1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 12:23

Chers amis,

Samedi 24 janvier 2009, le Pape Benoît XVI faisait publier par la Congrégation romaine pour les évêques un décret levant les excommunications prononcées en 1988 par le Pape Jean-Paul II à l’encontre des quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X ordonnés sans autorisation pontificale par Mgr Marcel Lefebvre.

Cf. le dossier complet du schisme sur le site Jésusmarie.com

Cette décision a suscité de nombreuses réactions dans le monde entier – jusques et y compris dans l’Eglise catholique –, réactions dont la violence s’est intensifiée après que l’on ait appris que l’un des évêques de la Fraternité avait tenu publiquement des propos négationnistes sur le génocide juif durant la Seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui, nombre d’observateurs estiment que l’Eglise traverse une très violente tempête, une « secousse » de très-très grande magnitude…

1.
Je voudrais d’abord inviter les personnes qui se déclarent indignées par la décision du Pape à se calmer. La colère n’est pas bonne conseillère. Elle n’accomplit pas ce que le Seigneur attend du juste (Jc 1. 19-20). Elle peut nous conduire à affirmer aujourd’hui des choses que nous pourrions regretter demain – et je m’adresse ici spécialement à certains jeunes auteurs qui ont commis l’imprudence de flétrir le beau nom de « catholique »…

Aussi difficile que cela puisse être, nous devons nous efforcer de surmonter notre émotion première et chercher à réfléchir sereinement ; à comprendre le sens et la portée véritable du geste du Saint Père. Nous devons pour cela retrouver le sens de la prière, de l’intimité avec Dieu. La virulence de certaines réactions au sein même de l’Eglise me paraissent trahir un manque d’intériorité chez certains fidèles, et donc : de prière. Cela est d’autant plus regrettable que nous sortons tout juste d’une semaine de prière précisément, et d’une semaine de prière pour l’unité des chrétiens ! A croire que cette semaine n’ait pas porté tous ses fruits dans le cœur des croyants…

D’une manière générale – je parle bien sûr pour les catholiques : les actes d’un Pape doivent être reçus dans un esprit de foi et de paisible confiance. Lui qui est le « doux Christ sur la terre » – selon l’expression fameuse de Sainte Catherine de Sienne –, il est le pasteur universel de toutes les Eglises, établi par Jésus-Christ lui-même. Nous devons accueillir chacun de ses actes avec bienveillance, comme un acte du Seigneur en personne, dans une humble et filiale obéissance. Si nous ne comprenons ou n’acceptons pas telle ou telle de ses initiatives, nous pouvons toujours interroger nos prêtres ou nos évêques. Mais la critique ouverte du Pape – ou d’un évêque en communion avec le Pape – est un acte grave pour un catholique, qui sape l’esprit fraternel devant régner entre chrétiens, et constitue un germe de division dont nous aurons à assumer la responsabilité devant le Seigneur de la communion et de l’unité. Cela ne signifie pas bien sûr que le Pape ou les évêques soient toujours exempts de tous reproches ! Cela signifie qu’avant de critiquer le Pape ou les évêques, il faut sans doute beaucoup réfléchir et beaucoup prier ; et qu'en tout état de cause, il convient d'agir avec douceur et respect (cf. 1 P 3. 16), en ayant l’humilité de considérer les personnes que nous critiquons supérieures à nous (cf. Phi. 2. 3).

2.
Considérons maintenant l’acte du Saint Père. Il s’agit d’une levée d’excommunication concernant quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X. Qu’entend-on par levée d’excommunication ? Contrairement à ce que beaucoup ont pu croire – sans doute abusés de bonne foi par des journalistes peu rompus au vocabulaire juridique de l’Eglise – il ne s’agit pas de réintégration ! Les quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X n'ont pas été réintégrés dans l’Eglise catholique ; ils demeurent encore à ce jour en dehors de la communion ecclésiale.

Mgr Hippolyte Simon nous aide à comprendre le sens de ces levées d'excommunications : « Pour prendre une comparaison familière, je dirai ceci : quand Mgr Lefebvre est sorti, c’est-à-dire quand il a désobéi en ordonnant quatre évêques malgré l’avis formel du Pape, c’est comme s’il y avait eu, automatiquement, une barrière qui était tombée et un feu qui s’était mis au rouge pour dire qu’il était sorti. Cela voulait dire que si, un jour, il voulait rentrer, il faudrait qu’il fasse d’abord amende honorable. Mgr Lefebvre est mort. Paix à son âme ! Aujourd’hui, ses successeurs, vingt ans après, disent au Pape : « Nous sommes prêts à reprendre le dialogue, mais il faut un geste symbolique de votre part. Levez la barrière et mettez le feu au clignotant orange ! » Le Pape, pour mettre toutes les chances du côté du dialogue, a donc levé la barrière et a mis le feu au clignotant orange. Reste à savoir maintenant si ceux qui demandent à rentrer vont le faire. Est-ce qu’ils vont rentrer tous ? Quand ? Dans quelles conditions ? On ne sait pas. »

3.
L’acte du Pape est donc comparable à une main tendue.

Après l’élection de Benoît XVI au siège pontifical, la Fraternité Saint Pie X avait exprimé son désir de renouer le dialogue avec l’Eglise catholique moyennant deux préalables : la libéralisation du Missel de 1962 et la levée des excommunications. Le Pape a répondu à cette invitation en promulguant en juillet 2007 le Motu Proprio Summorum Pontificum, puis en levant le 24 janvier dernier les excommunications pesant sur les quatre Evêques de la Fraternité. Peut-on reprocher au Saint Père de chercher à renouer le dialogue avec des frères chrétiens égarés hors de l’Eglise ? N’est-il pas dans sa mission de chercher à rassembler tous les chrétiens en un seul peuple, autour d’un seul banquet eucharistique ? N’a-t-on pas prié intensément en ce début d’année 2009 pour l’unité des chrétiens ? Cette unité, la voulons-nous vraiment ?

L’unité des chrétiens implique que soit rassemblées dans l’Unique Eglise du Christ des personnes d’origines diverses, de toutes sensibilités et de tous horizons. Sommes-nous prêts à « cohabiter » en frères avec des personnes différentes de nous, qui, tout en adhérant à la même confession de foi, n’ont pas la même manière de penser ou de vivre la foi? Voulons-nous vraiment vivre ensemble, dialoguer et rechercher les voies de l’unité, de la concorde et du respect mutuel (cf. Phi 2. 2) ? Ou bien sommes-nous de ceux qui raillons volontiers ceux qui ne sont pas comme nous, qu’il s’agisse des « charismatiques-dévisseurs-d’ampoules », des « cathos de gauche » ou des « intégristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet ».

La division entre chrétiens est une profonde blessure, et le plus grand frein à l’évangélisation du monde (cf. Jn 17. 23). Voilà pourquoi il est important d’y remédier, et d’encourager tous les gestes de réconciliation entre frères séparés.

