianisme. Certes. Mais à y bien regarder, on sera frappé de constater que ces rationalistes-là ne croient pas la raison capable d’atteindre la vérité objective, et d’apporter des réponses satisfaisantes et définitives aux problèmes métaphysiques qui se posent à l’esprit humain, dont la question de l’existence de Dieu. Le mot « métaphysique » leur donne même des boutons. Ils considèrent en général soit que ces questions ne se posent pas, soit qu’elles sont « insolubles » ; ils limitent en tous les cas le champ de la pensée rationnelle aux seuls domaines des sciences expérimentales. Leur rationalisme est donc un rationalisme imparfait, inachevé.

A l’opposé de ce rationalisme se trouve une pensée « irrationaliste », qui est tout près d’affirmer que la raison est mauvaise, que le rationalisme est mauvais, que la rationalité est mauvaise. Elle affirme en tout les cas, depuis Luther, que la raison humaine est impuissante. Contre ce pessimisme, l’Eglise catholique enseigne avec constance l’excellence de la raison humaine, la puissance de l’intelligence humaine, et sa haute dignité. Et encore une fois, elle apparaît bien seule…

On remarquera avec amusement que les partisans de cet irrationalisme affirment s’en remettre exclusivement à la Révélation, alors que c’est la Bible elle-même qui enseigne précisément la possibilité pour l’intelligence humaine de connaître avec certitude l’existence de Dieu à partir de ses œuvres…

(à suivre…)

