"La pente naturelle de notre société nie la vraie nature de l'homme, empêchant chacun de tirer le meilleur et le plus juste profit de lui-même et des autres.
J'ai mal de voir la jeunesse gavée d'illusions, flattée et trompée par des adultes égarés ou pervertis, se perdre en s'éloignant de la lumière de la vérité.
Combien de jeunes seront ainsi empêchés de connaître les joies et le bonheur d'un véritable amour et risqueront une mort affreuse dans la solitude et le désespoir.
Non, le préservatif ne donne aucune certitude d'échapper à cet anéantissement de l'être.
Combien de jeunes, incités au vagabondage sexuel par les mensonges d'une publicité criminelle, en font l'amère expérience ! Je pense ici à celui ou celle que l'on engage à prendre un risque mortel sans l'avertir de la fiabilité relative du préservatif. Ceux-là ont le droit absolu que cette proposition leur soit présentée en parfaite honnêteté.
De toutes les façons, nous ne pourrons encore faire très longtemps l'économie d'une véritable réflexion."
(Dominique Morin, 36 ans, malade du SIDA - Source : Relais de la Touque)