Pourquoi vouloir rejeter a priori toute discussion avec la Fraternité Saint Pie X ? Parce qu’ils sont « intégristes » ? Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Que leur reproche-t-on exactement – mis à part bien sûr l’acte schismatique de 1988. D’être attachés à la Tradition ? Mais un catholique par définition est attaché à la Tradition ! D’aimer la liturgie selon le Missel de 1962 ? Mais de nombreux catholiques dans l’Eglise aiment célébrer la Messe selon l’ancien rite ! De critiquer le Concile Vatican II ? Mais Mgr Lefebvre avait signé tous les textes du Concile ! Leur critique n’est donc pas un rejet, et jusqu’à preuve du contraire, ils ne sont pas hérétiques. Dès lors, puisque nous partageons la même foi, pourquoi devrions-nous laisser perdurer plus longtemps ce scandale de la division ?

Ayant moi-même été converti en 1998, soit 10 ans après le schisme de Mgr Lefebvre, je n’ai pas vécu les déchirures et les souffrances de ce terrible évènement. Je n’ai donc, concernant la Fraternité Saint Pie X, aucune rancœur particulière, ni aucun préjugé défavorable, sinon celui lié à leur positionnement volontaire en dehors des structures de l’Eglise catholique. Mais à partir du moment où la Fraternité manifeste son intention de renouer le dialogue rompu avec Rome, je ne vois pas pour quelle raison l’Eglise devrait s’interdire d’y répondre positivement. J’ai tendance à penser pour ma part que des chrétiens amoureux de la Messe, de l’adoration eucharistique ou de la prière du Rosaire, ne peuvent pas être tout à fait mauvais. Il n’existe plus à ce jour aucun obstacle objectif à l’instauration d’un dialogue fraternel avec les « traditionalistes ».

4.
Certains estiment que le Pape fait là un bien mauvais calcul. Qu’en essayant de récupérer quelques centaines de brebis égarées, il risque d’en effaroucher un nombre bien plus important. Pis encore : qu’il risque de compromettre le travail œcuménique réalisé avec d’autres chrétiens, profondément choqués par cette initiative.

A ceci je répondrais d’abord qu’il semblerait que la main tendue aux « traditionalistes » soit plutôt bien vue par nos frères orthodoxes. Ce qui serait un bon point pour le dialogue œcuménique.

Ensuite, je dirais qu’il faut se méfier des réactions épidermiques de masse. Souvenons-nous par exemple du discours du Pape à Ratisbonne en 2006 et des violentes réactions qu’il avait suscitées dans le monde musulman. Qu’en est-il aujourd’hui du dialogue avec les musulmans ? Non seulement il n’est pas compromis, mais encore 138 intellectuels et responsables religieux venus de tous les horizons de l'islam ont récemment écrit une lettre au Pape pour l’inviter à entrer en dialogue avec eux ! Jamais, de part et d’autre, on n’avait autant exprimé le désir de se rencontrer, de se connaître et de s’aimer que depuis la conférence de Ratisbonne ! Eh bien pareillement : nous verrons dans deux ans ce qu’il en sera du dialogue œcuménique et interreligieux. Ne jugeons pas la main tendue du Pape à l’aune des premières réactions constatées parmi les croyants. Laissons les passions s’apaiser, la raison et la foi reprendre le dessus, et nous verrons bien... Ne préjugeons pas de l’issue des discussions avec la Fraternité Saint Pie X, et de ses répercussions sur l’ensemble du dialogue œcuménique. Croyons que le Seigneur bénira tous les efforts entrepris pour tendre à l’unité, et que l’Esprit Saint agira le moment venu, pour peu que les parties soient de bonne volonté.

Et puis je crois qu’il faut se départir de tout esprit de calcul et de stratégie dans notre recherche de l’unité. Ce n’est pas avec des comptes d’apothicaire que l’on fera l’unité (« si je donne tant aux protestants, je perds tant avec les orthodoxes et les traditionalistes ; et si je donne tant aux traditionalistes, je gagne tant avec les orthodoxes mais je perds tant avec les protestants… »). L’unité des chrétiens ne se trouve pas au bout de nos efforts et de nos plans savamment conçus. Elle n’est pas une œuvre à portée humaine ; elle est une grâce à demander. A vue humaine, l’unité est impossible à réaliser. Nous ne pouvons qu’y tendre et y travailler du mieux que nous pouvons. Ce qui nous appartient, ce sont les gestes d’unité que nous pouvons poser. Mais l’unité elle-même ne peut être qu’un don de Dieu. Dans cette recherche de l’unité, le Seigneur attend aussi de nous que nous comptions sur Lui, que nous faisons appel à Lui, que nous sollicitions de Lui son intervention et sa grâce, que nous croyions avec foi en l’efficacité de notre prière. Si Dieu ne veut pas faire l’unité sans nous et compte sur nos efforts, nous ne ferons pas non plus l’unité sans Dieu et le secours de sa sainte grâce.

5.
Dernière remarque. Toute l’agitation – légitime ! – autour des propos – révoltants ! – de Mgr Williamson laisse à penser que le démon aussi se manifeste en ces temps. Signe sans doute que le Pape est sur la très bonne voie ; qu’il a touché là un point « sensible »…

« A qui profite le scandale provoqué par des propos d’une telle obscénité ? »
demandait Mgr Hippolyte Simon dans sa Lettre ouverte. Aux opposants à la réconciliation bien sûr, dont semble-t-il Mgr Williamson lui-même... Mais plus encore, à celui-là même qui est désigné dans la Bible comme le « Diviseur », le « Satan ». Ne nous laissons donc pas impressionner par ses basses manœuvres – et encore moins dicter par lui notre conduite ! Réjouissons-nous bien plutôt de l’expression visible de sa colère, de sa tentative – vouée à l’échec ! – de déstabiliser l’Eglise par la technique – bien éprouvée – de l’amalgame, et opposons à ses flèches furibondes le bouclier de notre humilité, de notre foi et de notre amour pour l’Eglise et pour le Pape.

