10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 15:25

« Quand nous arriverons au paradis, nous serons certainement éblouis par l'admirable simplicité de Dieu. Et tout ce qui nous aura paru mystérieux sur terre nous apparaîtra tout à coup lumineux », écrit le Père Descouvemont.

Pourquoi croire est-il aujourd'hui si difficile? Pourquoi le croyant reste-t-il souvent perplexe face à certaines données de la foi? Dans son ouvrage intitulé « Les apparents paradoxes de Dieu », le Père Descouvemont relève sept paradoxes fondamentaux qui déconcertent le chrétien et intriguent le non-croyant :

- à Trois, Il ne font qu'Un ;
- Tout Autre, il est Tout Proche ;
- Prodigue, il est mendiant ;
- Juste, il est miséricordieux ;
- Infiniment heureux, il communie à nos souffrances ;
- Tout-Puissant, Il nous laisse libre ;
- Rejeté, Il est toujours là.

Parcourant ces paradoxes en puisant dans l'expérience des Saints – pour qui le mystère de Dieu a toujours été source d'émerveillement –, l'auteur livre une réflexion qui lève les ambiguïtés et les malentendus entourant la foi chrétienne. Il invite croyants comme non-croyants à envisager Dieu non pas comme un mur contre lequel on bute, mais comme un océan sans rivage que l'on n'a jamais fini d'explorer.

Prêtre, né en 1927, le Père Pierre Descouvemont est philosophe, théologien, prédicateur de retraites et conférencier renommé pour ses qualités de vulgarisateur. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont le "Guide des difficultés de la foi catholique" et le "Gagner le combat spirituel".

Voici donc un extrait de cet intéressant ouvrage sur les « apparents paradoxes de Dieu » que me suggère notre débat avec Yves sur la souffrance et la mort du Verbe incarné (à partir du commentaire n° 47 sur ce fil). Dieu peut-il souffrir, Lui qui est impassible ? Dieu peut-il mourir, Lui qui est immortel ?

En méditant les souffrances que le Christ a endurées pour nous tout au long de Son existence terrestre, les chrétiens n’ont jamais oublié la distinction proclamée par le Concile de Chalcédoine en 451. C’est dans Sa nature humaine, et non dans Sa nature divine, que le Christ a souffert. C’est bel et bien la personne du Verbe qui a souffert pour nous sur la Croix, mais en tant que Verbe, Il est resté impassible.

Cela ne signifie pas que la Personne du Verbe n’a pas été « affectée » par ce qui Lui est arrivé sur la terre.
Saint Léon lui-même, qui a tant contribué à faire proclamer par le Concile de Chalcédoine la distinction entre les deux natures du Christ, reconnaît que les souffrances du Verbe incarné ont reflué jusqu’à l’Être impassible : « Ce que souffrait la chair du Verbe n’était donc pas souffrance du Verbe, mais de la chair ; ses injures et ses supplices refluaient (redundabant) cependant jusqu’au Verbe impassible, en sorte qu’on a pu dire à juste titre que c’est à Lui qu’était infligé ce qu’Il a permis sur Son corps, selon le mot de l’apôtre : « S’ils L’avaient connu, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire » » (Sermon XVII sur la Passion).

Tel est l’enseignement constant des Pères de l’Eglise. En s’incarnant dans le sein de la Vierge Marie, le Fils de Dieu est devenu mortel, tout en restant immortel. Il est devenu passible, tout en restant impassible. Il est devenu fragile, tout en restant le Tout-Puissant. Il est devenu homme, tout en restant Dieu.

Bien avant le Concile de Chalcédoine, Saint Athanase affirmait déjà, dans son « Troisième discours contre les ariens » (n°32) :
« De même que nous disons que le corps assumé par le Verbe est Son propre corps, de même nous disons que les souffrances de ce corps ont été proprement les siennes, bien qu’elles ne l’atteignent pas en Sa divinité ».

Même affirmation chez Grégoire de Nysse disant du Logos qu’Il a été
« Dieu impassible souffrant dans la chair, tout en demeurant dans l’impassibilité » (Contre Eunome, XII).

