29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 12:40

Chers amis lecteurs,

Je voudrais revenir sur la polémique qui s’est développée suite aux récents propos du Pape Benoît XVI concernant le préservatif comme moyen de lutte contre SIDA. Beaucoup a déjà été écrit à ce sujet et je m’en tiendrai ici à deux ou trois réflexions.

1.
La première concerne la métaphore de la prévention routière. Au Pape qui affirme que la distribution massive de préservatifs aggrave le problème du SIDA – en favorisant les conduites immorales à l’origine de la pandémie –, certains lui rétorquent : « Quand on vous dit de mettre votre ceinture de sécurité, c’est pour vous inciter à conduire comme des malades ? »

Cette observation m’a beaucoup fait réfléchir. Et je la trouve à la vérité très intéressante si on la pousse jusqu’au bout.

Il est vrai que la ceinture de sécurité sauve des vies, et que ceux qui la mettent ne sont pas tous des chauffards, loin s’en faut – d’ailleurs, en principe tous la mettent, vu que c’est obligatoire…

A-t-on pour autant réglé le problème de la sécurité routière ? Non. Et pas seulement parce que certains « oublient » de mettre leur ceinture. Plus fondamentalement, parce que les accidents de la route sont dus – la plupart du temps – à un non respect des règles du Code de la route (vitesse excessive, feux grillés, conduites en état d’ivresse…). C’est donc bien le comportement au volant des automobilistes qui est en cause. Et c’est pourquoi les campagnes de prévention routière mettent surtout l’accent sur la responsabilisation des conducteurs. Tant qu’il y aura des « fous du volant », il y aura des accidents mortels sur les routes. Et la ceinture de sécurité n’y changera rien. Elle limitera tout au plus le nombre de morts – ce qui est déjà bien. Mais elle ne permettra pas d’éviter ces grands drames qui endeuillent tant de familles...

Dans le cas du SIDA, c’est exactement la même chose ! Le préservatif est certes un moyen pratique d’éviter que tel ou tel ne contracte le virus à l’occasion d’un rapport sexuel à risque. Mais il n’est pas – et ne peut être présenté comme – un moyen d’endiguer le fléau et de le faire disparaître (et donc, de s’en prémunir absolument). Car le développement du SIDA ne s’explique pas seulement par le fait que certains « oublient » de mettre un préservatif, mais plus fondamentalement par des comportements sexuels délirants dont l’humanité paye aujourd’hui la lourde note… C’est donc bien le comportement sexuel de nos contemporains qui est en cause. Tant qu’il y aura des adeptes de l’« amour libre » et du libertinage sexuel, le SIDA continuera à frapper durement. Et le préservatif n’y changera rien. Combien de millions de victimes faudra-t-il encore pour que nous ouvrions les yeux ?

2.
Beaucoup dans le « monde » s’insurgent contre les propos du Pape, lorsqu’il dit que « la ceinture de sécurité aggrave le problème de la sécurité routière lorsqu’elle est présentée comme le seul moyen de lutter contre les accidents de la route ». Pourtant, à y bien réfléchir, il est évident qu’une telle présentation n'ouvre pas la voie à une remise en cause des comportements qui sont à l’origine même des accidents de la route ; pis encore : elle risque d’encourager certains à des comportements irresponsables dans l’illusion qu’ils sont d’être préservés de tout danger par leur ceinture de sécurité…

Telle est l’imposture des campagnes « officielles » de prévention du SIDA. On y présente le préservatif comme la panacée, le seul rempart absolu et efficace contre le virus. Et l’on y claironne le message : « Sortez couverts ! » – qui signifie : « Mettez des préservatifs, et vous serez assuré de ne pas contracter le virus » !

Mais on oublie de rappeler que le préservatif n’est pas fiable à 100 % ! Et que quand bien même il le serait à 99 % (ce qui est loin d’être le cas), cela représenterait – sur des millions de milliards de rapports sexuels partout dans le monde – un risque majeur de contamination pour des millions de gens ! L’honnêteté intellectuelle commanderait de le dire, d’avertir, de mettre en garde ! Et d’inviter les femmes et les hommes de notre temps à une prise de conscience collective sur les conséquences possibles de leurs comportements sexuels. Car comme le disait Tony Anatrella :
« La transmission du virus du SIDA est parfaitement évitable. Il ne s'attrape pas comme celui de la grippe. Il est lié aux comportements et aux pratiques sexuelles. En ciblant uniquement le préservatif, en laissant entendre « fais ce que tu veux », on risque de confirmer des comportements qui posent déjà problème et on évite de les penser. Le préservatif n'est pas un principe de vie. C'est la responsabilité qui est un principe de vie. »

L’imposture est donc de présenter le préservatif comme un rempart absolu contre le SIDA – et comme le seul repart –, en diffusant des messages subliminaux, du genre : « Faites tout ce que vous voulez, éclatez-vous, rencontrez qui vous voulez ; avec le préservatif, vous ne risquez rien ». Tel est le message adressé en particulier à la jeunesse, à qui l’on offre des distributeurs de préservatifs dans certains lycées...

D’aucuns diront que j’exagère, que ce n’est pas tout à fait cela, que « préservatif » ne signifie pas nécessairement « licence »… Mais alors, comment expliquer que le « monde » ne supporte pas d’entendre parler de fidélité, de chasteté et d’abstinence ?