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

Y
Vive Mgr Rey ! http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/03/recife-de-retour-du-br%C3%A9sil-monseigneur-rey-%C3%A9crit.htmlComme quoi, il reste encore en France des évêques catholiques.
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J
Cher Yves, je n'ai aucune haine contre vous ! Au contraire ! Sous réserve de quelques insultes très "soviétiques" je trouve que vous êtes un homme passionné (je le suis aussi) et aux convictions fortes.Je ne partage pas tout ce que vous pensez (si je vous disais le contraire vous ne me croiriez pas) mais j'ai été très content de débattre avec vous.Cher Ti'hamo, vous admettrez que si quelqu'un "anathémise" l'autre c'est plutôt notre ami Yves qui m'en met plein la tête !Et si quelqu'un s'est défilé c'est bien vous, qui annoncez vos commentaires sur les points "par nous deux soulevés" (on croirait du La Fontaine !) et me servez à moi seul une énorme tartine. Comme je suis chrétien, j'aimerais que mon camarade de discussion ait le même repas que moi.C'est tout.
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Y
Jonas a une telle haine contre moi qu'il essaye de "prendre avec lui" Ti'hamo. Oui, la Vérité engendre parfois la haine. Saint Augustin l'affirmait déjà en son temps. La Vérité engendre la haine... Lorsque Jean-Baptiste osa dire la Vérité haut et fort, il se fit couper la tête. Aujourd'hui, RIEN n'a changé. La Vérité, le monde l'a crucifiée en personne.Je suis un homme libre cher Jonas. Tellement libre que j'ai réussi (il y a déjà quelques semaines) à me mettre sur le dos Matthieu, Ti'hamo, plusieurs prêtres et évêques, etc (je ne compte pas les milliers d'autres personnes). RIEN ne pourra m'arrêter pour affirmer ma fidélité à l'Eglise, à la Foi catholique de toujours !Je ne sais pas quelle est la "grande nouvelle" qui est tombée. Si vous faîtes allusion aux différentes conférences épiscopales - et bien évidemment à nos évêques gallicans - (on se demande en passant pourquoi ils n'osent pas l'ouvrir pour défendre les milliers d'enfants massacrés dans leur propre pays), cela na AUCUNE légitimité canonique. L'Eglise attend maintenant le Pardon. A péché pardonné, excommunication retirée. L'excommunication est un acte de Miséricorde. Aux personnes concernées de demander maintenant le pardon en toute bonne conscience (et oui, je respecte Dignitatis Humanae, contrairement à vous cher Jonas).
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T
> JONASBien, je prends acte que vous sembliez bien plus préférer anathémiser Yves que vous expliquer au sujet des quelques questions que j'avais.Étant donné les discussions que j'ai pu avoir avec lui, votre supposition que je le "favorise" par sympathie me semble pour le moins irrecevable (sans vouloir vous blesser, Yves : je n'ai pas dit que je vous déteste, hein, juste que c'est amusant de me voir accusé de favoritisme envers vous après nos derniers débats...  enfin, vous apprécierez l'humour de la situation... :-DMonsieur Jonas, donc, si vous aimez passer beaucoup de temps en accusations et anathèmes,mais que vous vous défilez dès qu'il est question de tout simplement expliquer vos propos,tout en cherchant des faux-fuyant... consistant à accuser, encore une fois, les autres......alors où est donc passée, je vous le demande, cette Charité dont vous nous dites tant et tant de merveilles ?Faut-il donc être charitable avec une femme brésilienne qu'aucun de nous ne rencontrera jamais, charitable avec une femme adultère ayant vécu 2000 ans avant nous... ...mais certainement pas avec les personnes concrètes avec qui l'on discute ?S'agit-il de Charité spatio-temporelle trop puissante pour agir à trop courte distance ?
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J
Une grande nouvelle est tombée dans le grand silence blanc... de mes chers interlocuteurs.Et Jonas vous dit en Passant (!) qu'il en est très heureux."Vox Populi, Vox Dei" n'est plus un vain mot !Mais...
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P
Ti'Hamo, je vous écrit : "Et comme vous avez écrit : "Si donc je reprends un peu les points par vous deux soulevés, quelque peu violemment", j'attends avec impatience que vous fassiez maintenant votre oeuvre sur la prose de mon interlocuteur Yves... "J'attends que vous le fassiez (tout en me disant que cette intro était un faux-semblant pour pouvoir m'inonder de vos critiques sous couvert d'objectivité, car je vous sens très proche d'Yves, ce qui est votre droit, mais dites-le) pour répondre à vos commentaires de mes commentaires sur vos commentaires...Je note quand même que vous aussi vous faites très bien semblant de ne pas comprendre ce qui vous gêne.
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T
> Jonas"« l'accuser de mâle connivence avec le violeur, (relève) plus du fantasme qu'autre chose ». Le mur du silence qui a caché pendant des siècles tous les agissements des clercs pédophiles et violeurs dans quantité de lieux d’église à travers le monde (pensionnats, noviciats, chorales, œuvres de jeunesse, orphelinats, etc.) en est, hélas, un signe évident."Je ne comprends pas bien ce que la conspiration mondiale des mâles depuis des siècles contre les femmes a à voir avec les affaires de prêtres pédophiles. S'agissait-il donc uniquement ou majoritairement de petites filles violées et non de jeunes garçons ?Sinon, si les victimes autant que les criminels, dans ces affaires, sont des himmes et des garçons, comment fonctionne donc votre principe de "mâle connivence" dans ces cas ?Puisuq'il n'y aucune explication valable et aucun fait concret pour l'appuyer, sommes-nous en droit, en toute logique et objectivité rationnelle, de considérer ce principe comme un fruit de votre imagination, donc à ne pas le prendre au sérieux et à ne pas en tenir compte ?Il me semble bien, oui.
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T
> Jonas "Ce qui est révoltant, c’est que le couperet de la « justice » des « représentants de Dieu » est tombé sur la victime innocente (car la petite fille de 9 ans entend bien l’Église lui dire qu’elle a participé à l’assassinat de ses enfants)" D'après mes informations, la mère et l'équipe médicale ont été excommuniés, mais pas la petite fille. Disposez-vous d'informations différentes ?
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T
> Jonas"Quant au violeur, il n’a pas à être absout"Voulez-vous dire qu'il ne faut pas le pardonner, que l'Église devrait le condamner publiquement, lui refuser l'absolution,...? je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.
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Y
"Cette excommunication n'est pas quelque chose d'arbitraire, c'est une partie du droit Canon. C'est basé simplement sur le fait que tuer un enfant innocent est incompatible avec la communion au Corps du Christ. Ainsi, les évêques n'ont rien fait de nouveau, de surprenant ou d'arbitraire" (Benoît XVI)Jonas ? En communion avec le pape, oui ou non ?
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J
Eh bien, vomissez mon ami, vomissez ! Il en restera toujours quelque chose !Votre niveau d'argumentation s'élève de jour en jour ; c'est admirable. Usque non ascendet ?
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Y
Le relativisme de Jonas est affligeant... Relativisme mélangé à de l'idéologie fondamentaliste tout en sucrant le tout avec un peu d'anachronisme historique. La dégustation finale est à vomir.
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J
