Extrait du discours prononcé par le Pape Benoît XVI lors de sa rencontre avec les évêques allemands au Séminaire archiépiscopal de Cologne, à l’occasion des XXe JMJ, le dimanche 21 août 2005, avant de repartir pour Rome.
Nous voulons être une Eglise ouverte à l'avenir, riche de promesses pour les nouvelles générations. Il ne s'agit pas d'une feinte jeunesse, ce qui est au fond ridicule, mais d'une jeunesse authentique, qui coule de la source de l'éternité, qui est toujours nouvelle, qui découle de la transparence du Christ dans son Eglise : c'est de cette façon qu'Il nous donne la lumière pour aller de l'avant. C'est dans cette lumière que nous pouvons trouver le courage d'affronter avec confiance les questions les plus difficiles qui se posent aujourd'hui à l'Eglise qui est en Allemagne.
Comme je l'ai déjà dit, d'un côté, nous devons accueillir la provocation de la jeunesse, de l'autre, toutefois, nous devons à notre tour éduquer les jeunes à la patience, sans laquelle on ne peut rien trouver; nous devons les éduquer au discernement, à un réalisme sain, à la capacité d'être définitifs. L'un des chefs d'Etat m'ayant récemment rendu visite, m'a dit que sa principale préoccupation concernait l'incapacité diffuse de prendre des décisions définitives de peur de perdre sa propre liberté.
En réalité, l'homme devient libre lorsqu'il se lie, lorsqu'il trouve des racines, car alors il peut croître et mûrir. Eduquer à la patience, au discernement, au réalisme. Mais sans faux compromis, pour ne pas diluer l'Evangile!
Lire le texte intégral du discours du Pape Benoît XVI aux évêques allemands, le dimanche 21 août 2005