Quand Etienne affirma devant le grand conseil :
« Hommes à la tête dure, votre cœur et vos oreilles ne veulent pas connaître l’Alliance : depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint. Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? », Luc nous dit que ses interlocuteurs se « bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris » avant de l’entraîner hors de la ville et de le lapider (cf. Actes 7. 51-58). N’est-ce pas là le triste spectacle auquel nous avons assisté ces derniers jours ? N’y avait-il pas comme un relent de lapidation dans certaines réactions de nos hommes politiques ? Je pense par exemple à un responsable (sic) qui affirmait récemment que « ce pape commence à poser un vrai problème », ou encore à un député européen qui s’exclamait furibond : « Il y en a maintenant assez de ce Pape ! ». Or, comment régler ce « vrai problème » qu’est Benoît XVI ? Comment fermer la bouche à « ce pape » qui nous casse les oreilles avec sa morale d'un autre âge, et dont « on » a « assez » ? Réfléchissez-bien, il n’y a pas 36 solutions…

La chasteté, la fidélité et l’abstinence sont donc devenus les ennemis publics n°1 !
Plus encore que le Pape Benoît XVI. Car après Benoît XVI, il y aura un autre Pape, qui dira exactement la même chose. Et ainsi de suite. Le « vrai problème », ce n’est pas « CE pape » ; ce n’est pas Benoît XVI. Le « vrai problème », c’est la doctrine catholique que le Pape a pour mission de porter haut et fort dans le monde ; doctrine de vérité et d’amour, de tendresse et de fidélité, d’appel à la conversion et au changement de vie ; la doctrine de Jésus-Christ, mort et ressuscité pour le salut de tous les hommes. C’est donc bien in fine Jésus-Christ lui-même qui pose encore aujourd'hui « un vrai problème » au monde…

De même que l’on faisait naguère « barrage » au Front national, de même aujourd’hui, les énergies sont mobilisées pour faire « barrage » à la chasteté, à la fidélité et l’abstinence sexuelle, bref, à ce que l’on appelle dans certains milieux le « retour à l’ordre moral », qui est aujourd’hui pour nombre de « bien-pensants » l’horreur absolue. Que la chasteté, la fidélité et l’abstinence soient les seuls vrais remparts contre le SIDA, peu leur importe ! ils ne veulent même pas le savoir. Car nos grands esprits ne luttent pas en vérité contre le SIDA – contrairement à ce qu’ils prétendent avec des trémollos dans la voix ; mais ils se servent du SIDA pour promouvoir une idéologie (devenue mortifère) : celle de la libération sexuelle et de l’affranchissement de toutes règles morales en matière de sexualité (en premier lieu de la morale chrétienne, on l’aura bien compris). On ne s’explique pas autrement leur opposition systématique au discours de l’Eglise sur ces questions là. La pandémie du SIDA ne leur a donc pas servi de leçon. Le cœur de Pharaon s’est endurcit.

Eh bien, tant pis pour Pharaon ! Dieu a investit Moïse pour délivrer son peuple de l’esclavage d’une sexualité inhumaine, et le conduire dans un pays ou ruisselle « le lait et le miel », à savoir : l’amour et la tendresse, le respect de la femme, le don de soi et la fidélité. Ceux qui fixeront leurs regards sur le serpent d’airain de l’amour vrai seront sauvés. Ceux qui continueront de défier la nature en subiront les foudres. Car
« Là où l’écologie est négligée, faune et flore sont menacées… Mépriser une écologie élémentaire du corps, une éducation élémentaire du cœur : la destruction s’en suit » (Daniel-Ange, « Ton corps fait pour l’Amour », Le Sarment Fayard 1988).

L’Eglise continuera de proclamer à temps et à contre-temps qu’il est un chemin qui mène tout droit à la mort, et un autre qui conduit à la vie. Au nom de son Seigneur, elle exhortera l’humanité à choisir la vie ! Elle accomplira ainsi sa fonction prophétique au cœur du monde, afin que les hommes marchent non plus dans les ténèbres, mais dans la lumière. L’Eglise, disait le Père Daniel-Ange, est comme la « tour de contrôle » de l’humanité.
« Chaque avion reçoit un chenal de vol précis à l’intérieur duquel il peut naviguer librement, sans menace de collision. Eh bien ! La tour de contrôle qui t’aiguille et te donne les coordonnées de sécurité, c’est l’Eglise. » (op cit.).

3.
Venons-en pour conclure à cette interrogation du Pasteur Eric Georges (sur le Blog duquel j’ai trouvé la « parabole » de la prévention routière) : « Et si le préservatif et la fidélité ne s’excluaient pas l’un l’autre ? Et si, puisqu’elle refuse (et c’est son droit) le préservatif, l’Eglise Catholique essayait de faire la promotion de la fidélité sans attaquer le préservatif ? »

D’abord, soyons clair : l’Eglise catholique ne « refuse » pas absolument le préservatif comme moyen de prévention contre le SIDA. Elle dit simplement qu’il s’agit là d’un dernier recours, dont on doit savoir qu'il n'est pas fiable à 100 % et qu’il n’exclut pas absolument le danger.

L’Eglise n’attaque pas le préservatif en tant que tel, mais une certaine publicité « sans âme » en faveur du préservatif.
« 
Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. » Voilà ce qu’a dit le Pape.

Il n’est donc pas possible d’entreprendre une vraie campagne de prévention du SIDA sans informer le grand public :
1°) des risques qu’il court par l’utilisation du préservatif (et ce n’est pas « attaquer le préservatif » que de dire la vérité le concernant !) ;
2°) des deux modes alternatifs de prévention que sont la fidélité et la chasteté, seuls vrais moyens d’endiguer le fléau (puisque s'attaquant au mal à la racine).

Mais il semble bien que ces deux derniers modes soient
absolument
rejetés par les propagandistes du préservatif...

Eh bien c’est précisément cette « absence d’âme » (et d'amour vrai) dans les campagnes de prévention qui fait problème et
qui rend la distribution de préservatifs dangereuse
. Dans le contexte dramatique que nous traversons, le grand public a droit à la vérité, à la vérité intégrale : sur le SIDA et ses causes (car le SIDA ne tombe pas du ciel!) ; sur le préservatif et son efficacité relative ; sur la fidélité et la chasteté comme seules vraies réponses au problème du SIDA. Cette vérité est occultée dans le « monde » ; elle est proclamée par l’Eglise. Voilà pourquoi le « monde » hait l’Eglise. « Si le monde a de la haine contre vous, dit Jésus, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous » (Jn 15. 18-20).

Prions pour que les brebis sachent reconnaître dans le brouhaha médiatique la voix du Bon Pasteur qui les aime et donne sa vie pour elles, afin qu’elles ne tombent pas dans les filets des bergers mercenaires qui ne cherchent qu’à défendre leur idéologie mortifère et pour qui les brebis ne comptent pas vraiment (cf. Jn 10. 1-16).