Ti'hamoLien vers l'article : La quatrième tentation du Christ.Et comme vous avez écrit : "Si donc je reprends un peu les points par vous deux soulevés, quelque peu violemment", j'attends avec impatience que vous fassiez maintenant votre oeuvre sur la prose de mon interlocuteur Yves... :
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J
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Vous me citez : « Jésus a choisi son camp » ; citation malhonnête, car hyper tronquée ! Voici ce que j’ai écrit : « Jésus a choisi son camp ; ce n'est pas celui des lapideurs, même si, par pure grandeur d'âme, il fait mine de croire qu'ils n'ont pas condamné la femme. Visiblement, ce camp n'est pas le vôtre. C'est le mien. » Et je maintiens que Jésus n’est pas dans le camp des lapideurs, pas plus qu’il ne chasse à coup de fouet les marchands du Temple, mais seulement leurs animaux (contrairement au texte trahison de la Traduction liturgique). ce qui ne l’empêche pas d’être violent en paroles ; la sainte colère !<br /> A propos de Pierre, ce que je ne supporte pas c’est d’entendre à longueur d’années : « Pierre a été pardonné parce qu’il a demandé pardon à Jésus et Judas non parce qu’il est allé se pendre ». Ce qui est un double mensonge colporté par des membres de l’Église.<br /> Car :<br /> - On ne sait pas si Judas s’est pendu ou est mort d’accident (ce que raconte Pierre lui-même, qui aurait pourtant eu intérêt à « charger » Judas pour faire oublier sa propre faute !)<br /> - A aucun moment Pierre n’a demandé pardon à Jésus. Pleurer dans son coin n’est pas demander pardon ; et il a fallu que Jésus ressuscite pour (dans un passage rajouté tardivement à l’évangile de Jean) aller lui-même entrer en conversation avec Pierre et le titiller, sans pour autant que celui-ci demande explicitement pardon). Clairement, Jésus lui a pardonné avant même qu’il demande pardon.<br /> Et Judas, au moment du baiser à Jésus, on nous cite diverses paroles très différentes de Jésus à Judas ; personnellement, je rêve que Jésus ait alors repris les paroles de Joseph à Juda (un homonyme) et ses frères en Genèse 45,5-8. C’est peut-être le cas, car les paroles qu’on connaît ne sont pas « paroles d’évangile », loin de là (où étaient les témoins dignes de foi à ce moment-là ?)<br />  <br /> Vous dites : « Or, l'Église ne "condamne" personne à "être jeté dehors" » ; dans excommunication, je lis ex, qui à ma connaissance (mais je peux me tromper) veut dire hors de…<br /> Vous ajoutez : « Lorsque l'Église "condamne", enfin plus précisément "excommunie", elle marque la condamnation d'un acte, et un appel au repentir de la personne, non ? » C’est vrai qu’il est très bête de ne pas comprendre spontanément que jeter quelqu’un dehors ne signifie pas « je te jette », mais « je t’invite à revenir » !!! Il faudrait quand même un très sérieux effort d’explicatio
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J
<br /> <br /> <br /> <br /> Ti’Hamo,<br />  <br /> Si vous lisez l’article que j’ai écrit sur un blog dont je m’occupe, vous verrez que les mots ET NE PÊCHE PLUS ne sont pas du tout absents de mon schéma de pensée quand je lis l’évangile de la femme adultère : cf. La quatrième tentation du Christ.<br /> De tout façon, je ne peux pas croire que la femme n’a pas reconnu son péché ; mais il semble , à lire ce texte, que les hommes ne lui ont pas exagérément donné la parole…<br /> L’évêque brésilien, à ma connaissance, ne lui a pas dit les paroles de Jésus et a prononcé une excommunication, dont le nom même montre toute la mansuétude de l’Église… Et je n’ai pas eu connaissance qu’il ait « explicité » quoi que ce fût. Dire qu’il a « manqué de tact » est plus qu’un euphémisme. <br /> Et si les gens n’y entendent rien, pourquoi parler en ces termes, sans expliquer ? L’Église est-elle le Peuple de Dieu ou une secte utilisant un langage ésotérique pour se couper du monde ?<br /> Non, il n’a lapidé personne ; mais il y a quelques siècles, quand l’Église avait les moyens de sa politique, les personnes n’auraient sans doute pas été qu’excommuniées. Mais on peut faire beaucoup de mal sans faire souffrir physiquement.<br /> Quant au violeur, il n’a pas à être absout ; ce qui me révolte ce sont les paroles d’évêque qui expliquent que le viol est moins grave que l’avortement et que le violeur – magnifique affirmation – était contre l’avortement (le beau-père voulait être grand-père, en somme)… depuis trois ans qu’il violait les deux fillettes, qu’il les assassinait jour après jour, il n’a jamais pensé aux conséquences de ses actes ? Cet homme est un assassin d’enfants nées, au même titre que les avorteurs sont des assassins d’enfants non-nés. Et je ne vois pas où vous êtes allé cherché que la condamnation devait être « publique et tonitruante » !<br /> Ce qui est révoltant, c’est que le couperet de la « justice » des « représentants de Dieu » est tombé sur la victime innocente (car la petite fille de 9 ans entend bien l’Église lui dire qu’elle a participé à l’assassinat de ses enfants) et sur sa mère, qui a agi comme elle a pu et que l’Église discrédite complètement à ses yeux.<br /> Je suis viscéralement opposé à l’avortement de confort qu’on pratique à qui mieux-mieux dans les pays occidentaux. Et je le dis haut et fort à bien des occasions. Mais ce cas précis n’est pas du tout dans ce cadre-là.<br /> Ce monseigneur pouvait « se prononcer », comme vous dites avec légèreté et un brin d’humour déplacé, en parole ; malheureusement, il a choisi l’action et l’omission…<br /> Malheureusement aussi, je ne suis pas sûr que « l'accuser de mâle connivence avec le violeur, (relève) plus du fantasme qu'autre chose ». Le mur du silence qui a caché pendant des siècles tous les agissements des clercs pédophiles et violeurs dans quantité de lieux d’église à travers le monde (pensionnats, noviciats, chorales, œuvres de jeunesse, orphelinats, etc.) en est, hélas, un signe évident. Vous me direz qu’il protégeait aussi des femmes ; certes, mais infiniment moins sans doute que des hommes. De toute façon, cet « aveuglement » est une tache (parmi d’autres) indélébile dans l’histoire de l’Église, sans parler du sort inconnu de toutes les grossesses qui n’ont pas manqué de s’ensuivre, dans le silence feutré de ces lieux de prière.<br /> Il faut remettre en cause l’avortement, certes ; mais alors pourquoi l’Église s’en prend-elle à ces pauvres hères, alors que j’ai souvenir d’une émission de Marc-Olivier Fogiel qui rassemblait des millions de téléspectateurs, où deux actrices (dont une au moins officiellement catholique) hyperconnues sont venues raconter comment elles ont « dû » (les pauvres chéries) aller se faire avorter en Angleterre à l’époque d’« avant », ce qui avait provoqué une standing-ovation « spontanée » du public pour saluer cet « acte de courage ». Si l’Église les avait excommuniées alors, elle n’aurait sans doute choqué aucun des catholiques (certains évêques compris) qui le sont aujourd’hui ! Mais l’Église s’est tue, pour une raison inconnue.
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T
