Chers amis lecteurs,
En ce jour où la France entière va vibrer à l'occasion du match France - Portugal de demi-finale de la Coupe du Monde de Football, je vous propose de méditer cet admirable texte écrit par RV, et publié sur le site "Chère Gospa" du Groupe de prière Marie Reine de la Paix.
Il n'est pas facile de prier dans les moments de souffrance car nous sentons que nos problèmes occupent la place centrale, en nous. Il nous faut alors faire des efforts particuliers pour nous recentrer sur Dieu.
Cela peut paraître surprenant, mais, parfois, il est également difficile de prier quand nous avons des moments de grande joie.
Après une victoire de l'équipe de France de football en coupe du monde, par exemple, les images du match et la joie des supporters peuvent rester très longtemps présentes dans notre esprit ; un peu comme un film qui ne cesse de défiler intérieurement. Tant et si bien que nous pouvons avoir du mal à nous concentrer sur Dieu et sur les intentions que nous voulons lui présenter. Attention, dans ces cas-là, de ne pas succomber à la tentation de nous éloigner de la prière !
En effet, il ne faut pas oublier que la vraie joie vient par la prière, justement, et non pas par le sport. La joie de la victoire sportive est belle et forte, certes, mais elle n'en demeure pas moins passagère. Très vite, de nouvelles compétitions arrivent et les titres de champions sont remis en jeu. Et quand une autre équipe ravit la place d'honneur que nous occupions, alors notre victoire n'est plus qu'un souvenir. Elle devient un peu comme un vestige du passé qui nous tire de plus en plus en arrière dans le temps à chaque fois que nous y pensons.
Non, vraiment, il n'y a que la prière qui puisse nous conduire vers une joie actuelle, constante, durable, profonde… Et c'est là une joie que rien ne peut menacer car elle dépend uniquement de Dieu et des efforts que nous mettons en œuvre pour l'accueillir.
Alors, faisons bien attention de ne pas abandonner la prière pendant les périodes de compétitions sportives. Cela nous aidera à apprécier les victoires à leur juste valeur, quand elles arriveront, et à ne pas nous sentir totalement "orphelins" quand la compétition sera terminée… ou quand d'autres équipes que la nôtre monteront à leur tour sur la plus haute marche du podium !