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

M
<br /> Une synthèse admirable de la position de l'Eglise sur le préservatif.<br />
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H
réponse au com n°81 : Il est très rare que l'on puisse qualifier une guerre de "juste". D'après l'Eglise Catholique, pour être licite, l'usage de la force doit répondre à : ce que le dommage infligé par l'agresseur soit durable, grave et certain (Justification) ce que tous les autres moyens d'y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces (Négociation) ce que soient réunies les conditions sérieuses de succès (Interdiction des attaques suicide) ce que l'emploi des armes n'entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer (ex : bombe nucléaire). Donc l'Eglise ne soutient pas de guerres offensives et vos insinuations sur Franco, Pinochet, etc sont malhonnêtes. Il n'y a pas de déclarations du Magistère soutenant ces dictatures. Par ailleurs, la guerre est toujours un drame. Les croyants cherchent à rendre le monde plus humain et fraternel, donc à bâtir la Paix (qui est liée à la justice). Cela demande des efforts importants d'éducation et d'apprentissage du respect des autres.
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A
La "guerre sans tuer", à Nice, ça s'appelle "la bataille de fleurs"... mais c'est pendant le Carnaval, pas pendant le Carême... Ailleurs, je n'en connais pas ; vous, vous en connaissez sûrement.Qui décrète qu'une guerre est "juste" ? Le Magistère, le Pape, comme pour les Croisades ou les Albigeois ? Et l'IRA, qu'en disait le Magistère ? Pour Franco, Pinochet, Salazar et autres bons catholiques pratiquants enterrés à l'Eglise en grande pompe, vous avez sûrement des tas de déclarations du Magistère ou des Papes justifiant leurs pratiques !Et ne vous défaussez pas en disant que les ennemis de l'Eglise faisaient pire, car eux ils n'avaient pas la Vérité que vous possédez.
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Y
On peut légitimement faire une guerre sans tuer.
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P
Une "guerre juste" n'est pas un mal puisqu'elle est "juste" :-). Je ne vois pas où tu veux en venir Miky. Que veux-tu savoir ?Je m'avance peut-être, mais je pense que Miky voudrait savoir ce que vous faites du "Tu ne tueras point" dans une guerre juste. Je vous laisse vous débrouiller avec celle-là, en ce qui me concerne j'ai déjà fait ma part
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Y
Une "guerre juste" n'est pas un mal puisqu'elle est "juste" :-). Je ne vois pas où tu veux en venir Miky. Que veux-tu savoir ?
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M
A Pneumatis,Merci pour votre réponse cohérente. Après, il reste à savoir si c'est compatible avec le catholicisme. Et à ce propos, il me vient une objection pour Yves : l'Eglise ne s'est-elle pas parfois prononcée en faveur de "guerres justes" ? Si oui, cela ne contredit-il pas le principe qui veut que même pour de très graves raisons, il est interdit de faire le mal afin qu'advienne un bien plus grand ? Merci par avance pour ta réponse.Cordialement,Miky
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P
A Miky,Exemple sordide et peu probable, mais en des lieux ou des époques où il était possible, c'est effectivement cette logique qui prime. Ainsi pronait-on soit la torture soit une mort rapide selon la punition recherchée. Et encore aujourd'hui, là où la peine de mort est de rigueur, se mènent parallèlement deux combats : celui de l'abolition et celui visant à rendre moins barbare la mise à mort. De même, ne pouvant empêcher les guerres, on statue sur des lois régulatrices en vue de moindre mal : contre la torture ou la barbarie, pour épargner plutôt les civiles, les femmes et les enfants d'abord, etc, etc...
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M
Un meilleur exemple serait le suivant :L'idéal est évidemment de ne pas tuer les gens et d'apprendre aux personnes à juguler et dompter leurs pulsions meurtrières. Si rien n'y fait, alors en dernier recours, il faut leur apprendre quelles sont les endroits à viser pour éviter de la souffrance inutile à leurs victimes. Quitte à tuer les gens, autant les tuer les plus humainement possible. C'est un moindre mal. Nous sommes bien d'accord, n'est-ce pas ? :)
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Y
Mais je suis d'accord avec vous Pneumatis. Mais abuser de la Miséricorde en omettant de dire la Vérité (ou en incitant personnellement au péché) n'est pas évangélique. Ce que je vous reproche, c'est que c'est VOUS qui donner le préservatif. Vous tendez la perche ! Il sera bcp plus facile pour les personnes concernées de "succomber à la tentation" avec un préservatif à côté plutôt que ces mêmes personnes aillent "en dernier recours" ELLES-MÊMES faire un acte de péché. Encore une fois, la responsabilité des péchés n'est pas secondaire. CEC N°1868 : « Nous avons une responsabilité dans les péchés commis par d’autres […] en ne les empêchant pas quand on y est tenu ».
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A
C'est de moi qu'il cause, le sinistre ? Il a tort de le prendre comme ça, parce que c'est la vérité que je dis, moi aussi : le gars, il est anti-tout, mais beaucoup moins doux que les sirops du même nom!... Tous des hérétiques, il dit : allumez-moi la forêt landaise et mettez-moi tout ça à rôtir ; restons entre Vrais. Mais vrais quoi ? c'est ça le problème... vrais quoi ?Elle pense quoi de tout ça votre épouse, si vous en avez une ?
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P
