<br /> Je n'ai jamais dépensé un seul centime pour acheter une publication qui contribue à la démolition de l'Eglise. Par contre, il est vrai que je m'interesse parfois à l'hérésie pour mieux pouvoir la<br /> combattre. Je vais même te faire une confidence : il m'arrive de "subtiliser" (pour le bien des âmes) quelques revues ou publications hérétiques au fond des églises... de les collectionner<br /> quelques mois... et de les brûler dans un feu purificateur (une sorte de "contre-nuit" de Walpurgis, lol).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un catholique romain utilise des publications romaines et qui se veulent universelles (Sacrosanctum Concilium, Graduale Romanum, etc). A l'inverse, un "catholique" gallican utilise des<br /> publications gallicanes (Signes, Prions en Eglise, etc) et très loin d'être universelles. Bref, il se "créé" sa propre Eglise nationale comme cela est devenu une tradition en France depuis la<br /> venue du gallicanisme (qui infecte encore aujourd'hui les 9/10 des paroisses françaises).<br />

<br /> Outre la liturgie dévoyée, "Signes" est doctrinalement plus que douteux pour ne pas dire hérétique. Dans le N°133 (à une réponse d'une personne de Dijon), la doctrine de la transubstantiation est<br /> niée par Wackenheim (prêtre hérétique de Strasbourg). Pour lui, ce ne sont que des "spéculations scolastiques".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voilà la revue que tu défend Matthieu ! Une Vérité de Foi qui devient "spéculation scolastique" et qui a, je cite "suscité des apories<br /> métaphysiques". Quel délire ! Au feu cette revue !<br />

<br /> Mon addiction devrait te réjouir car cela joue sur l'audience de ton blog. La revue "Signes" ne sert à rien. Un vrai liturgiste doit tout simplement connaître - au minimum ! -<br /> Sacrosanctum Concilium de Vatican II sur le bout des doigts, le Missale Romanum qu'il utilise... et le Graduale Romanum. On peut tout à fait "tenir le créneau" et<br /> respecter les normes liturgiques. De plus, comme nous le dit Benoît XVI, la liturgie renouvelée par le Concile Vatican II doit être lue selon une herméneutique de continuité. La lettre<br /> accompagnant le Saint Motu Proprio Summorum Pontificum (que l'Avenue de Breteuil n'a pas encore digéré, lol) nous le rappelle. Benoît XVI (vers 2min15) nous dit aussi que la forme ordinaire ne doit pas être une<br /> assemblée d'une certaine communauté mais toujours un acte de l'Eglise universelle (il faut donc utiliser des documents universels<br /> tels Sacrosanctum Concilium, le Graduale Romanum... et non des revues très idéologiquement tournées... car il faut être aveugle pour ne pas voir que "Signes" est une revue pour vieux<br /> gauchistes soixante-huitards). De plus, vers 1min05, Benoît XVI nous dit aussi qu'il n'y a AUCUNE opposition entre les 2 "formes" de la Liturgie romaine. Normalement, une personne qui n'est pas<br /> du "serail catho" ne devrait pas voir de réelles différences entre les 2 formes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La forme ordinaire, c'est normalement ça.<br /> <br /> <br /> (introït de la Messe de Minuit : Dominus dixit ad me)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ...et ne vient pas me dire que cela est impossible à faire dans une "simple" paroisse. Il suffit de bonne volonté, de quelques répétitions, ...et surtout, de l'amour que l'on doit avoir pour<br /> notre sainte Mère l'Eglise. Si les gens avaient véritablement conscience que la Liturgie eucharistique doit être "un Ciel sur terre", la revue "Signes" n'existerait pas. La liturgie au rabais ?<br /> Non merci ! Rien n'est jamais trop beau pour Dieu. Benoît XVI (oui, encore lui, j'en suis fan !) a eu de très belles paroles lorsqu'il était à N-D de Paris pour Vêpres (s'adressait-il aux<br /> schtroumpfs ou à la CEF par un message subliminal ? peut-être... lol... : "La beauté des rites ne sera, certes, jamais assez recherchée,<br /> assez soignée, assez travaillée, puisque rien n'est trop beau pour Dieu, qui est la Beauté infinie. Nos liturgies de la terre ne pourront jamais être qu'un pâle reflet de la liturgie céleste, qui<br /> se célèbre dans la Jérusalem d'en-haut, objet du terme de notre pèlerinage sur la terre. Puissent, pourtant, nos célébrations s'en approcher le plus possible et la<br /> faire pressentir !".<br />

<br /> Au secours !!! Le père Uberall ? C'est ta nouvelle référence liturgique ? Bravo ! Benoît XVI appréciera son talent de "liturgiste" ! "Signes" est une revue profondèment<br /> anti-liturgique qui n'a aucune valeur magistérielle. Quant au PGMR, il ne dit absolument pas ça. Je renvois tes lecteurs au PGMR et ils verront d'eux-mêmes que ta<br /> phrase n'existe pas. Mais on reconnait là ton habitude de faire dire à un texte officiel ce qu'il ne dit pas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le messe ci-dessus n'est pas célébrée dans la forme ordinaire. C'est une forme "OVNI" comme il en existe pas mal en France. On comprend la souffrance - que je partage - de Benoît XVI :<br /> "En de nombreux endroits, cette créatitvité a souvent porté à des déformations de la Liturgie à la limite du supportable. Je parle d'expérience... et j'ai constaté combien les<br /> déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l'Eglise" (Lettre<br /> aux évêques lors de la publication du Saint Motu Proprio "Summorum<br /> Pontificum")<br />

<br /> Quelqu'un peut-il m'aider ? Cette "messe" est célébrée dans quel rite ?<br /> <br /> <br /> Chanter un "truc" entre l'homélie et le Credo, c'est un rite "eustachien" ?<br />