Mais par ailleurs (…), en affirmant l’impassibilité du Verbe, les chrétiens ne se sont jamais représenté Dieu comme un Jupiter qui trône dans le ciel, indifférent à la souffrance des hommes. Ils savent que le Dieu qui se révèle dans l’Ecriture est un Dieu dont les entrailles sont pleines de pitié pour son peuple : « Mes entrailles s’émeuvent pour lui, pour lui déborde ma tendresse » (Jr 31. 20).

A fortiori
, les chrétiens n’ont jamais pensé que le Père et l’Esprit Saint aient été insensibles à la souffrance du Fils bien-aimé et au cri qu’il lança sur la Croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Très souvent, les artistes ont évoqué cette participation de la Sainte Trinité à la tragédie du Calvaire en représentant le Père accueillant dans ses bras le Corps du Crucifié et l’Esprit-Saint reposant sur Lui sous la forme d’une colombe.

C’est la raison pour laquelle des Pères de l’Eglise n’ont pas hésité à parler d’une souffrance en Dieu :
« Le Père Lui-même, dit par exemple Origène, Dieu de l’Univers, plein d’indulgence et de miséricorde, n’est-il pas vrai qu’Il souffre en quelque sorte ? » (Homélies sur Ezéchiel, VI, 6).

Les chrétiens n’oublient jamais en effet que, pour respecter le mystère de Dieu, il faut affirmer simultanément que Dieu est infiniment heureux et infiniment compatissant.
« Si Dieu est impassible, affirme Saint Bernard, Il n’est pas dénué de compassion, puisque rien ne Lui est plus inhérent que d’avoir toujours pitié et de pardonner. » C’est pourquoi, continue-t-il, les bienheureux habitants du ciel participent à la compassion de Dieu pour les hommes : « Délivrés de la souffrance, ils compatissent à la nôtre. Leur sensibilité n’est pas diminuée, elle est transfigurée ; en se revêtant de Dieu, ils n’ont pas dépouillé toute affection pour nous. Libérés de la faiblesse, il ne le sont pas de la pitié. Car la charité de périt jamais » (26e sermon sur le Cantique des Cantiques).