J'aimais je n'oublierai la Miséricorde. Mais toujours je dirai la Vérité. Vous ne pouvez pas justifier et encourager un péché.C'est tout à votre honneur et je suis tout à fait d'accord. Je peux en dire tout autant, sincèrement. Je ne cherche pas à justifier quoique ce soit dans la sexualité désordonnée. Et j'ai une grande confiance en l'homme. C'est pour çaque c'est important de tout faire pour qu'il revienne dans la chasteté, y compris en lui donnant une seconde chance, et encore une 3ème ou une 4ème si il le faut. C'est cela la miséricorde. Dire la vérité est primordial et c'est exactement ce que je propose dans l'exemple que j'ai donné : je ne dis pas autre chose.Mais quand l'homme crie "au secours, je ne peux pas m'en empêcher", la confiance en l'homme vous dit que certainement cette personne peut sortir du péché mais qu'elle a juste besoin de temps et d'étapes. La miséricorde ce n'est pas un prix de gros, une sélection naturelle. Chacun est aimé de Dieu dans son individualité, dans son unicité. Et cet homme ou cette femme, Dieu ne veut pas le laisser entrer dans les statistiques du "Sur 1000 personnes accroc au sexe et qui ont voulu s'en sortir, 1 a réussi". Bien sur c'est possible, mais c'est à prendre au cas par cas. Je crois, Yves, que vous n'avez jamais cotoyé quelqu'un à la sexualité désordonnée et qui souhaite vraiment s'en sortir, mais qui va d'échecs en échecs, tout en progressant pourtant à petits pas. Laisser mourir cet effort, c'est tout simplement contraire à tout ce que nous enseigne le message évangélique, la divine miséricorde.Dieu aurait pu envoyer tout de suite son feu purificateur : ceux qui y restent tant pis, et ceux qui sont saints tant mieux pour eux. Non il tend la main et prend sur lui notre condition : il rachète nos péchés pour nous faire sortir de ce quelque chose d'inéluctable qu'est la chute. Il vient nous chercher au plus profond de notre misère humaine. Il vient dire la vérité, mais aussi nous guérir et nous pardonner.Il est hors de question qu'au nom d'une quelconque visée eschatologique, on puisse tolérer :- soit qu'on laisse mourir quelqu'un en martyr les bras croisés en se disant : "Oh il en a bien de la chance d'être un martyr !"- soit qu'on laisse quelqu'un se perdre dans la péché mortel en se disant, "tant pis, au moins je n'ai pas risqué d'aggraver notre cas à tous les 2 en proposant une solution intermédiaire".Dans les deux cas c'est le vrai visage de la concupiscence, sur un autre plan bien entendu, mais celle-là même qui nous fait viser le moyen au lieu de la fin.Ce genre d'attitude, c'est ce qu'on faisait quand on faisait un procès en hérésie à quelqu'un. En le torturant, soit il était coupable et cette torture était justifiée et faisait partie de la pénitence, soit il ne l'était pas et alors quelle chance pour lui de devenir un martyr et d'être ainsi associé aux souffrances du Christ. Dans tous les cas sont âme est sauvée, son bourreau est donc un bienfaiteur.
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Y
Il est complétement tapé ce gars.
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A
Pneumatis, voyons ! Vous utilisez un exemple où un HERETIQUE vient au secours d'un qui avait la vérité (comme le prêtre qui ne s'est pas arrêté).Les hérétiques sont par nature mauvais, voyons ! Et puis finalement TOUS les personnages de la parabole étaient des hérétiques, puisque tous juifs, de deux tendances différentes, tous assassins du Christ. Inintéressant au dernier degré, votre excellent exemple.Laissons donc les protestants (surtout évangéliques, les pires) et les orthodoxes (à qui, horreur, nous faisons de plus en plus de gousi-gousi) et tous les sans-Dieu distribuer les préservatifs et sauvons nos belles âmes de catholiques romains en priant pour que les morts n'aient pas trop chaud en enfer.Ca, c'est une idée quelle est bonne !
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Y
J'aimais je n'oublierai la Miséricorde. Mais toujours je dirai la Vérité. Vous ne pouvez pas justifier et encourager un péché. Vous déresponsabilisez les personnes. Vous vous basez sur un anthropologisme pessimiste. Moi, je fais confiance à l'Homme.
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P
Mieux vaut être contaminé en faisant un "mal" que d'être contaminé en faisant un "double mal". C'est une base de la morale catholique.Mais que voilà une parole pleine de bon sens ! Je suis 100% d'accord vous Yves. Alors ensuite c'est là qu'il faut reprendre Humanae Vitae pour comprendre la nature du mal dans l'acte sexuel infécond, mais nous l'avons déjà fait et vous n'entendez rien au texte.Je vous ramène donc à la parabole du bon samaritain : le bon samaritain n'a aucune certitude de pouvoir sauver le juif laissé pour mort, puisqu'il est laissé pour mort. Et pourtant il transgresse 2 interdits fondamentaux, pour peut-être ne pas sauver du tout la vie du juif. Et là, pusique nous sommes d'accord que le risque de transmission du SIDA avec un préservatif est au moins réduit de 80%, la volonté est bien de sauver la vie de la personne, avec un risque (petit en terme de probabilité) que cela ne marche pas. Il s'agit donc ici, non pas donner un préservatif en se disant que ça ne sert à rien contre le SIDA, juste pour faire pécher la personne un peu plus, mais avec l'espoir que la maladie peut être éviter et que la personne aura une seconde chance de revenir dans la vertue.Méditez sur la parabole du bon samaritain, Yves.
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Y
Mieux vaut être contaminé en faisant un "mal" que d'être contaminé en faisant un "double mal". C'est une base de la morale catholique.
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P
Je n'avais pas lu votre dernier message Yves. Quand vous dites, c'est 3 fois oui, vous voulez dire que vous répondez OUI à la question 1 ?Si c'est le cas expliquez-moi la logique du préservatif mortel :- avec préservatif, la fille est contaminée- sans préservatif, la fille est contaminéeQuel est donc le rôle du préservatif dans la contamination ?
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Y
Je suis la personne la plus heureuse au monde depuis que j'ai rencontré le Christ. Merci pour cette nouvelle épine venant une fois de plus d'un "catholique" !
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P
Discours plein de sagesse Alcofribas Nasier, à la vérité ! On m'a toujours dit têtu, mais promis je me soigne. Bien belle et bonne journée à vous.
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P