Partager cet article
Repost0
Publié par Matthieu BOUCART -
commenter cet article

commentaires

B
<br /> <br /> Pour mon frère Matthieu Broncart, à toutes fins utiles, je te<br /> renvoie à ces petits travaux où je me mesure aux pires mécréants de ce siècle !...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A l'indépendant  Dialogues  Science et religion, par Jean Bricmont<br /> <br /> <br /> dimanche 4 mai 2008<br /> <br /> <br /> Science et religion, par Jean<br /> Bricmont http://www.pseudo-sciences.org<br /> <br /> <br /> Science et religion : l’irréductible antagonisme par Jean Bricmont - Sur<br /> <br /> <br /> Impostures matérialistes I.<br /> <br /> <br /> Pierre BOTHY   Philosophe socialiste et écologiste chrétien.<br /> <br /> <br /> Escroqueries et impostures intellectuelles de la science dans l’optique faussée de<br /> toutes les formes de matérialisme et d’athéisme.<br /> Par votre humble Serviteur Pierre Bothy.<br /> <br /> Désolé de vous contredire chers amis philosophes de l’Université « libre » de Bruxelles, il n’existe absolument<br /> aucun antagonisme entre Religion et « Science » dans une optique saine de la Spiritualité.<br /> Car en fait d’ « imposture » les scientifiques athées en sont les Champions !...<br /> <br /> <br /> Voir suite dans www.alaindependant<br /> <br /> <br /> Science et foi. Réponse à Michel Thys I<br /> <br /> <br /> Pierre BOTHY                          Philosophe socialiste et écologiste chrétien.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
Dans son reponse a Matthieu, Miky soutient trois thèses qui me semblent à tout point impossibles:<br /> 1. On ne peut connaître aucune verité absolue (absolument vrai, je crois qu'il veut dire). MAIS Miky prétend lui-même d'énoncer une proposition absolument vrai, car si sa thèse n'est pas absolument vraie, alors il dévrait y avoir d'autres thèses absolument vraies...<br /> 2. La raison peut elle même s'imposer des limites. MAIS aucune faculté ne peut se limiter soi même parce-que pour cela faire elle dévrait voir au-délà de ses proppres limites; dans le préface du Tractatus Wittgenstein remarque que la pensée ne peut imposer des limites à la pensée...<br /> 2. La raison a une origine naturelle, elle est issue de l'évolution biologique et la connaissance de l'histoire evolutive humaine doit permettre de rendre compte de son pouvoir et ses limites. MAIS on ne peut naturaliser la raison sans lui faire perdre sa validité ideale, sans laquelle on ne pourrait plus argumenter, même en faveur du naturalisme. <br /> Les thêses de Miky font ainsi un beau exemple de théorie qui se falsifie soi même...<br /> C'est au moins ce qui me semble...<br />  <br />  
Répondre
M
Merci Miky pour ce nouveau post sur ton Blog.<br /> Je t'y répondrai également d'ici quelques jours au moyen d'un article.
Répondre
M
J'ai repris et peaufiné mon commentaire à travers un nouvel article : http://metazet.over-blog.com/article-6000184.html
Répondre
G
 Monsieur l'Administrateur :  Permettez-moi d'attirer votre attention sur la série d'articles commencée sur mon blog de réflexion :LES CATHOLIQUES FRANCAIS : UNE ESPECE EN VOIE DE DISPARITION ? ,tout en poursuivant mon étude de l'Islam et en distrayant, je l'espère, mes lecteurs avec un peu d'humour :QUAND LA BAUDRUCHE SE DEGONFLERA (Marie-Ségolène, bien sûr),et QUAND LA GIROUETTE S'EPUISERA ( Nicolas, cela va de soi).                http://fxgg.over-blog.comSi ce blog retient votre attention, merci de le faire connaître. Cordialement, François-Xavier GELIN
Répondre
M
Erratum :<br /> Plutôt que :<br /> "On essaye de prouver cette loi en disant que, s'il n'en était pas ainsi, le corps devrait dévier, soit à droite, soit à gauche, et qu'il n'y a pas de raison pour qu'il dévie dans un sens plutôt. Non pas celui de Leibnitz, mais le principe ainsi appelé communément par les mathématiciens que dans l'autre."<br /> Il faut lire :<br /> "On essaye de prouver cette loi en disant que, s'il n'en était pas ainsi, le corps devrait dévier, soit à droite, soit à gauche, et qu'il n'y a pas de raison pour qu'il dévie dans un sens plutôt que dans l'autre."<br /> Le texte parasite est une note de bas de page qui s'est accidentellement inséré dans le corps de texte de mon copié/collé.
Répondre
M
Source : http://classiques.uqac.ca/classiques/Mill_john_stuart/systeme_logique/livre_5/systeme_de_logique_5.pdf<br />  
