30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 12:02

Il y a 5 ans, en avril 2006 (qui fut un "gros" mois) :

 

- J'avançais dans ma série "Dieu existe-t-il?" en publiant plusieurs articles sur l'infiniment grand les 1er avril (la terre), 3 avril (le soleil), 9 avril (la lune), 17 avril (la galaxie) et 21 avril (l'univers).

 

- En réponse aux diverses interventions de Miky, j'entreprenais le 4 avril une nouvelle série d'articles sur les moyens d'accéder à la connaissance de l'existence de Dieu, avec un premier article (retravaillé il y a quelques jours) intitulé : existe-t-il des preuves de l'existence de Dieu? A lire aussi les beaux échanges qui se sont développés sur ce thème dans la rubrique Commentaires.

 

- Le deuxième article de la série paraissait le 10 avril, et voulait pointer les limites de la démarche scientifique : "Peut-on dire que la science couvre tout le réel? N'est-il pas excessif au contraire de faire de la connaissance scientifique le seul type de connaissance valable?"

 

- Le 12 avril, je répondais cette fois aux nombreuses critiques adressées par Stéphane (un chrétien évangélique, semble-t-il) au sujet de la dévotion catholique envers la Vierge Marie, dont je défendais les titres de "médiatrice" et "co-rédemptrice" : "Il a fallu la médiation de Marie pour que la Parole de Dieu se fasse chair. Sans l'acquiescement de la Vierge Marie à la parole de l'Ange, Jésus-Christ ne serait pas né. C'est en ce sens d'abord que Marie est co-rédemptrice. C'est par elle que le Salut est entré dans le monde." A lire absolument : le passionnant débat qui en a découlé avec plusieurs interlocuteurs protestants notamment, dont le pasteur Eric Georges (qui allait lui aussi devenir l'un de mes principaux contradicteurs au cours des mois suivants).

 

- Le 18 avrildans le troisième article de ma série sur les voix d'accessibilité à Dieu, je clarifiais les notions de "croyance" et de "foi", et évoquais cette fois les limites de la démarche apologétique (entreprise notamment par ce blog) : "Nul n'a jamais été converti au christianisme par un simple échange d'arguments ou d'idées, aussi bonnes soient elles." Pour autant, si la foi ne se trouve pas au bout d'une démarche intellectuelle (dont elle serait comme l'aboutissement logique et le couronnement attendu), elle la suppose et l'exige, car notre Credo réside dans un énoncé d'évènements dont il nous est nécessaire (sur le plan de l'exigence rationnelle) de vérifier (en amont ou en aval) la réalité - d'où mon intitulé : "La foi chrétienne : une expérience personnelle ancrée dans une Histoire". L'examen de ces évènements (depuis la Création jusqu'à nos jours) constitue un précieux soutien à notre foi, qui ne se réduit pas à une vague sentimentalité provenant de notre subjectivité profonde, mais s'enracine dans des faits inscrits dans notre Histoire qu'il s'agit de considérer et dont l'examen fournit à notre acte de croire un puissant fortifiant. Non seulement la foi n'est pas irrationnelle (comme beaucoup trop de nos contemporains le croient encore aujourd'hui), mais son meilleur allié est (et restera toujours) le réel objectif. Nous n'avons donc rien à craindre à le scruter loyalement, sous toutes les latitudes (scientifique, métaphysique, historique...)  

 

L'article n'aborde pas la question de l'intérêt de la démarche apologétique pour des non-croyants. Mais il est évident que si la démarche apologétique est insuffisante en soi à nous communiquer la foi (qui est un don surnaturel procédant d'un mystère de rencontre avec Dieu, d'une certaine expérience de sa présence et de son action dans nos vies - quelle qu'en soit les modalités), elle peut néanmoins nous en faciliter l'accès en débarrassant notre esprit de toutes sortes d'objections qui, à défaut d'être surmontés, constitueraient autant d'obstacles à une démarche croyante. Il est sans doute plus facile de croire quand on est persuadé qu'il s'agit là d'une démarche intelligente et fondée rationnellement ; on devient alors (fut-ce inconsciemment) plus accueillant à la grâce de Dieu. Voilà pourquoi il me paraît si important d'analyser les données de la foi sur le plan rationnel : afin de consolider la foi des croyants, et de permettre aux incroyants d'intégrer la possibilité de l'existence de Dieu, avec toutes les conséquences qui en découlent (et notamment : la possibilité d'une rencontre avec Dieu, d'une relation personnelle avec Lui ; l'éventualité aussi du baptême - ou d'une confession pour quiconque serait déjà baptisé - et d'une insertion dans la vie de l'Eglise). 

 

- Le 24 avril, Saint Jean Chrysostome, dans un texte impressionnant, nous livrait ses raisons de croire en la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

- Le 26 avril, le Pape Benoît XVI, dans une intervention non moins impressionnante, nous faisait réfléchir sur la structure mathématique du réel (du cosmos, de la nature). Un texte de référence sur lequel je reviendrai souvent par la suite.

 

- Le 28 avril, je publiais l'étonnante (et méconnue) citation de Voltaire sur l'existence de Dieu - et partageais avec Miky une réflexion sur l'athéisme que je tiens personnellement pour une "croyance" (et qui plus est, je le démontrerai quelques années plus tard, une croyance irrationnelle...).

 

- A méditer également, en ce temps pascal : la doctrine catholique sur la résurrection des corps.

 

Un "gros" mois, vous disais-je...

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Publié par Matthieu BOUCART -
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