Vous préférez déformer les propos en réécrivant votre version plutôt que de répondre à une question simple... n'est-ce pas ce que vous dénonciez par ailleurs ?Dans votre exemple, ce qui tue c'est le fusil, et ce qui appuie sur la gachette c'est la personne qui se suicide. J'en déduis, en transposant dans le cas du SIDA, que ce le suicide c'est l'acte sexuel désordonné, et que le fusil c'est le SIDA. Donc dans l'exemple que j'ai donné, je ne vois pas quand je transmets le SIDA a quelqu'un.Je pensais à autre chose, un peu plus évangélique, les propos suivant de Yves m'ayant fait réfléchir :Ces personnes ont péché contre la chasteté. Elles en assument donc les conséquences physiques.Ouh ce que ça fait peur des paroles comme ça ! Voici qui pourrait servir à d'autres lecteurs. Dans cette histoire de SIDA il convient de méditer sur la parabole du bon samaritain. Je ne réécris pas le texte tout le monde le connait. Un juif se fait agresser en revenant de Jérusalem (donc du Temple) et est laissé pour mort. Un prêtre et un lévite passent mais ne peuvent le toucher : ils ont interdiction de toucher les morts ou de toucher du sang, surtout après avoir officié au temple. Mais un samaritain, qui a la même interdiction de ne pas toucher les morts, a une interdiction supplémentaire de ne pas offrir l'hospitalité à un juif. Pourtant il l'aide et lui fournit l'hospitalité, transgressant ainsi 2 interdits fondamentaux pour aider quelqu'un à ne pas mourir.Je n'irai pas jusqu'à dire que le prêtre et le lévite se sont dit comme Yves quelque chose du genre "Si il est mort c'est qu'il a du le mériter" (la glose ajoute "Tant pis pour sa gueule"). Mais pour le moins on voit qu'il n'ont pas compris l'enseignement qu'ils ont reçu. C'est du moins ce que Jésus nous enseigne.Voilà, sinon Yves, si vous voulez bien répondre à la question suivante, concernant ma nymphomane :Si personne ne lui avait donné de préservatif aurait-elle contracté le virus ? OUI/NON
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A
Vous n'arrêterez jamais d'essayer de convaincre ce psycho-rigide ?Vous avez vu son blog, tendance deuil demi-deuil, plein de photos de veilllards compassés et de chants catho-franchouillards ? Il donne la "dépression suicidaire", comme il dit !La joie des enfants de Dieu, disait toujours ma grand-mère, qui était sacristine de la chapelle sainte Anne et une sainte femme au caractère trempé ! Voilà un bon critère de discernement : la joie, la vraie, celle de la vie vécue, sauvée, retrouvée. La joie du martyre viendra peut-être ; on n'a pas besoin de la chercher.Allez vous aérez le corps, l'âme et l'esprit plutôt que de vous crever les yeux à lire cette prose d'un autre âge et les méninges à y répondre !Salut, je vais réparer ma tondeuse sous un beau soleil.
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Y
C'est trois fois "oui". Le problème dans votre discours vient de là : c'est la responsabilité. Un catholique ne peut pas coopérer à la responsabilité d'un péché.
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Y
En fait, le discours de Pneumatis est le suivant. Prenons l'exemple d'une personne en grave dépression suicidaire. Vous commencerez par lui dire qu'il faut aller voir un psychiatre. Si rien n'y fait, si elle reste toujours plongée dans sa dépression suicidaire, vous lui donneriez un fusil car elle ne peut pas s'abstenir de se suicider. Voilà votre raisonnement criminel transposé du "sexuel" au "psychologique". 
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P
J'ajoute, Yves, que je me fiche de savoir sur qui retombe la faute. Je n'évacue pas le problème en me débarassant de la responsabilité de la transmission du SIDA. Que je sois reponsable ou pas, je m'en tape, ce qui m'intéresse c'est de faire ce qui est le mieux pour cette personne. Donc s'il vous plait maintenant, commencez par répondre à la question 1 :Si personne ne lui avait donné de préservatif aurait-elle contracté le virus ? OUI/NON
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P
Yves,1/ Par pitié répondez à mes questions une par une et pas globalement. C'est nécessaire pour la pédagogie de mon propos2/ Si vous pensez que depuis le début j'occulte les vertus chrétiennes, je pense que vous n'avez pas bien lu mon exemple dans sa globalité. Ou alors dites-moi ce qu'il manque comme recommandation à cette nymphomane à qui je m'adresse dans mon exemple. Mais s'il vous plait, tenons-nous en à cet exemple l'espace d'un instant, pour tenter de faire le clair sur cette question. Après nous pourrons peut-être tenter d'élargir le cas.
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Y
Oui, c'est vous qui l'avez tué car c'est votre préservatif "dernier recours" qui l'a tué à cause de sa non fiabilité. Si la personne aurait d'ELLE-MÊME pris l'initiative de mettre un préservatif, alors la faute ne retomberais pas sur vous, mais sur elle. Un catholique ne peut pas prendre l'initiative d'une méthode non tutioriste pour autrui. La seule solution, c'est de leur apprendre les Vertus chrétiennes. Car depuis le début, vous occultez complètement ces vertus.Ces personnes ont péché contre la chasteté. Elles en assument donc les conséquences physiques. Idem, toutes les personnes qui péchent (même avec l'hypothèse d'un préservatif "fiable") contre "l'acte conjugal moralement et théologiquement acceptable" tuent leurs âmes.Le préservatif est un contournement du problème. Ce qu'il faut faire aujourd'hui (et je dirai que c'est même bcp plus urgent dans notre Occident), c'est moraliser l'acte conjugal pour le Salut des âmes. C'est l'âme qu'il faut sauver.
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J
J'ai connu quelqu'un qui est mort dans un accident de voiture à cause de sa ceinture de sécurité qui s'est bloquée et qui l'a étranglé.C'est vraiment criminel d'obliger les gens à mettre leur ceinture de sécurité sous peine d'amende...Vade retro satanae legum scriptor !PS : quand je pense qu'on m'a dit que j'étais agressif...
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P