Répondre
M
Matthieu,<br /> Dans cet article, tu soutiens deux thèses distinctes que je me permets de contester :1°) La raison humaine peut connaître une vérité absolue et définitive ;2°) L'usage correct de la raison humaine conduit à l'affirmation de l'existence de Dieu.<br /> 1°) Un rationnalisme conséquent peut fort bien, il est vrai, partir d'une attitude de confiance absolue en la capacité de la raison à accéder à la vérité. Mais c'est précisément pour cela que dans un second temps, ce rationnalisme devra se faire modeste, car c'est la raison elle-même qui viendra lui affirmer ses limites. Ainsi, la raison nous permet de comprendre que notre cerveau est le produit contingent d'une évolution biologique orientée par la pression sélective du milieu en direction d'une adaptabilité accrue. Mais cette adaptabilité (relative au contexte) n'est en aucune manière garante d'une infaillibilité de la raison dans sa quète de la vérité, et au contraire, l'observation de l'entendement limité (mais néanmoins adapté à leurs conditions de vie) des autres êtres vivants nous incite à la modestie quant à nos propres capacités à appréhender de manière absolue et définitive la vérité. En voulant maintenir une confiance absolue en une raison toute-puissante, l'Eglise romaine ne tient pas compte des résultats fournis par la raison, et donc déroge aux principes de cette dernière.<br /> 2°) Sur ce point, nous avons déjà longuement discuté. Toute connaissance est au moins une croyance, vraie et justifiée. Elle s'inscrit dans un certain système de connaissances interconnectées entre elles et fondée sur des principes justificatifs de base qui ne peuvent bien évidemment pas trouver de justification à l'intérieur de ce système et ne sont donc pas des connaissances à proprement parler, mais plutôt des "croyances proprement basiques" ainsi que les qualifie l'épistémologue réformé et apologète chrétien Alvin Plantinga. Donc de deux choses l'une : ou bien la croyance en Dieu appartient à ces "croyances proprement basiques" comme le soutient par ailleurs Alvin Plantinga ; ou bien il existe une ou plusieurs "croyances proprement basiques" non-théistes qui permettent (a priori ou a posteriori) d'inférer le théisme (c'est la thèse évidentialiste théiste : Aristote, St Thomas d'Aquin, Richard Swinburne, etc.) ou bien il n'existe pas de "croyances proprement basiques" non-théistes qui permettent (a priori ou a posteriori) d'inférer le théisme (c'est la thèse évidentialiste agnostique), ou bien il existe des "croyances proprement basiques" qui permettent d'inférer (a priori ou a posteriori) l'athéisme (c'est la thèse évidentialiste athée). Olivier remarque que le "principe de raison suffisante" est requis pour pouvoir inférer l'existence de Dieu selon la méthode évidentialiste a posteriori. Cela me semble correct. Toutefois, je met en doute la validité de ce principe : il n'y a pas forcément, pour toute chose qui existe de telle manière, une raison suffisante qui permette de rendre compte du fait que cette chose existe et qu'elle soit comme elle est.<br /> Voici ce qu'en dit John Stuart Mill (John Stuart Mill [1843], Système de logique déductive et inductive. Livre V, 1865) :<br /> <br /> "§ 5. Sophisme de la raison suffisante<br /> § 5. - En continuant l'énumération des sophismes à priori et en cherchant à les grouper, autant que possible, d'après leurs affinités naturelles, nous arrivons à un troisième, qui est dans une relation aussi étroite avec une des variétés du premier que celui-ci avec le second. Ce sophisme consiste aussi à attribuer à la nature des incapacités correspondantes à celles de notre intelligence; mais au lieu de prétendre que la nature ne peut pas faire une chose parce que nous ne concevons pas qu'elle puisse se faire, il va jusqu'à dire que la nature doit faire une chose particulière uniquement parce que nous ne voyons pas pourquoi elle ne la ferait pas. Quelque absurde que cela paraisse, ainsi crûment exprimé, c'est un principe reçu parmi les savants pour démontrer à priori les lois des phénomènes physiques. Un phénomène doit suivre une certaine loi parce que nous ne voyons pas de raison pour qu'il s'écarte de cette loi dans un sens plutôt que dans un autre. C'est là ce qu'on appelle le principe de la Raison Suffisante ; et les philosophes se