Concernant les assertions portées ici et là au sujet de divers passages des Évangiles, je me permets de réagir en passant :- "Jésus a choisi son camp" Justement non. Vous remarquerez. Le propre de Jésus est justement bien de ne PAS choisir de "camps". Vu que c'est à nous de choisir le sien, tout bêtement. En actes, pas en paroles.(rappelons nous, comme vous en parliez tous les deux, de la présomption de St Pierre, qui assure Jésus de son soutien sans faille... et on sait ce qui s'ensuivit.) - "les cathos pur sucre qui racontent aussi que Pierre a demandé pardon à Jésus, ce qui archi faux" ...ben, il "pleura amèrement" quand il se rend compte de son péché, oui.Relisons d'ailleurs, à la lumière de ce fait, l'épisode narrant la rencontre du Christ ressuscité et des apôtres : lorsque par 3 fois Jésus demande "Simon, m'aimes-tu ?", Simon répondant "Seigneur, tu sais bien que je t'aime" : à le lire, ce passage peut être tout bête et tout sec,mais si on a bien en tête ce qu'a fait St Pierre la dernière fois qu'il a vu le Christ vivant, comment il a "pleuré amèrement", comment le Christ peut poser cette question et quel peut être l'état d'esprit de Sion Pierre à ce moment,alors ce passage en devient très émouvant dans l'insistance de Simon "Seigneur, tu sais bien que je t'aime !". - Quand Jésus dit "tu es sauvé", ça a bien le sens plein et entier d'être sauvé par Dieu Lui-même. Donc, s'il disait "je te condamne", ça signifierait bien "être jeté dehors pieds et poings liés, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents". Or, de la même façon, l'Église ne "condamne" personne à "être jeté dehors" et finir damné. Elle ne se prononce aucunement sur ce genre de questions, vous remarquerez. Lorsque l'Église "condamne", enfin plus précisément "excommunie", elle marque la condamnation d'un acte, et un appel au repentir de la personne, non ? Donc, de la même façon que Jésus nomme certains actes "péchés", certains propos "hypocrites", ou renverse quelques étals. - Si on veut discuter du sexe des anges : si Jésus est Dieu, alors il sait ce qu'a dit l'ange à sa Mère lorsqu'Il fut conçu, et il sait ce que Elisabeth dit aussi à Marie lorsque cette dernière la visita. Donc, il connaît l'Ave Maria. En araméen.  :-) - Concernant le violeur, Jonas soutient tout de même que "il n'a sans doute pas besoin de "demander le Pardon de ses péchés" : J'avoue mal comprendre. Le viol c'est un péché mortel, comme le meurtre ou le vol grave ou l'adultère et même pire que l'adultère ? Donc cet homme ne peut pas du tout, par exemple, recevoir l'eucharistie s'il ne s'est pas d'abord honnêtement confessé, en vérité, en regrettant réellement sa faute et en cherchant à la réparer ?Et l'Église affirme bien que le manque de repentir amènerait à la damnation. Si vous pouviez citer les textes et déclarations officielles sur lesquelles vous vous fondez pour affirmer qu'aux yeux de l'Église catholique ce péché est "véniel", s'il vous plaît ? Ceci étant, j'aimerais bien connaître précisément la pensée de Jonas au sujet de cet homme violeur : que penser de lui, de son acte, que lui dire, quoi lui faire ?
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T
...Si donc je reprends un peu les points par vous deux soulevés, quelque peu violemment :> Jonas :- Comme le faisait remarquer Yves, vous semblez bien tombe rdans ce travers très courant qui est de reprendre de façon incomplète l'épisode de la femme adultère :pourquoi nous rabâche-t-on toujours qu'elle ne fut pas lapidée... en omettant soigneusement de finir l'histoire par la parole de Jésus à cette femme : "Vas... ET NE PÊCHE PLUS" ?Il y a donc bien un jugement de ses actes, et l'injonction de changer de vie, donc de reconnaître que l'on a mal agit (comment faire pour "ne plus pécher", si on ne reconnaît pas d'abord où est le péché ?Si je ne reconnais pas l'endroit où il ne faut pas passer, j'ai peu de chances de l'éviter !)- En quoi l'évêque brésilien a-t-il agit autrement ?(au-delà, bien sûr, de la maladresse des mots, ou des critiques que l'on pourrat formuler sur la forme ou sur le fond : pourquoi s'en tenir à ce message d'excommunication sans l'expliciter plus précisément, alors même que le monde actuel n'entend rien à ce genre de vocabulaire ?Il est possible qu'il ait manqué de tact, et de pédagogie.Mais je remarque que ce n'est pas ce dont vous, Jonas, vous l'accusez.)Il a rappelé que l'avortement est un mal, et ne peut être justifié. Il n'a lapidé ni appelé à lapider personne.Actuellement, tout le monde condamne le violeur (et oui !) (même vous, qui pourtant ne vouliez condamner personne... incohérence ?).Sans besoin de trop y réfléchir.Par contre, tout fait divers concernant l'avortement est utilisé pour justifier, excuser, valorsier, glorifier, encourager cet acte, qui d'ailleurs se banalise et devient quasiment un droit universel acquis et intouchable.Donc, peut-être a-t-il semblé à ce monseigneur, plus important, plus urgent, plus gravement indispensable, de se prononcer à ce sujet.Noton en tout cas, et cela est une chose sûre (tandis que toute affirmation sur les motivations de l'évêque me semblent plus de la spéculation qu'autre chose, et l'accuser de mâle connivence avec le violeur, plus du fantasme qu'autre chose),notons, donc, qu'une condamnation publique et tonitruante du violeur eût sans doue été démagogique, facile, sans risques, médiatiquement correcte, bien vue, encensée et éminemment sympathique aux yeux du monde ;rappeler que l'avortement est un crime, semble évidemment moins vendeur, moins porteur, et est de toute façon beaucoup moins bien vu par le monde médiatique ou l'opinion publique.Tout simplement parce que condamner le viol, ne remet pas grand monde en cause et en question ; remettre en cause l'avortement, par contre, cela remet en cause les pratiques, la pensée et le mode de vie d'une majorité. (Quant aux aberrations à propos de "la femme dans la Bible", et de la "complicité masculine", nous passerons dessus poliment pour éviter de prendre publiquement Jonas pour un ignorant.)
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T
"ah bouh et MOI je sais ce que c'est que prier et MOI au moins ben J2sus il écoute MES prières à moi, pas à vous qui priez mal" : bon, et ça c'est la Charité sans laquelle nous ne somme que cymbales résonnantes, c'est ça?Non mais bon, un ton un peu plus posé et un peu plus d'attention aux paroles et aux faits, ça intéresserait quelqu'un ? (zut, à la fin...)
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J
Je ne vois pas très bien où est la bassesse intellectuelle dans ce que j'ai écrit. Qu'on pense que Jésus n'a pas pu dire aux gens de se mutiler, je suis tout à fait d'accord.Mais il n'y a aucune atteinte, ni à la santé physique, ni à la santé morale et spirituelle dans le fait de ne pas rabâcher des prières, au contraire.La bassesse intellectuelle est plutôt dans le fait de décider que ce qu'a dit Jésus dans ce cas n'est pas à suivre, uniquement pour justifier une pratique de prière automatique, qui est, comme il le dit, une caractéristique de ce que vous appelez sans doute les "religions fausses".
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Y
Je connais très bien ma Bible. C'est pour cela - pour rester à votre niveau théologique qui est bien bien bas - que je vous conseille - conformément aux paroles de Jésus - de vous arracher l'oeil droit lorsque celui-ci péchera.J'aime mon prochain comme moi-même... mais lorsque "mon prochain" utilise des phrase de la Bible avec une telle bassesse intellectuelle, c'est très difficile. Mais je suis prêt à faire des efforts...
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J
Judas, fondamentaliste américain, bientôt vous me traiterez de vipère lubrique ou de hyène dactylographe comme les camarades de l'Humanité au temps de leur splendeur...Beaux arguments dignes d'un chrétien qui bien sûr aime son prochain comme lui-même ; vous devez terriblement vous haïr, cher Yves.D'ailleurs je ne vois pas du tout ce qu'il y avait de fondamentaliste dans mon post précédent ; à moins que vous considériez que citer les paroles de Jésus relève du fondamentalisme le plus abject (il est vrai que bien des catholiques ne lisent jamais la Bible mais uniquement Valtorta, Emmerich et très éventuellement Benoît XVI. Ils se privent d'une grande joie.) Ou est-ce ma question sur la mort de Judas ?... Je me perds en conjectures.