Je rappelle avant toute chose, parce que dans le flot des messages, cette infrmation peut se perdre, que je prône l'abstinence et la fidélité en toutes circonstances, et que je n'ai jamais cessé de le faire. A la suite des nombreux hommes d'Eglise, évêques, prêtres, médecins, ... je suis pour la méthode ABC qui a fait ses preuves en Ouganda. En cela je suis en parfait accord avec les propos du pape qui ont fait polémique, car ils ne disent pas autre chose.Maintenant juste un petit commentaire pour Yves :Bon, puisque Pneumatis a quelque problème, nous allons procéder le plus bêtement possible. Oui, le préservatif TUE car il n'est pas fiable. Vous compris ? Pas fiable ! Cela veut dire qu'il peut TUER !Non pas fiable veut juste dire pas fiable. Répondez à cette simple question, SVP :Je donne un préservatif à une personne qui me fait part de ses multiples rechutes et désordres sexuels, malgré les efforts et malgré les conseils qu'elle a déjà reçu. Cette personne souhaite de toutes ses forces convertir son comportement, elle progresse, mais n'y arrive pas (ex : un cas de nymphomanie par exemple). Elle ajoute qu'elle vient de se mettre en concubinage avec quelqu'un qui est atteint du SIDA. Je lui donne donc ce préservatif, en tant que dernier recours si elle "succombe à la tentation", avec pour instruction première de faire le maximum pour s'abstenir de toute relation sexuelle, d'en parler à son ami, et que tous les deux se tournent vers Dieu de tout leur coeur. J'ajoute que le préservatif n'est pas fiable à 100% et que ce serait vraiment suicidaire pour elle d'avoir des relations charnelles avec son ami. Puis, de retour chez moi, je prie pour eux. Cette personne "rechute" et contracte le virus du SIDA. Je suis évidemment profondément peiné pour elle. Maintenant voici la question pour vous Yves :Si personne ne lui avait donné de préservatif aurait-elle contracté le virus ? OUI/NONEn fonction de ce que vous avez répondu à la question précédente, est-ce le préservatif qui l'a tué ? OUI/NONEn fonction de ce que vous avez répondu à la question précédente, est-ce moi qui l'ait tué ? OUI/NON
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Y
Et puis le pire de tout, c'est que vous incitez à la mort physique de certaines personnes (car le préservatif n'est pas fiable) mais aussi à la mort spirituelle, car si le préservatif était fiable à 100%, il restera intrinsèquement un mal. Tout actes sexuels qui va contre la procréation d'enfants est contre-nature, immoral, contraire à la Sainte Doctrine Catholique.
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Y
Et après c'est moi qui suis insultant... lolBon, puisque Pneumatis a quelque problème, nous allons procéder le plus bêtement possible. Oui, le préservatif TUE car il n'est pas fiable. Vous compris ? Pas fiable ! Cela veut dire qu'il peut TUER ! Si vous pas compris, alors vous complétement fou. Le Sida se donne par le préservatif non fiable. Inciter en dernier recours à se protéger par préservatif est donc assassin. Le jour où que vous aurez une personne qui tombera en pleurs sur vous à cause de votre conseil de "dernier recours", vous y réfléchirez peut-être un peu plus.Oui, la Foi est l'assentiment de l'intelligence. Les blogueurs jugeront d'eux-mêmes qui est le plus intelligent de nous deux. Merci pour vos insultes. Je les offrent au Seigneur pour le Salut de votre âme. Merci Seigneur pour ces croix et ces insultes. Puis-je gravir le Calvaire avec Vous à l'approche de la Semaine Sainte.
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P
Yves, votre orgueil n'a aucun égal de toutes les personnes que j'ai rencontré ce jour. Ce qui est intéressant c'est que vous êtes aussi insultant que vous vous croyez victime des autres.Une dernière fois, comment tuez-vous quelqu'un avec un préservatif, je suis très curieux ? Vous l'étranglez avec ? Vous n'avez pas répondu à cette question.Blague à part, j'aimerai que vous arrêtiez de nous traiter de meurtriers. La stupidité n'excuse pas tout. Vous ne cessez d'insulter notre foi en plus d'insulter celles de nombreux catholiques et d'hommes d'Eglise, dont des évêques. Pitié pour vous, Yves ! Où avez-vous vu que l'usage d'un préservatif, quand il échouait à arrêter la maladie était cause de la mort ??? Sortez un peu de votre délire, là ! D'ailleurs sur ce point, demandez ce qu'il en pense à votre ami Miky, puisque vous semblez l'écouter. Est-ce le préservatif qui tue, celui qui le donne, ou le SIDA ?Je connais un homme qui est mort dans un accident de voiture, parce qu'un ivrogne lui est rentré dedans : je pense comme vous que le meurtrier c'est celui qui lui a délivré son permis de conduire et aussi celui qui lui a vendu la voiture. D'ailleurs la voiture est intrinsèquement un mal dans cette histoire !Vous savez, j'aspire aussi au plus beau des témoignages pour le Seigneur, y compris celui de ma vie. Mais pardon : qu'est-ce que ce témoignage que vous donnez ici, insultant l'Eglise à tour de bras, et confondant votre vision de la vérité avec La Vérité de Dieu ? Votre attirance pour ce que vous croyez être le martyr ressemble plus à une sorte de masochisme narcissique qu'au vrai témoignage. Je dors avec un crucifix au-dessus de ma tête, ça ne fait pas de moi le premier des disciples du Christ ! Votre Denziger ne fait pas de vous un docteur de l'Eglise ! C'est comme le préservatif, si vous me permettez un peu d'humour, ce n'est pas l'objet qui compte, c'est ce qu'on en fait !Vous savez, on apprend de St Thomas d'Aquin que la foi est l'asssentiment de l'intelligence à la Vérité révélée. L'intelligence Yves ! Vous faites quoi vous de la Vérité des textes à part les copier-coller et en surligner des passages sur votre blog, en criant ici ou là "Je suis dans la Vérité et vous êtes tous des hérétiques sauf ceux qui sont d'accord avec moi" ?Enfin, si ce n'est pas juste pour vous rassurer et vous accrocher désespérément à la certitude qu'il suffirait de lire bêtement les textes pour être dans la Vérité, posez-vous sincèrement la question : dans ce débat, à qui cherchez-vous à rendre gloire ? à Dieu ou à Yves ?
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P
Merci Matthieu
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Y