Partager cet article
Repost0
Publié par Matthieu BOUCART -
commenter cet article

commentaires

M
Un petit test pour savoir si vous êtes catholiques.
Répondre
M
"Le première des conditions n'est-elle pas d'aimer Jésus ?"Les protestants et les orthodoxes l'aiment aussi, donc ça ne suffit pas, amha.
Répondre
T
"Alors que l'on n'est qu'un âne qui n'a pas reçu la formation et l'instruction nécessaire"Hehe, ça me rappelle un passage de "Beaucoup de bruit pour rien", la version par (et avec) Kenneth Brannagh : "remember !  I am an ass !"   :-DHeu, oui, très vrai : l'amour de Dieu avant tout.Enfin, ça ne dispense pas des études et de la réflexion, mais c'est un rappel salutaire, en effet.Comme dit St Jacques : "tu crois au Christ ? Fort bien : les démons aussi croient au Christ, et ils tremblent".À ce sujet, je suis en train de lire (oui, je raconte ma vie, voilà) (si, ça passionne tout le monde, je vous assure), je suis en train de lire "La Foi des démons ou l'athéisme dépassé", de fabrice Hadjadj. C'est justement le sujet qu'il aborde : où va se nicher le diable...(un peu comme "tactiques du Diable", de C.S.Lewis, d'ailleurs, mais dans un autre style)Et c'est vrai que si on est là tout contents à débattre de grandes questions, sans rien en vivre, ben... le diable est en nous. Et paf. (mince, rien que de l'écrire je commence à ne plus rien vouloir écrire, là...  :-(Vous pourriez y jeter un œil, ça vous plairait peut-être... :-)
Répondre
N
Moi-même, en vous lisant tous dans ce fil de discussion, je ne sais plus.... Voyons, c'est une question bien difficile : qui est catholique ? Et qui peut le dire : celui-là est catholique, celui-là non. Quelles sont les conditions précises pour l'être ? Si l'on n'est pas théologien (comme moi) on peut commêtre des erreurs sur la doctrine, par ignorance par exemple. Et on peut alors être déclaré comme cela, CRAC !  hérétique ! Alors que l'on n'est qu'un âne qui n'a pas reçu la formation et l'instruction nécessaire et peut-être même l'éducation qu'il aurait fallu. Le première des conditions n'est-elle pas d'aimer Jésus ? Il y a tellement de théologiens qui connaissent Dieu, mais qui n'aiment pas Jésus ! J'aime mieux une mamie qui n'y connait rien et qui allume son cierge pour le Seigneur avec amour qu'un mastérisé en théologie pontifiant des dissertations mais avec un coeur sec.
Répondre
R
Je poste un dernier commentaire avant de partir pour plusieurs jours de "jeûne" d'internet (je ne m'occuperait que de mon blog).  Ne soyez pas dur avec Yves. Force est de reconnaître qu'il avait raison au sujet de l'hymen de la Vierge (Maria Valtorta dit des choses que j'ai lues récemment, et qui vont tout à fait dans son sens).  Pour le reste, et bien nous avons tous notre caractère. Aucun d'entre nous n'est parfait. Nous avons tous à faire des efforts pour nous accepter tel que nous sommes.Ce n'est pas toujours facile... Mais Dieu nous a créés pour être ensemble.  Allez, bonne nuit à tous. Faites tous un gros dodo.  RV
Répondre
Y
A l'intention d'Hervé.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-14507582.html
Répondre
M
Eh bien... bonne chance Miky!
Répondre
Y
Je ne lis plus rien. Je suis maintenant sur le blog de Miky. J'ai quitté Totus Tuus. Tu peux même supprimer tous mes commentaires, j'en ai plus rien à faire. je ne discute plus avec des personnes qui ne sont pas honnête intellectuellement.
Répondre
Y
Lol. Je suis tellement un "tradi" que j'utilise sur mon blog le Missel de 2002 ! Merci pour ce moment de détente cher Hervé !  Comment voulez vous que je discute avec une personne qui ne reconnait même pas en Jésus Dieu, mais une "personne humaine" ? Les musulmans ont la même doctrine que vous ! Pour eux aussi, c'est une "personne humaine".
Répondre
M
Tiens, tu es encore là?Au fait : as-tu lu l'article ci-dessus, celui-là même que tu commentes?
Répondre
Y
Je préfère encore discuter avec un hérétique pur et dur qu'avec un "catholique" mollassons plus ou moins hérétique sur les bords. Idem, je préfére discuter avec un agnostique pur et dur qui ne se contredit pas dans sa "doctrine" qu'avec un catholique affirmant tout et son contraire. (ce qui est la cas de Matthieu). Parfois, il prêche un Verbe mort. Parfois il dit qu'il est immortel. On n'y comprend plus rien. Pourquoi n'accepte t il pas les canons officiels de l'Eglise affirmant que le Verbe est immortel et impassible ?
Répondre
M