flattent de pouvoir à son aide établir, sans recours à l'expérience, les vérités les plus générales de la physique expérimentale. Prenons, par exemple, deux des lois les plus élémentaires de toutes, la loi d'inertie et la première loi du mouvement. Un corps en repos ne peut pas,assure-t-on, commencer à se mouvoir à moins d'être influencé par une force extérieure, parce que, s'il le faisait, il faudrait qu'il se mût soit en haut, soit en bas, soit en arrière, soit en avant, etc. Or, si aucune force extérieure n'agit sur lui, il n'y a pas de raison pour qu'il se meuve plutôt en haut qu'en bas ou en bas qu'en haut, etc. Ergo il restera immobile. Ce raisonnement est, je pense, complètement sophistique, comme l'a, du reste, montré avec autant de justesse que de pénétration le Dr Brown, dans son Traité sur la Causalité. Nous avons remarqué précédemment que chaque sophisme peut être rapporté à des genres différents, suivant les différentes manières de compléter les pas supprimés du raisonnement ; et celui-ci en particulier peut, si l'on veut, être pris pour une petitio principii. Il suppose qu'il ne peut y avoir d'autre « raison suffisante » du mouvement d'un corps dans une direction quelconque que l'action d'une force extérieure. Mais c'est là justement ce qu'il faudrait prouver. Pourquoi pas une force interne? pourquoi pas une loi de la nature même de la chose? Si ces philosophes jugent nécessaire de prouver la loi d'inertie c'est sans doute parce qu'ils ne trouvent pas qu'elle soit évidente de soi; ils devraient donc penser que, avant toute preuve, la mise en mouvement d'un corps par une impulsion interne est une hypothèse admissible. Mais alors pourquoi ne pas admettre aussi l'hypothèse que cette impulsion interne agit naturellement clans une direction donnée et non dans une autre? Si le mouvement spontané était la loi de la matière, pourquoi pis un mouvement spontané vers le soleil, vers la terre ou vers le zénith? ou, comme le supposaient les anciens, vers des lieux particuliers de l'univers suivant chaque espèce de corps? Assurément, on ne peut pas être reçu à dire que la spontanéité de mouvement est croyable en elle même, mais incroyable si on le suppose avoir lieu dans une direction déterminée. De fait, si quelqu'un préférait dire que tout corps non retenu se met en mouvement tout droit vers le pôle nord, il pourrait tout aussi bien prouver sa thèse par le principe de la Raison Suffisante. De quel droit suppose-t-on que l'état de repos est particulièrement celui qui ne peut être changé que par une cause spéciale? Pourquoi pas l'état de mouvement et d'une espèce particulière de mouvement? Pourquoi ne dirions nous pas que l'allure naturelle d'un cheval abandonné à lui-même est l'amble, parce que autrement il devrait aller au trot, au galop, ou ne pas bouger, et que nous ne voyons pas de raison pour qu'il fasse une de ces choses plutôt que l'autre? Vouloir que cet emploi de la Raison Suffisante ne sont pas légitime, tandis que l'autre l'est, c'est dans la supposition tacite que l'état de repos est plus naturel à un cheval que l'amble. Si cela signifie que c'est là l'état où se mettra le cheval abandonné à lui même, c'est précisément ce qu'il faut prouver; et si ce n'est pas là le sens de l'assertion, elle ne peut plus vouloir dire qu'une chose, c'est que l'état de repos est l'état le plus simple, et, par conséquent, celui qui est le plus conforme à la nature des choses ; ce qui constitue un des sophismes ou préjugés naturels précédemment examinés. Et de même pour la Première Loi du Mouvement qu'un corps une fois mû et abandonné à lui-même continuera d'aller uniformément en ligne droite. On essaye de prouver cette loi en disant que, s'il n'en était pas ainsi, le corps devrait dévier, soit à droite, soit à gauche, et qu'il n'y a pas de raison pour qu'il dévie dans un sens plutôt. Non pas celui de Leibnitz, mais le principe ainsi appelé communément par les mathématiciens que dans l'autre. Mais qui peut savoir, avant l'expérience, s'il y a ou non une raison pour cela ? Pourquoi ne serait-il pas de la nature des corps, ou de certains corps, de s'écarter de la ligne droite ? ou, si l'on aime mieux, d'aller vers l'est ou le sud? On a cru longtemps que les corps (les corps terrestres au moins) avaient une tendance naturelle à se diriger en bas, et il n'y a absolument rien à objecter