Miky,Je répondais à Matthieu en disant "que cela revenais exactement au même". Je suis entièrement d'accord avec toi. Et crois moi Miky, bien que je n'ai pas le temps de faire une belle argumentation sur cette question morale, je peux t'assurer que je suis en toute bonne conscience et connaissance de cause dans la Vérité de la doctrine morale catholique. Pneumatis prend cette discussion à la légère, pas moi. Je le répète, il ne peut pas y avoir d'exception. On ne peut pas inciter à tuer des personne en "dernier recours" par exception. Le tutiorisme s'impose. Cette nuit je pensais que Pneumatis et Matthieu seraient peut-être d'accord (si on suit leur "logique"), de tuer des embryons "en dernier recours" afin de faire avancer (et bien évidemment de circonscrire) une maladie quelconque (je pense à une maladie dont on ne trouve pas une éthique acceptable théologiquement pour l'a soigner). Que ferait Matthieu si une maladie venait à ravager la planète entière tout en sachant que le seul moyen disponible pour la recherche scientifique serait de tuer un embryon ? Une question qui restera une fois de plus sans réponse.Je suis vraiment heureux qu'un non catholique approuve la doctrine catholique. A l'opposé, les "catholiques" me rendent complètement malade. D'ailleurs, si les églises se vident, c'est à cause de ces "catholiques" complètement incohérent avec eux-même et la Doctrine catholique. Oui, Pneumatis, ne vos déplaise, Miky a mieux compris que vous la doctrine catholique. Et se "battre jusqu'à la mort pour défendre la Vérité", cela s'appelle le martyr. Chose à laquelle vous ne pourriez peut-être pas accepter. Aimer le Christ, c'est accepter le martyr pour la Vérité. Le plus grand respect des gens, c'est de leur dire la Vérité.Je dors à côté du Denziger. Loin de moi d'être un hérétique. 
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M
"je crois que si j'avais lu ça plus tôt je n'aurai pas participé à ce débat sur le préservatif : c'est vraiment une perte de temps."Ne crois pas cela Pneumatis! Tes commentaires sont vraiment très appréciés et contribuent à éclairer de nombreux lecteurs sur la position catholique. Je te suis vraiment reconnaissant de toutes tes contributions sur ce Blog, et t'encourage vivement à développer le tien!Que le Seigneur te bénisse et te comble de ses grâces et bénédictions.
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M
Yves,A ma distinction entre 4 questions au sujet du préservatif, tu me réponds :<br /> "Cela revient exactement au même."Eh bien non, cela ne revient pas exactement au même, et c'est bien là tout le problème :<br /> Dans la perspective catholique, il n'y a que le (4) qui peut recevoir un NON total, définitif et sans ambiguïté.Pour le (1), on peut imaginer que les progrès techniques augmentent la protection jusque pas loin de 100%. Toi-même tu dis que même si le préservatif était efficace à 100% il resterait un mal, ce qui montre bien que la question (1) n'est pas le sujet central, et donc que cela ne revient pas au même...Pour le (2), on peut également imaginer des exceptions. Prenons le cas de l'alcool et du tabac. Certaines (rares) personnes ont suffisament de force de caractère pour boire ou fumer de temps en temps, sans devenir esclave de l'alcool ou du tabac. On peut supposer qu'il en est de même pour l'usage du préservatif, surtout s'il est sporadique.Pour le (3) également, on peut trouver des exceptions. Par exemple, qqn de fidèle pourrait utiliser malgré tout des préservatifs, par mesure de prudence supplémentaire, si, par exemple, il avait des doutes sur son épouse.Il n'y a vraiment que pour le (4) que l'on peut se prononcer de manière absolue et tranchée.Et je ne dis pas cela pour te mettre en tort, au contraire. Ce qu'il y a, c'est que tes autres interlocuteurs catholiques semblent mettre l'accent sur les aspects (1), (2) et (3) du problème et reléguer le (4) au second plan. Et toi tu fais l'inverse, tu mets l'accent sur le (4), et relèguent les (1), (2) et (3) au second plan.D'un point de vue catholique, je crois cependant que c'est toi qui est dans le vrai, car si on subordonne le principe d'obéissance à la loi naturelle à la prise en considération des conséquences probables et des vertus exprimées, on fini logiquement par aboutir, il me semble, à des conceptions morales qui n'ont plus grand chose de catholiques.
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P
Re,Je viens de lire les 2 sujets sur la virginité de Marie, et indépendemment du sordide de la conversation j'ai quand même rigolé de voir et revoir exactement les mêmes attitudes de Yves. D'ailleurs je crois que si j'avais lu ça plutôt je n'aurai pas participé à ce débat sur le préservatif : c'est vraiment une perte de temps.Si je résume, nous avons ici quelqu'un qui, après des tonnes d'échanges, avec plein de personnes différentes, et malgré toute la patience des uns et des autres :- ne fait pas la différence entre "Etre vierge" et "Avoir un hymen"- ne fait pas la différence entre "Volonté de contraception" et "Volonté de ne pas contaminer"- Ne fait pas la différence entre l'interprétation des textes et le Petit Robert- Croit promptement que tout le monde, qu'on soit évêque, prêtre, catholique, ... est hérétique- Estime que les non-catholiques en général sont de meilleurs catholiques que les catholiques (c'est le comble de l'incohérence : faut quand même le noter)- Se battra jusqu'à la mort pour SA vérité (Brrr... ça fait froid dans le dos : je comprends mieux le pourquoi des croisades d'un seul coup)N'est-ce pas un peu trop crier au loup que de s'égosiller avec des "Hérétiques, relativistes, serviteurs du diable, le diable est dans l'Eglise, tous des blasphémateurs, ..." Pfff... Pitié, que le Seigneur purifie votre intelligence, ou qu'à défaut de vous apprendre à vous servir de votre raison, qu'Il vous apprenne un minimum de respect pour les gens.Oui je sais vous allez me dire quelque chose comme "Ouuuhhh le vilain...". C'est pas grave, je m'en remettrai.
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P