Merci Hervé de tes paroles qui me vont droit au coeur.Cela dit, soyons justes : si Yves est pour le moins maladroit dans sa présentation de la doctrine catholique (et dans ses relations avec ses frères!), sa fidélité au Concile Vatican II est à mettre à son crédit (ledit Concile s'intégrant dans une herméneutique de continuité, et non de rupture avec le passé - conformément à la pensée du Pape Benoît XVI).
Répondre
H
à Miky (com n°15)Je suis désolé si vous avez cette impression, mais le Dogme catholique n'est pas défini par Yves, qui n'a pas du tout l'exclusivité de la Vérité, malgré ce qu'il en dit. Ce n'est pas parce qu'on crie plus fort (en utilisant à tort et à travers les termes de "véritable foi catholique", "Vérité de toujours"... ) que l'on est "meilleur catholique". Le développement de la Foi Catholique ne s'est pas arrêté en 1962 (régulièrement, Yves ne tient pas compte du Concile Vatican II), donc je vous conseillerais plutôt de faire confiance aux Catéchismes récents si vous voulez mieux connaître le point de vue de notre Eglise. A défaut de pouvoir discuter avec les Evêques (qui seraient probablement excommuniés par Yves s'il en avait le pouvoir :-(  ), vous pouvez échanger avec Matthieu qui est pleinement fidèle à l'Eglise Catholique !  Les tradis paraissent parfois purs et durs mais oublient souvent que la Tradition est vivante et non figée à une époque passée..<br />   Cordialement, 
Répondre
M
Que Yves serve la cause athée, je veux bien le croire... (c'est fou c'qu'on a envie d'être catholique quand on le lit!).Que Yves maintenant soit tenu pour le défenseur du "Dogme dans toute son exactitude et toute sa cohérence", faut p'tèt' pas exagérer, mon ami Miky!(et puis... euh... question en passant... le "détestables tièdes", je dois le prendre pour moi????)
Répondre
M
Yves c'est un peu le Jean-Pierre Coffe du catholicisme ! Cela dit, ce n'est pas moi qui vais lui reprocher de rappeler le Dogme dans toute son exactitude et toute sa cohérence, cela sert aussi beaucoup la cause athée ! Et dans l'athéisme, on a aussi nos détestables tièdes, qui se disent athées mais qui prêchent une morale toute judéo-chrétienne
Répondre
T
Et Yves nous ressert les Trois Blancheurs ! La Trinité à la sauce Bosco ! Mieux que le tabasco pour réchauffer les âmes tièdes ! Approchez, approchez ! Ca c'est de la Doctrine quelle est bonne, M'sieurs Dames ! Croire au Pape, à la Vierge Marie et à l'Eucharistie, c'est quand même beaucoup plus dans la ligne du Parti de la Vérité que de croire simplement mais bêtement, comme tous les hérétiques orthodoxes, protestants et autres, au Père, au Fils et au Saint-Esprit ! Quand va-t-il se décider à passer à l'acte ? Toujours il s'en va et toujours il est là ! C'est le tango argentin perpétuel ; mais il doit préférer la valse hésitation (ça incite moins au péché)...
Répondre
M
Merci Hervé!  Le Seigneur te bénisse!
Répondre
H
 Yves, vous déformez tellement les écrits de Matthieu que cela vous permet de le déclarer hérétique et non catholique (comme 98% des catholiques d'après vous). Mais je suis convaincu que Matthieu est pleinement catholique. Si certaines formulations vous dérangent, cela ne remet pas en cause le fait qu'il n'est absolument pas anathème. Pour retrouver un climat serein sur ce blog, vous avez probablement raison de ne plus vouloir y écrire (si vous tenez votre parole, cette fois-ci) mais il est bien dommage de vous acharner sur des personnes profondément croyantes et bien formées.  Malgré nos divergences, que Dieu vous donne Sa Paix !
Répondre
Y
Quelle démagogie ! Tu ne dois pas être quelqu'un avec qui il est facile à vivre Matthieu. Tu refuses obstinément de reconnaître tes erreurs doctrinales. Où est l'humilité ? Même avec les Vérités de Foi sous les yeux, tu arrives encore à les nier ! Comme Pilate, tu demandes : "qu'est-ce que la Vérité ?", alors que tu l'as sous les yeux via les définitions de Foi du Magistère !!! Le Verbe est impassible. Il ne souffre pas, il ne meurt pas. Voilà la Vérité infaillible de l'Eglise depuis toujours ! Tu as déjà eu du mal (à un moment donné) à croire que la personne humaine de Jésus n'existait pas (apparemment, tu as changé de position), maintenant, ce sont d'autres point de doctrines que tu refuses de reconnaître !Comme je me rends compte qu'il est IMPOSSIBLE de discuter avec toi, que tu te donnes toujours raison même avec une Vérité Doctrinale sous les