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Y
Pi- to-ya-ble ! Pire qu'un fondamentaliste américain. N'oubliez pas d'arracher votre oeil lorsque celui-ci péchera !
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J
Vous avez raison de prier le chapelet, en conformité totale avec les paroles de Jésus : "quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens, ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils seront mieux écoutés" (Mt 6,7).Quant à l'insulte "Judas", on ne me l'avait pas encore faite ! Judas est d'ailleurs un sujet qui me passionne. J'ai donné ici ou là une conférence intitulée Si Judas avait été Juda... Je suis en train de lire un livre très intéressant de Régis Burnet sur le sujet : L'évangile de la Trahison, sous-titré Une biographie de Judas. L'auteur y fait une analyse aseez complète du sujet, en omettant malheureusement de faire un vrai parallèle entre le Yehoudah Iscariote et le Yehoudah de la Genèse, qui ont pourtant bien des points communs, qui ne vous intéressent sans doute pas, car Judas est un sujet que l'Eglise considère clos depuis deux millénaires. Et pourtant...Cela dit, j'aime assez remarquer que vous reprenez à votre compte une insulte de Lénine contre Trotsky ou des antidreyfusards de tout poil. Les extrêmes s'attirent, comme dit la physique.Dormez en paix.Question subsidiaire : Judas s'est-il pendu ou est-il mort de mort naturelle ?
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Y
Fatigué et véritablement épuisé de voir autant de "gens" qui se disent catholiques tout en crachant sur l'Eglise. Voilà la Vérité. Allez rejoindre vos amis de "la Vie" qui viennent à leur tour de recracher sur le pape cette semaine. Pauvre Benoît ! La justice brésilienne l'a condamnée à 15ans de prison ferme. Lisez la presse. Et je le redis : il a eu le courage de reconnaître publiquement ses crimes sexuels. Alors que les assassins des deux bébés ne l'ont pas fait. Moi, je défends les innocents, pas vous.Allez... bonne nuit. Je vais prier ce soir un chapelet pour vous... (et oui, je récite mon chapelet... désolé si cela fait "intégriste" mais j'applique ce que nous dit la Vierge Marie) et aussi pour ces loups pourrissant l'Eglise de l'intérieur depuis trop fort longtemps. La jeunesse va bientôt dépoussiérer cette Eglise "de" France et je m'en réjouis ! L'avenir n'appartient plus aux cathos révolutionnaires-marxisés-soixante-huitards et c'est tant mieux ! Benoît XVI est en train de faire le grand ménage ! Je serai très heureux d'être demain en communion avec des anglicans et des orthodoxes qui seront bcp plus catholiques que certains "catholiques" d'aujourd'hui. Depuis 2000 ans, rien n'a changé : celui qui a livré le Christ à la mort a été un de ses disciples. Le pape vient d'en faire l'expérience en tant que Vicaire du Christ avec les milliers de "Jonas (ou Judas) modernes".
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J
Vous avez fini par l'avouer : "Je le répète, massacrer des enfants et moins grave que tous les autres crimes que vous pouvez inventer."Attention, un lapsus n'est jamais un hasard.Comment savez-vous que le violeur d'enfants a été condamné à des années de prison ? Vous êtes un ami à lui pour en savoir autant ? Et qui êtes-vous pour savoir ce que voient les yeux de Dieu ; cela est bien prétentieux, non ?La solidarité mâle dans l'Eglise a encore de beaux jours devant elle. Désolant.Bonne nuit, petit agneau immaculé.
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Y
Un viol est moins grave qu'un meurtre. De plus, il a été condamné par la justice à des années de prisons. Il ne s'en sort donc pas "tranquillement". Et puis il y aura la justice divine. Tout comme pour les massacreurs d'enfants.Je le répète, massacrer des enfants et moins grave que tous les autres crimes que vous pouvez inventer. Et je dirai même que ce "violeur" a peut-être reçu l'absolution depuis... J'ai même lu dans la presse qu'il a RECONNU ses péchés, contrairement à la mère et aux médecins qui s'obstinent dans leurs massacres. Il y a une différence entre ceux qui reconnaissent leurs péchés et ceux qui ne veulent pas les reconnaître. Cette différence sera aussi compté au Ciel, soyez en sûr ! Actuellement, ce violeur a bcp plus de mérites aux yeux de Dieu (il a reconnu avoir fait mal) que ceux qui viennent de massacrer les deux enfants.J'arrête ce débat. Les loups de l'Eglise ne m'intéresse pas. Je vous dédicace cet article : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-27994625.htmlBien à vous +
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J
Avez-vous une idée du nombre de clercs pédophiles excommuniés ?Pourtant il faut être du côté des innocents... Les enfants victimes n'étaient sans doute pas assez innocents.Et le père des foetus brésiliens : normal qu'il s'en sorte tranquillement ? Il est bien sûr innocent de la mort de ces justes ! Ils ont été conçus par le Saint-Esprit ?
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Y
On ne guérit pas le mal par un autre mal.
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Y
Comme la "masse" des personnes environnantes, vous tombez dans la caricature et les pièges médiatiques. C'est très facile de prendre en "pitié" la jeune fille qui s'est fait violer... mais c'est moins facile de prendre la défense des 2 bébés massacrés. Etre du côté du Christ, c'est être à côté des innocents, des faibles, des sans-voix. La jeune fille ne s'est pas fait excommuniée. Prière de ne pas mettre tout sur le même plan alors.Cette histoire est binaire. Soit vous soutenez les assassins (mère et corps médical), soit vous soutenez la jeune fille et ses enfants. Car en réalité, ce sont eux que l'Eglise accueille les bras ouverts face aux péchés des adultes.
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J
Où est l'acte de Miséricorde envers ce pauvre homme qui est très malheureux de ne pas être papa, et qui était opposé à l'avortement ? Il n'a sans doute pas besoin de "demander le Pardon de ses péchés".Il est vrai qu'il n'a fait que violer depuis des années une fillette (à partir de ses 6 ans) et sa soeur handicapée. Pour l'Eglise catholique romaine le viol et la pédophilie ne sont que des péchés très très véniels, pour lesquels on n'a pas besoin d'inciter l'auteur à demander pardon, si on en croit les Monsignori et vous-même, cher Yves...C'est pour cela que pendant des siècles toutes les horreurs en ce domaine ont été commises dans nombre de presbytères, de couvents, d'orphelinats et de pensionnats sans que la Hiérarchie s'y intéresse. Véniel ! Bagatelle !Quelques petits "actes de Charité" auraient pourtant été les bienvenus, y compris récemment pour tous les cas dévoilés, en particulier aux USA.
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Y
Un "vrai" catholique fait une lecture de la Bible avec la Tradition de l'Eglise. L'Eglise (comme le Christ) ne condamnera jamais personne mais osera (ne vous déplaise), - toujours comme le Christ, dire la Vérité pour le Salut de la personne.Les excommunications sont des actes de charités puisqu'elles donnent la possibilité à la personne de demander le Pardon de ses péchés, tout en rappelant la Vérité.Loin de moi d'être jésuite.
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J