1/ Mgr Cattenoz s'exprime il y a 6 mois, sur la contraception et non sur le SIDA2/ Si on peut surligner "toute" dans la citation, on peut aussi surligner la fin de la phrase "qui ouvriraient la voie à un véritable tsunami...".3/ Les propos de Mgr Cattenoz ne sont pas ici des propos du magistère, mais son propre commentaire4/ Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il dit, et nous n'avons jamais dit le contraire jusqu'ici : l'utilisation des contraceptifs pour un plaisir éphémère sans lien avec la grandeur et la beauté du de l'amour est totalement contraire à l'enseignement de l'Eglise. Mais ce n'est pas ce dont nous parlons ici.Une dernière fois : le pape Benoit XVI, notre Saint Père a demandé il y a 3 ans maintenant que soit mis à l'étude un document sur le préservatif et les malades du SIDA. Mgr Anatrella commente donc les propos du Saint Père en tant que délégué à la recherche sur cette question. D'ailleurs, il a publié un livre sur cette question ("l'Amour et le préservatif") en 1995 : ne croyez-vous pas que la condamnation pour hérésie serait tombée depuis longtemps ???Loin d'être hérétique, il est juste un peu en avance sur quelque chose qui ne devrait pas tarder à faire partie du magistère. Pour en savoir plus (si vous voulez bien lire) : Sur la position de Mgr Anatrella (mais je crois que Matthieu l'avait déjà proposé) : http://news.catholique.org/analyses/24135-benoit-xvi-et-la-prevention-contre-le-sidaSur le lancement de l'étude par Benoit XVI en 2006 : http://www.minorites.org/article.php?IDA=15954Voilà, dire que l'évêque et les hommes que le pape a lui-même commandité pour faire ces recherches, après la publication d'un livre que le pape devait très bien connaitre quand il a lancé ce travail, dire que cet évêque et tous les catholiques ayant pour mission d'éclaircir cette question sont des hérétiques c'est tout simplement prendre le pape pour un débile. Est-ce cela que vous suggérez, Yves ?
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M
Paul VI parlait du SIDA? 
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Y
« Paul VI a eu l’audace du visionnaire pour refuser au nom de la grandeur de l’amour humain toute utilisation des pilules et des préservatifs qui ouvriraient la voie à un véritable tsunami du consumérisme des corps pour un plaisir éphémère sans lien avec la grandeur et la beauté de l’amour. Aujourd’hui, n’ayons pas peur de dire un oui vrai à "Humanæ Vitæ", ayons le courage de dire oui à l’amour humain et au don de la vie ». (Son Excellence l’Archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz)  Mgr Cattenoz serait-il hérétique selon Matthieu et Pneumatis ?
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Y
"Veritas odium parit, obsequium amicos". Amen !
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M
Tu fais sans doute référence à ces deux fils?- http://totus-tuus.over-blog.com/article-23693594-6.html- http://totus-tuus.over-blog.com/article-26454750-6.htmlLes lecteurs jugeront d'eux-mêmes...
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Y
Zut. J'ai oublié aussi que tu étais tombé dans l'hérésie du théopaschisme en affirmant à la suite de Nietzsche que "Dieu était mort". Ca fait donc 4 hérésies en tout.
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Y
C'est pour augmenter l'audience de ton blog Matthieu que tu écris (volontairement ?) des hérésies ? Depuis que je te fréquente, j'ai relevé 3 hérésies en tout : 1. Sur la Virginité Perpétuelle de Marie2. Sur la Naissance Divine du Verbe3. Sur la morale sexuelle (préservatif)Quelle sera la prochaine ? Je m'en inquiète pas avance.
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P
Le préservatif pouvant tuer (c'est scientifiquement reconnu) Vous vouliez dire : Le SIDA pouvant tuer, n'est-ce pas ?Parce que bien étiré ça peut claquer très fort et faire un peu mal si on le prend en pleine figure, mais de là à tuer quelqu'un avec ???
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Y
Quelle démagogie laxisante ! On a atteint le fond du fond.Ce n'est pas avec une réponse comme ça que vous passerez au CE1.Comme le disait le cardinal Barbarin, on ne peut pas négocier avec le "tu ne tueras pas". Le préservatif pouvant tuer (c'est scientifiquement reconnu), l'Eglise ne peut pas négocier.
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P
Bon, puisque vous n'arrivez pas à comprendre les textes, on va faire comme au CP.C'est vraiment drôle. Vous savez, je ne suis qu'un pauvre ignorant qui n'y connait ps grand chose au dogme de l'Eglise. Et comme je suis très pauvre d'esprit, j'ai la faiblesse d'écouter ce que me dit le pape, et ce que dit son collège d'évêques ainsi que les prêtres qui sont concernés par le problème du préservatif. Et comme tous ils disent d'une seule voix sensiblement là même chose, et que ça me semble plutôt cohérent avec ma pauvre lecture d'illétré du magistère, finalement je m'y retrouve bien.Alors voyez-vous, Yves, je préfère sombrer dans leur hérésie à tous, pape et cardinaux, que de risquer d'entrer dans la vérité de Yves-tout-seul, persuadé qu'il est seul parce qu'il est tellement dans la vérité qu'on veut le crucifier comme le Christ. Je suis trop conscient que je ne suis pas dans la vérité, moi, pour risquer de m'opposer à des gens qui, vraisemblablement ne sont pas au CP, qui savent lire, qui connaissent le problème, et qui connaissent très bien les textes ...Qu'il vous plaise donc de croire que tous ces gens n'ont pas dépassé le niveau du CP en lecture si ça peut vous conforter dans l'absolue nécessité d'avoir raison. Je ne suis pas psychanalyste, donc la perte de temps très peu pour moi.
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M
"la finalité de cet objet va contre la dignité de l'Homme." Mais le Magistère ne parle pas de la finalité des objets; il parle de la finalité des actes. C'est l'objectif recherché par l'utilisateur de l'objet qu'il faut évaluer, non l'objet en lui-même (sinon, le Pape n'aurait pas parlé comme il l'a fait ; il aurait été plus catégorique).Imagine un couteau que l'on fabriquerait POUR tuer. Serait-il moralement illicite de l'employer pour couper sa viande?
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Y
"Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais". (Général de Charette)
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Y
L'acte même de mettre un préservatif est intrinséquement illicite car la finalité de cet objet va contre la dignité de l'Homme.
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