Dimanche 20 mars 2011 – 2e dimanche de Carême (Année A)
Le combat spirituel (2) : les épreuves, un chemin de croissance
Première lecture : Genèse 12. 1-4a
Psaume 32
« Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi »
Deuxième lecture : 2 Thimothée 1. 8b-10
« Prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Evangile »
Evangile : Matthieu 17. 1-9
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le »
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Message audio du Pape : 2011
Angelus du Pape : 2008 - 2011
Homélie du Père Walter Covens : 2008 - 2011
Homélie de Frère Dominique (Famille de Saint Joseph) : 2011
Audio de Radio Vatican : 2011
Ce que l’Evangile nous dit et me demande
Les lettres d'amour du Christ sont l'Evangile (P. Raniero Cantalamessa)
Prends ta part de souffrance (P. Pierre Desroches, de Montréal)
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« Son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la lumière » (Mt 17. 2)
« Il les emmena sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par ses prophètes... Ils l'avaient vu manger et boire, se fatiguer et prendre du repos, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et ne convenir qu'à son humanité. Voilà pourquoi il les emmena sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils, et qu'il était Dieu. Il les emmena sur la montagne et il leur montra sa royauté avant de souffrir, sa puissance avant de mourir, sa gloire avant d'être outragé et son honneur avant de subir l'ignominie. Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses Apôtres comprendraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse, mais par consentement et de plein gré pour le Salut du monde. Il les emmena sur la montagne et leur montra, avant sa résurrection, la gloire de sa divinité. Ainsi, lorsqu'il ressusciterait d'entre les morts dans la gloire de sa divinité, ses disciples reconnaîtraient qu'il ne recevait pas cette gloire en récompense de sa peine, comme s'il en avait besoin, mais qu'elle lui appartenait bien avant les siècles, avec le Père et auprès du Père, ainsi que lui-même le dit à l'approche de sa Passion volontaire : "Père, glorifie-moi dans ta gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde" (Jn 17. 5) » (Saint Ephrem, in Sermon sur la transfiguration, cité par l'excellente revue Parole et prière, mars 2011).