On purge donc une peine sans être condamné ! Seriez-vous jésuite ?j'avoue que je n'imaginais pas la Miséricorde (avec un gran M, s'il vous-plaît !) comme cela.C'est vrai que pour l'Inquisition le bûcher était purificateur, j'avais oublié...La femme adultère a-t-elle réparé son péché ? Le Christ ne l'a pas condamnée, acte d'Amour (que vous appelez Charité et qui est la chesed de l'Ancien Testament) magnifique. Il ne lui a même pas donné trois Ave à réciter (il faut dire qu'il ne connaissait pas, car il était juif)
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Y
Tant que vous n'aurez pas compris que la peine d'excommunication n'est pas une condamnation mais un acte de Miséricorde pour la liberté de la personne, ca n'ira pas.Idem, tant que vous ne comprendrez pas que les peines du Purgatoire ne sont pas une condamnation du pécheur mais un temps de Miséricorde, ca n'ira pas.La charité du Christ passe par la Justice et la réparation du péché.
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J
Yves,Quand je pense que vous me disiez que j'étais en plein délire !Vous n'avez toujours pas commenté leaphrase que votre Aveuglement haineux vous empêche de voir "Moi non plus je ne te condamne pas", qui  est tout sauf la parole d'un débile mental.C'est une parole d'Amour, que vous ne pouvez pas accepter car elle heurte votre pharisianisme. Et ça c'est écrit !Plutôt que de broder sur les non-écrits, commencez par lire. Jésus est capable de ne pas condamner cette femme même si elle n'a pas émis de repentir. C'est un dangereux protestant, cet homme là... Et je ne vois pas pourquoi il ne lui dirait pas de ne pas pécher sous prétexte qu'il ne l'a pas condamnée.Comment lisez-vous le texte de Paul sur la charité qui dit que la charité excuse tout ? C'est vrai qu'il est un peu délirant le Popaul, n'est-ce pas...
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Y
Donc selon vous, Jésus en personne est un débile mental lorsqu'il dit "ne péche plus" a une femme qui n'a pas reconnu ses péchés. (puisque selon votre méthode protestante de la sola scriptura, ce n'est pas "écrit" ). C'est vrai, vous avez raison, les péchés n'existent pas, vive la charité ! Elle excuse tout ! Peace ! Pas la peine d'aller se confesser, pas le peine de se reconnaitre pécheurs, pas la peine de dire que l'avortement est un mal puisque la charité "ne tient pas compte du mal". Re-Peace ! Faisons le mal à gogo, la charité est là ! La vie est belle ! Profitons-en ! Vive Jésus ! La liberté de la personne, on s'en fout ! Elle ne reconnait pas ses péchés ? Pas grave, la charité est là ! Peace ! Les milliards d'enfants massacré ? Pas grave, la charité excuse tout ! Personne n'est coupable, personne n'est responsable. Les 6 millions de juifs exterminés ? Pas grave, la charité est là ! Excusons Hitler ! Je me demande même pourquoi les Tribunaux existe en France... y'a qu'a appliquer la méthode "charité" de Saint Paul, la vie serait belle, non ? Peace !  Idem, les peines du Purgatoire existent. Zut alors ! A quoi il sert ce "Purgatoire" ? La charité excuse tout pourtant ? Les peines temporelles du péché n'existent pas aussi... les indulgences ? Bahhh ! C'est du bidon ! Invention des affreux cardinaux. On ira tous au Paradis ! Vive les péchés ! La charité est là !Moi, je n'oublie pas les 2 enfants massacrés qui n'ont pas eu droit à votre "charité". L'Eglise aussi. La vraie charité passe par le Feu de la Justice et de la Vérité. Comprenne qui voudra +
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J
Yves, vous écrivez, avec beaucoup d'amabilité : "C'est tout simplement pitoyable de lire l'Evangile de cette façon là. Je vous laisse dans votre ignorance." Expliquez-moi, vous qui savez, ce que signifie la phrase de Jésus : "Moi non plus je ne te condamne pas". Je ne fais que lire ce qui est écrit, et vos insultes ne changeront pas un iota à ce qui est écrit, et que vous ignorez SCIEMMENT (ce qui est bien plus grave qu'une ignorance "simple").Je critique des cardinaux, qui heureusement ne sont pas toute l'Eglise de Jésus-Christ, peuple de Dieu, comme dit Vatican II, ni même tous les cardinaux...Jésus aussi a dit la Vérité, mais il n'a pas condamné la femme adultère, que vous le vouliez ou non.C'est quoi la "Vérité historique" ? Quelle est la différence avec la vérité "tout court" ?Comme disait saint Paul : "si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit... La charité ne tient pas compte du mal... Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout... Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité..." Mais ce n'est que du saint Paul, pas du Re.
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Y
C'est tout simplement pitoyable de lire l'Evangile de cette façon là. Je vous laisse dans votre ignorance. Un catholique qui critique l'Eglise, Epouse et Corps Mystique du Christ, ne fait que de recrucifier Notre Seigneur en Personne. Benoît XVI a raison, les loups sont bien dans l'Eglise. Vous pensez et réagissez exactement comme un protestant.Contrairement à vous, l'Eglise ne pourra pas être accusée dans quelques années de son "silence", de sa "complicité" face au génocide de l'avortement. Cette excommunication est salutaire pour la Vérité historique. Ce sera encore une preuve que l'Eglise a osé dire avec force la Vérité. Malheureusement, bcp de ses "fidèles" n'osent pas la suivre... Jonas en tête.C'est trop facile de rester dans son petit confort de "charité". Peace ! C'est même hypocrite de votre part.
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J
Yves, où avez-vous lu que la femme adultère a reconnu son péché ?Pour reprendre votre sympathique expression, "vous êtes en plein délire" (classique, d'ailleurs chez les cathos pur sucre qui racontent aussi que Pierre a demandé pardon à Jésus, ce qui archi faux).Jésus ne l'a pas condamnée ; pas comme ce scribe de service qui a condamné sans avoir écouté ce qu'elle avait à dire (condamner sans écouter la pécheresse : belle image de la recherche de la Vérité, en effet).Car la vérité de Jésus (que vous passez sciemment sous silence) est d'abord "moi non plus je ne te condamne pas" avant de lui dire "va, et à partir de maintenant ne pèche plus".Rien à voir avec les prélats qui condamnent d'abord du fond de leur palais (Jésus, lui, était au contact de la foule, dans la poussière !) et qui, sans doute, n'écouteront jamais.
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Y
Je pense que je vais arrêter de m'exprimer sur ce blog. Je savais la société pourrie, mais à ce point là, non. Le terrorisme intellectuel, vous connaissez Jonas ? Une excommunication serait-il une lapidation ? Vous êtes en plein délire.Je prie pour chaque personne, surtout pour les assassins. La vraie charité, c'est de dire la Vérité. Tant que vous n'aurez pas assimilé cela, vous n'avez RIEN compris à l'Evangile. A la femme adultère, Jésus lui a dit la Vérité en face : NE PECHE PLUS ! Elle savait au plus profond de son âme qu'elle avait gravement péché. Aujourd'hui, l'Eglise ne fait rien d'autre que de redire haut et fort que l'avortement est un PECHE GRAVE. Si les avorteurs et la mère étaient des "femmes adultères", c'est-à-dire, s'ils reconnaissaient leur complicité de meurtres, alors l'Eglise dirait comme Jésus : VA, ET NE PECHE PLUS (elle enleverait l'excommunication).Il y a une différence a faire entre le péché pardonné et le péché non pardonné. Cela s'appelle la Miséricorde dans la liberté de la Personne cher Jonas. Chose que vous ne connaissez pas. La Miséricorde ne peut se faire QU'APRES la reconnaissance de ses péchés (adultère, meurtres, etc.) ; Les excommunications sont des actes de Miséricorde. L'Eglise attend maintenant de la part de la mère et des avorteurs la même action que la femme adultère : LE PARDON !