yeux qui te contredis au plus haut point, j'arrête le débat (et cette fois-ci, pour de bon et définitivement). J'ai assez perdu de temps depuis 5 mois pour défendre la Foi catholique et la Vierge Marie. Tu te sens peut-être supérieur face aux experts de la CDF ? Je suis allé de moi-même (suite aux discussions virulentes que nous avons eu) me renseigner chez eux et ILS ONT LE MÊME DISCOURS QUE MOI, je peux même te le jurer sur la Bible si tu persistes à penser au fond de toi que je raconte n'importe quoi et que je ne sais pas lire !Tu souilles la dignité Immaculée de Marie en pensant des blasphèmes sur Sa Virginité ! Tu refuses de comprendre les mots "inaltérée", "incorruption", "impassible", etc. Que faire face à une personne qui ne comprend pas le sens des mots ? Que faire face à une personne qui croit à une substance impassible qui souffre et qui meurt ? Que faire face à une personne qui fait mourir le Logos éternel ?Seules les définitions doctrinales de l'Eglise sont miennes. Et je re-précise à tous que je suis du côté des experts de la CDF. J'ai des amis bien plus qualifiés que vous en ce qui concerne la doctrine !Adieu à tous +
Répondre
M
Merci Yves. Grâce à toi, je comprends mieux le mécanisme infernal qui a conduit à la crucifixion de Jésus.La paix soit avec toi.
Répondre
Y
Hors de l'Eglise, point de Salut. Hors des Vérités de l'Eglise, point de Foi en la Vérité.Matthieu est actuellement hérétique sur la Virginité Perpétuelle de Marie, la Naissance du Verbe (il considère que Jésus est né deux fois) mais aussi prêche l'hérésie théopaschite (il affirme parfois que le Verbe est mort, parfois, il se contredit). Donc il est très difficile de savoir en quoi il croit. Il ferait sienne (comme tout vrai catholique) les Vérités de Foi doctrinales exprimées dans les canons conciliaires, il n'y aurait pas de problème. Mais il ne veut pas croire en la Profession de Foi ci dessous : <br /> Profession de Foi de l'Eglise (Lettre "In prolixitate epistolae")<br /> Mais ceux qui affirment que le Christ est un homme apparent ou que Dieu est passible, ou qui, en qualifiant Dieu le Verbe de mortel, disent qu'il avait besoin d'être ressuscité par le Père, ou qu'il a pris un corps sans âme ou un homme sans esprit, ou que les deux substances du Christ ont été confondues dans un mélange pour faire une unique substance, et qui ne confessent pas que notre Seigneur Jésus Christ est deux natures sans confusion mais une unique personne, et donc un seul Christ et de même un seul Fils, ceux-là l'Eglise catholique et apostolique les anathématise. Il est donc actuellement anathème aux yeux de l'Eglise. Je n'y peux rien. C'est la Foi de l'Eglise. Soit il croit, soit il n'y croit pas. Soit il adhère à la Vérité, soit il adhère au mensonge. C'est binaire. Avoir un discours contradictoire est synonyme de division (c'est donc le Diable). J'invite donc Matthieu à clarifier son discours. Tant qu'il ne prêchera pas les Vérités de Foi, je ne le considère plus comme "catholique". Car il est malheureusement très grave que de détourner la Vérité objective pour son petit plaisir subjectif ! Hier sur Google par exemple, je suis tombé sur son article hérétique intitulé : "La position de l'Eglise sur le préservatif". Combien de personnes risquent-t-elles de s'enfoncer dans le magma hérétique à cause de Matthieu !Jacques Duquesne à la même position que Matthieu. Il a sorti a livre hérétique et blasphématoire sur la Vierge Marie tout en se disant "catholique". Aujourd'hui, Matthieu fait exactement pareil sur le préservatif, la Virginité Perpétuelle de Marie, la Naissance Divine du Verbe, etc.UN CATHOLIQUE SE DOIT D'AVOIR UNE FOI CLAIRE, PRECISE ET SANS COMPROMIS ! 
Répondre
Y
Tous ce qui n'est pas dans la Vérité doctrinale me choque. Je crois seulement au Pape, à la Vierge Marie et à l'Eucharistie. Seules les définitions doctrinales des Conciles de l'Eglise sont claires en matière de précision : LE VERBE EST IMPASSIBLE. Point final ! Ceux qui affirment sa souffrance est sa mort sont hérétiques. C'est aussi simple que cela.
Répondre
R
Je voudrais poser une petite question à Yves :  Yves, tu dis que tu es choqué que l'on parle de la mort du Verbe. En fait, je comprends ta pensée.  Mais es-tu aussi choqué si on remplace le mot "Mourir" par l'expression "Passer de la terre au ciel" (qui est, en fait, synonyme).  Cela donnerait :1-Le Verbe est passé du Ciel à la Terre (la naissance).2Le Verbe est passé de la terre au ciel (la mort).  Je note une petite chose : entre la mort clinique de Jésus et sa Résurrection, il me semble qu'il y a un laps de temps où Jésus était au Ciel... sans son corps (donc "Verbe" comme avant l'incarnation). Non ?  RV
