Première Partie : LA CREATION
LE MONDE ANIMAL ET VEGETAL
Si l’on ouvre simplement les yeux autour de soi, entre les infiniments grands et les infiniments petits s’étale sur la scène de la Terre une variété incalculable de prodiges. Le règne végétal et le règne animal nous laissent vraiment dans l’étonnement quand nous voulons bien nous donner la peine de pénétrer leurs secrets.
Regardez les abeilles, les fourmis, les papillons, les oiseaux…
L’animal est différent de nous. Inférieur sur bien des points, il nous est nettement supérieur sur un certain nombre d’autres. Ses sens notamment sont bien plus développés que les nôtres.
Ainsi, l’odorat de certains animaux est remarquable. Les chiens par exemple parviennent à déceler l’odeur de leur maître dans la trace de ses pas sur une route, même plusieurs heures après son passage !
Bien des animaux n’ont pas besoin de nos instruments de mesure ou de contrôle. Ainsi, la jeune abeille qui sort pour la première fois de sa ruche procède à un vol de repérage : elle s’élance vers le ciel, puis revient vers la ruche en tournoyant, comme si elle repérait la situation de la colonie à laquelle elle appartient. Elle peut ensuite butiner les fleurs ; elle retrouve toujours la ruche d’où elle est partie.
La puce peut sauter 300 fois sa hauteur (faites-en autant…). Les chauves-souris perçoivent les fréquences jusqu’à 210.000 hertz (contre 20.000 hertz pour les hommes). Malgré son poids, le rhinocéros court aussi vite que la girafe. Le pigeon est capable de voler à 100 km/h, et l’oie peut atteindre une hauteur de 9.000 mètres !!!
L’acuité visuelle des rapaces est de 50 à 100 fois supérieure à celle de l’homme. L’aigle doré décèle un lièvre à 3 km d’altitude. Le faucon pèlerin peut voir un pigeon à plus de 8 km d’altitude. Il fond alors sur sa proie… à plus de 300 km/h !
La vie revêt sur notre planète des formes variées et complexes. On connaît plus de 300.000 espèces végétales depuis les bactéries, les mousses et les fougères, jusqu’aux gigantesques arbres tropicaux.
On dénombre plus de 1.250.000 espèces animales –dont un bon million pour les insectes. Il existe plus de 100.000 espèces de papillons…
Quelle profusion dans ce monde ! La multiplicité des formes que prend la vie est surprenante…
Ami, l’univers n’est-il pas pour toi un immense point d’interrogation ?
Bibliographie des parties consacrées à l'infiniment petit et au monde végétal et animal :
- Dominique MORIN, « Dieu existe-t-il ? », Les Carnets de Fête et saisons, Carnet n° 6, 1993
- Jacques LACOURT, « Croire en Dieu : est-ce possible aujourd’hui ? », Droguet & Ardant, 1991
- Michaël DENTON, « L’évolution a-t-elle un sens ? » Fayard 1997
- André VALENTA, « Le scientisme, ou l’incroyable séduction d’une doctrine erronée », Mélodie 1995
- Igor et Grichka BOGDANOV et Jean Guitton, « Dieu et la science », Grasset 1991
- Trinh Xuan THUAN, « La mélodie secrète », Fayard 1988
Et quelques liens intéressants sur internet :
http://villemin.gerard.free.fr/Science/Atome.htm
http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/astronomie/univers/matiere/page_matiere.htm
http://education.france5.fr/rdv_science/dossier1_infini/index.htm
http://www.diffusion.ens.fr/vip/tableindex.html
http://www.ac-grenoble.fr/webcurie/pedagogie/physique/td/infini/Puissances_de_10/powers10/powersof10.html