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J
Pensez-vous "comme la plupart des français" ou êtes-vous un virtuose de l'anacoluthe ? Quant au terrorisme de la pensée, j'en ai un excellent exemple avec vous, cher Yves. Vous devez avoir en permanence un petit bûcher sous la main, au cas où ! Rien de tel pour amener les gens à la Vérité.Avez-vous entendu parler de l'évangile dit de la femme adultère ? Fallait-il la lapider sans autre forme de procès, comme l'évêque a excommunié, éventuellement en priant pour le salut de son âme, et encore ? Et, comme les scribes et les pharisiens pour l'amant de l'évangile, "oublier" l'homme violeur (solidarité masculine oblige ; et puis la petite ce devait être une sacrée aguicheuse, comme toutes les femmes depuis Eve !) et pédophile (genre pour lequel l'Eglise a une lourd passé de compromission quand il s'agissait de clercs (hommes et femmes) ; et si elle a fini par réagir - mollement - c'est sous la pression de l'opinion que vous abhorrez) ?Jésus a choisi son camp ; ce n'est pas celui des lapideurs, même si, par pure grandeur d'âme, il fait mine de croire qu'ils n'ont pas condamné la femme. Visiblement, ce camp n'est pas le vôtre. C'est le mien.Jésus a choisi ce que vous appelleriez la "charité avec vérité" ; les Messeigneurs (!) ont choisi la "vérité sans charité", et ils dorment sans doute très bien dans un lit douillet de leur archevêché ou du Vatican, servis par des religieuses totalement dévouées à leur personne... du sommeil du juste...Bien à vous.PS : je note que la fillette n'a pas la faveur de votre compassion, à moins que vous la comptiez au nombre des "petits bébés massacrés"... J'en doute.
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Y
Je ne connais pas de candidats antisémites, xénophobes et anti-arabes. Par contre, des candidats exterminant la race humaine, j'en connais plusieurs... Je pense - comme la plupart des français de base -, que vous êtes abonné aux terrorisme intellectuel des médias...Comme Matthieu (et aussi comme 99% des personnes qui se disent "catholiques"), vous oubliez la Vérité, base de notre Sainte religion. Oui, cela m'a rempli de joie ! Car la plus grande des charités, c'est de dire la Vérité. Une charité sans Vérité n'existe pas. L'excommunication pourra être retirée si la mère et les avorteurs demandent publiquement pardon de leurs assassinats. Moi, je préfére prier et avoir compassion pour ces petits bébés massacrés que d'être du côté des assassins. Il faut choisir votre camp. Soit vous êtes avec le Christ au côté des plus faibles et des plus petits qui ne cessent de se faire massacrer, soit vous choississez le côté des avorteurs. Cité de Dieu ou Cité du Diable, à vous de choisir.Bien à vous +
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J
Mais vous pouvez voter, je suppose, pour des candidats xénophobes et en particulier antisémites et anti-arabes...Je pense que la déclaration du Cardinal Re sur l'excommunication de la mère brésilienne pour l'avortement de sa petite fille de 9 ans, violée et enceinte, a dû vous remplir de joie ; elle est débordante d'amour et de compréhension, une merveille de charité chrétienne. Il y a de quoi être fier d'être catholique quand on lit cela...
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Y
Un exemple ? En tant que catholiques, nous ne pouvons jamais voter en conscience pour un candidat pro-génocidaire (avortement, pilule, euthanasie, etc.) voire un candidat exterminant la famille (pacs, divorce, "mariage" ou "union" homosexuelle, etc.). Il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas négocier. (Note Doctrinale de Ratzinger en 2003). http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20021124_politica_fr.html
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J
Il est vrai que je me suis toujours senti solidaire des apôtres, qui se sentaient tous capables de trahir Jésus (pas vous ?).Et surtout de Pierre, fougueux et lâche à la fois. Et puis, bien que n'ayant jamais demandé pardon à Jésus, il a réussi à être, d'après la Tradition, le premier évêque de Rome. Beau come back, comme on dit dans le monde.Autre chose : pourriez-vous me citer un exemple de vote que vous feriez "parfois (pour) ce qui est "extrêmiste" aux yeux du monde" ? Cela éclairerait bigrement ma lanterne, qui manque d'huile...
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Y
Un peu comme les apôtres du Christ...Bcp n'ont pas osé aller jusqu'au Calvaire de la Vérité...
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J
Je vois... et je fuis.
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Y
C'est le Christ et son Eglise qui doivent commander la politique, pas le contraire (Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !). Relisez l'importante bulle pontificale "Unam Sanctam". Encore une fois, il faut partir du Christ et de son Eglise (c'est-à-dire de la Vérité) et c'est à la politique de se baser en fonction de cette Vérité. Les mots "gauche", "droite", "extrême", etc. ne veulent absolument rien dire pour l'Eglise. Seule la Vérité veut dire quelque chose. Et comme cette "Vérité" est souvent considérée comme "extrêmiste" pour le monde, rien n'empéche (et même oblige) un catholique à voter parfois ce qui est "extrêmiste" aux yeux du monde. Un catholique doit suivre la certitude de la Vérité de Son Seigneur, jusqu'au martyr s'il le faut.
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J
Pourtant on est bien obligé de se baser  "en fonction" de la politique, car il est évident que les catholiques se répartissent sur l'ensemble des sensibilités politiques, de ce qu'on appelle la droite jusqu'à la gauche, et même quelquefois hélas jusqu'à l'extrême, d'un côté comme de l'autre.Le religieux et le politique sont imbriqués, qu'on le veuille ou non.Et la "collusion" Eglise-Pouvoir a été (est encore ?) depuis toujours une vérité d'expérience (en ce qui concerne l'Eglise Officielle, la plupart du temps plus avec les pouvoirs de droite qu'avec ceux de gauche !).
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Y
Je ne me base pas en fonction de la politique mais en fonction du Magistère. Et je dois vous dire cher Jonas que je suis effrayé par ce que je viens de lire (mais bon, je commence à m'y habituer :-)). La Vérité ne se négocie pas. La Foi chrétienne ne se base pas sur un arbitraire relativiste que l'on trouve malheureusement et actuellement chez 95% des catholiques mais seulement sur le Christ et son Unique Eglise catholique hors de laquelle il n'y a pas de Salut possible. Ce que je dis, c'est que la Vérité vécue dans l'esprit du monde est considérée de facto comme "intégriste". Elle est tellement "intégriste" cette Vérité que le monde l'a crucifiée en personne.
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J
Je ne pensais pas que vous alliez prendre très au sérieux ma boutade !Mais puisque c'est le cas, parlons-en...Je ne vois aucun rapport entre intégrité et intégrisme. L'intégrisme est une façon de s'arc-bouter sur ses opinions qu'on considère comme étant LA Vérité, toute personne qui n'est pas d'accord sur tout étant forcément une ennemie de la Vérité, à convaincre ou à combattre.Cela me paraît peu compatible avec la foi chrétienne.Question : pour vous l'expression "cathos de droite" est-elle aussi un oxymore ?
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