Répondre
M
Cher Ti'Hamo,Cela me fait plaisir de te revoir naviguer dans nos "eaux". 
Répondre
T
...Mais, justement, comme le rappelle Nathalie, nous ne sommes pas platoniciens : un être humain n'est pas une âme dans un corps, mais un corps et une âme.Or, il est aussi vrai, donc, que la mort soit la séparation de l'âme d'avec le corps....Ce qui dit bien le déchirement que cela peut-être ; et rappelons nous que d'après la Genèse, l'être humain par nature n'était pas fait pour cela.C'est pourquoi je trouve un peu gênant de dire que "La mort soit SIMPLEMENT une séparation de l'âme et du corps" ou encore que "la mort naturel n'est rien" ; parce que, bon, la séparation de l'âme d'avec le corps, ça n'est pas rien, quand-même. ça n'est pas un petit phénomène qui se passe tout simplement.(et n'est pas un grand mystique qui veut, déjà attiré et absorbé par l'esprit de Dieu dès ici-bas).  La mort naturelle, ce n'est pas rien.Que la seule véritable mort, soit l'enfer, oui, mais ça n'enlève rien à l'horreur de la mort physique.Que la séparation totale et définitive d'avec Dieu soit le pire et la plus grande horreur, soit, mais cela n'empêche pas que la séparation momentanée de l'âme et du corps ne soit pas forcément un petit rien, ou un "simple" passage.Ce n'est d'ailleurs pas ce que semble nous dire Jésus sur la Croix ; et pourtant, Lui sait très bien à quoi s'en tenir, et il est tout à fait conscient de sa résurrection ensuite ; visiblement, savoir qu'il ne s'agit "que" de la séparation de l'âme d'avec le corps et que cela ne soit que momentané, ça ne permet pas forcément de se dire que "ce n'est rien".
Répondre
M
Bonsoir Nathalie.Je vous confirme que l'Eglise catholique définit très exactement la mort comme la séparation du corps et de l'âme. Le corps est périssable ; l'âme est immortelle.Quant à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, elle est Docteur de l'Eglise.(Cf. aussi Saint Jean Chrysosostome). 
Répondre
N
"La mort, comme le disait Ste Thérèse de l'EJ, est simplement une séparation de l'âme et du corps. "Voui, maos pourtant, pour le moins, tan que nous sommes vivants, vous savez qu'il n'y a pas de séparation entre le corps et l'esprit. Cette notion de séparation entre le corps et l'ame est une notion platonicienne, qui a toujours été, à juste titre, réfutée par l'église.Enfin, bon, c'était juste une petite remarque en passant.
Répondre
Y
Rv est plus orthodoxe que Matthieu. Il parle de "la mort de Jésus". :-)Tant que l'on ne parle pas de la mort du Verbe, il n'y a pas de problème.
Répondre
R
Je poste une toute petite réflexion avant d'aller faire dodo :Dire que Dieu est mort peut être scandaleux si on comprend la mort comme un anéantissement absolu, comme une fin définitive.En ce sens, oui, ce serait incompréhensible et même faux.   Mais, justement, la mort n'est pas une fin définitive. Ni pour Jésus, ni pour l'homme. La mort, comme le disait Ste Thérèse de l'EJ, est simplement une séparation de l'âme et du corps. Après sa mort, Jésus s'est donc retrouvé auprès de son Père, au Ciel. Il n'est pas passé par un état de "néant définitif".  Un prêtre de ma paroisse dit souvent : "Pour Dieu, tous les hommes sont vivants. Lui, qui est de l'autre côté, voit les vivants et les morts. Il sait où est chacun".  La seule véritable mort, c'est l'enfer. La mort naturel n'est rien. Elle est parfois dure, très dure, très trsè douloureuse... Mais elle n'anéantit pas. Elle est simplement un événement qui nous fait passer d'un état dans un autre.   En ce sens, la mort de Jésus n'est pas un événement qui "contredit la logique d'amour de Dieu", c'est un événement qui la porte à son paroxisme, qui la sublime...   Bonne nuit les petits... Faites un gros dodo...    RV
Répondre

Présentation

  • : Totus Tuus
  • : A Jésus par Marie - Un site catholique pour apprendre à connaître et aimer Dieu de tout son coeur et de toute son intelligence.
  • La Lumière du Monde
  • Contact

Cher ami lecteur, tu es le e visiteur. La Paix soit avec toi. 

Ecouter un enseignement sur la foi catholique

Vous rendre sur le blog ami dédié à Claude Tresmontant

Visiteurs actuels