à cette hypothèse, si ce n'est qu'elle est fausse. La prétendue preuve de la loi du mouvement est même plus mauvaise que celle de la loi d'inertie; car elle implique une contradiction flagrante. En effet, elle admet que la continuation du mouvement dans la direction imprimée est plus naturelle que sa déviation à droite ou à gauche, et elle nie que l'une de ces alternatives puisse être plus naturelle que l'autre. Toutes ces prétentions imaginaires de pouvoir connaître autrement que par l'expérience ce qui est ou n'est pas naturel sont, en somme, tout à fait futiles. La preuve réelle, et la seule, des lois du mouvement ou de toute autre loi du monde, est l'expérience : c'est simplement qu'aucune autre supposition n'explique ni n'est conciliable avec les faits de la nature universelle. De tout temps les géomètres ont été exposés au reproche de vouloir prouver les faits les plus généraux du monde extérieur par (les raisonnements sophistiques, pour éviter d'en appeler au témoignage des sens. Archimède, dit le professeur Playfair, établit quelques-unes des propositions fondamentales de statique « sans emprunter aucun principe à l'expérience, et il arrive à ses conclusions en raisonnant entièrement à priori. Ainsi, il établit que des corps égaux placés aux extrémités des bras égaux d'un levier se feront équilibre; et qu'un cylindre ou un parallélipipède de matière homogène restera en équilibre à son centre de grandeur. Or, ces propositions ne sont pas des inférences de l'expérience; ce sont, à proprement parler, des conclusions déduites du principe de la Raison Suffisante. » Et même encore aujourd'hui, il y a peu de géomètres qui ne croient qu'il est plus scientifique d'établir ces prémisses de cette manière que de fonder leur preuve sur l'expérience familière à laquelle on peut avoir recours dans les cas en question."<br /> Amicalement,<br /> Miky
Répondre
Y
Excellent ! Post qui est important à souligner et a faire connaitre en nos temps... Je pense que Benoît XVI en reparlera très bientôt au Brésil face au drame évangélique... +
Répondre
M
Cher Pasteur,<br /> La plupart des sujets que vous évoquez dans votre commentaire ont déjà fait l'objet d'un remarquable débat entre nous. Permettez-moi d'y renvoyer mes lecteurs :<br /> http://totus-tuus.over-blog.com/article-4295842-6.html
Répondre
E
C'est quand même un bel exemple de lecture à la fois fondamentaliste et partielle de la Bible. D'une part, il me paraît assez peu raisonnable de ne pas tenir compte qu'à l'époque de la rédaction des textes, l'athéisme n'existait pas. Il s'agissait donc moins de prouver l'existence d'un dieu (qui,effectivement, paraissait une existence) que d'affirmer qu'il n'y en avait qu'un seul... Navré, mais je crois qu'il est impossible aujourd'hui de voir le monde comme le voyait nos ancêtres.  A mon avis, vous faites une très mauvaise lecture des théories de l'évolution dlorsque vous prétendez qu'elles confirment votre point de vue. Je connais moins le domaine de l'astronomie, mais je sais que là aussi, ces spécialistes parlent aujourd'hui de plus en plus d'un univers qui est appelé à disparaître. Bref, je ne vois pas très bien comment un monde basé sur la prédation et l'extinction (c'est le monde que nous montrent de plus en plus les progrès de la raison humaines) peut nous révléer l'amour et la bonté d'un Dieu créateur au sens où vous semblez encore l'entendre...De plus, "je suis la vérité" dit Jésus Christ, la vérité objective n'est donc pas seulement ce Dieu créateur célébré par les juifs orthodoxes, elle est le crucifié qui est folie aux yeux du monde (I corinthiens I et II) (par la même occasion, jetez donc un coup d'oeil à Job ou à l'Ecclesiaste...Quant à l'accusation lancée à Luther et aux protestants, elle est carrément mensongère. Les protetsants n'ont jamais fait l'impasse sur la pensée, l'intelligence et la réflexion. Ils se contentent d'en rappeler les limites... Bref, d'avoir un peu d'humilité...
Répondre

Présentation

  • : Totus Tuus
  • : A Jésus par Marie - Un site catholique pour apprendre à connaître et aimer Dieu de tout son coeur et de toute son intelligence.
  • La Lumière du Monde
  • Contact

Cher ami lecteur, tu es le e visiteur. La Paix soit avec toi. 

Ecouter un enseignement sur la foi catholique

Vous rendre sur le blog ami dédié à Claude Tresmontant

Visiteurs actuels