6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 15:10

Extrait du très bel ouvrage du Père Marie-Dominique Molinié intitulé "Adoration ou désespoir", paru aux Editions CLD en 1980. Un ouvrage très spirituel qui sollicite également les ressources de notre intelligence, ainsi qu'en témoigne le passage ci-dessous.

Je voudrais vous proposer des certitudes qui ne s’écrouleront pas facilement, même si vous abandonnez la foi… et qui vous aideront à la retrouver (…).

La plupart des hommes croient à l’existence de Dieu.
Cette croyance, ou plutôt cette perception, est en effet naturelle, et c’est un grand aveuglement de l’avoir perdue : cet aveuglement est cependant la règle en Occident aujourd’hui. Chez les chrétiens, la foi peut y suppléer, mais elle ne dispense pas de chercher à la retrouver : au contraire, elle devrait les y pousser sous la houlette de l’Eglise (…).

La démonstration de l’existence de Dieu est suspendue à l’émerveillement devant la splendeur du monde : non seulement la splendeur poétique, mais la splendeur intellectuelle de cette œuvre géniale qui défie notre intelligence. La démonstration devient alors tellement claire qu’elle apparaît à peine comme une démonstration : pourtant, c’en est une, car nous n’avons pas l’évidence directe de l’existence de Dieu. Nous avons l’évidence de son œuvre, et nous remontons de l’œuvre à l’Auteur de cette œuvre.

Il n’y a rien à opposer à une telle démonstration, et on ne lui a jamais rien opposé : ce qu’on attaque, c’est la base – à savoir que l’œuvre est si belle, si profonde et si mystérieuse, qu’elle suppose un Auteur digne d’elle.

On objectera par exemple que l’univers peut être le fruit du hasard. Si c’est le fruit du hasard, l’univers n’est pas génial en soi, il est génial pour nous : autrement dit, c’est nous qui y mettons du génie et sans nous, le monde ne serait pas merveilleux. Allons plus loin. Nous-mêmes qui parlons de génie, nous n’avons pas de génie : cette notion n’a aucune valeur objective, ni pour le monde, ni pour nous. Eh bien, si au bout d’un pareil aveuglement on ne se suicide pas, c’est évidemment par accident, en vertu d’un instinct de conservation qui doit lui-même tout au hasard et n’a strictement aucun sens.

En fait, pour éviter la ruine que je viens d’évoquer, il faut et il suffit d’éviter l’orgueil, spécialement l’orgueil des intellectuels (…).

Il y a plusieurs sortes de démonstration : celle dont je parle est aussi rigoureuse qu’une démonstration mathématique, mais elle fait appel à une autre rigueur, plus profonde et plus difficile que celle des mathématiques. Pour comprendre la rigueur des mathématiques, il n’y a pas besoin d’un cœur pur ; pour comprendre celle de la métaphysique, il faut un esprit candide, lavé des préjugés et de la suspicion par un enseignement correct – mais aussi par la prière. La foi peut suppléer à l’évidence de cette rigueur, mais ce n’est pas normal et ce n’est pas sain (…).

Si vous vous endormez un soir avec, dans votre hangar, en vrac, les pièces détachées d’une voiture, et que le lendemain matin, vous vous réveillez devant une voiture en état de marche, vous aurez un choc : pas une pièce de plus que la veille, et pourtant vous aurez un choc. Or, c’est ce choc qui, justement, est simpliste : il n’y a pas besoin de faire des études pour le recevoir. Si un ami découvre la même chose que vous et n’éprouve pas ce choc, s’il prend un air supérieur : « Quoi ! Qu’est-ce qui t’étonne là-dedans ?... », vous le soupçonnerez, ou de vous cacher une explication secrète (le « truc » des illusionnistes), ou d’être complètement stupide. Devant une situation pareille, l’intelligence cherche une explication : plus l’intelligence est grande, plus l’étonnement est grand aussi.

Dans le cas que je viens d’évoquer, l’explication la plus vraisemblable est qu’on a voulu vous faire une surprise. Mais peu importe l’explication ; ce qui compte, c’est qu’il en faut une, et alors je généralise : l’homme intelligent est celui qui cherche des explications, l’insensé (au sens biblique), celui qui n’en cherche plus. Prenons par exemple la vie. Si vous n’êtes pas trop exigeant, on vous donnera des tonnes d’explications sur le fonctionnement de la vie ; ces explications ne sont pas fausses, mais je dis qu’elles n’expliquent rien parce qu’elles ne vont pas jusqu’au bout : c’est évident pour celui qui réfléchit vraiment. Seulement les chances d’avoir affaire à quelqu’un qui réfléchit vraiment deviennent de plus en plus faibles, et on ne peut toujours espérer s’en tirer avec des explications qui n’en sont pas : si vous avez le mauvais goût d’insister parce que vous réclamez une explication ultime, alors pour avoir la paix on vous servira le « hasard », ce qui est exactement la vertu dormitive de l’opium… en tout cas bien dormitive pour votre intelligence, qu’on espère tranquilliser avec ce mot.

Pour reprendre l’exemple caricatural de la voiture au hangar, c’est comme si, à votre demande d’explication, on répondait en décrivant le fonctionnement d’une voiture.
Ne vous laissez pas endormir, dites obstinément « il y a eu quelqu’un, je veux savoir qui… », tel le policier avisé qui ne s’en laisse pas compter avant d’avoir trouvé le coupable : voilà ce que j’appelle savoir ce qu’on veut. L’intérêt du coupable étant au contraire de vous endormir avec des explications qui n’en sont pas, et de vous étourdir avec des mots.

Allons plus loin, et raffinons un peu notre exemple. L’inventeur de la première automobile ne peut pas être n’importe qui : il doit avoir une intelligence particulièrement douée, particulièrement tenace, et cette espèce de passion qui fait les inventeurs. C’est vrai dans tous les domaines, et nous venons de découvrir trois grandes évidences dont la portée métaphysique est incalculable :

1. Il faut savoir s’étonner de ce qui est étonnant, et chercher une explication digne de ce nom ;
2. Dans le cas de l’automobile au hangar, cette explication ne peut-être qu’une intention intelligente ;
3. Dans le cas de l’invention d’une automobile, l’intelligence de l’inventeur doit être géniale.

Si vous essayez de ne pas perdre ces trois évidences en contemplant l’univers, vous arriverez tout de suite à l’idée de Dieu. Et vous y arriverez encore plus à partir de la science : « Peu de science nous éloigne de Dieu, beaucoup y ramène ». Les découvertes modernes nous dévoilent que la complexité de l’univers est un abîme vertigineux, en comparaison de laquelle les ordinateurs font figure de brouette. Alors concluez…

Non seulement le hasard ne peut pas expliquer l’apparition de cette complexité, mais l’intelligence humaine serait tout aussi incapable de la concevoir que l’idiot du village de fabriquer un avion.
La plus humble cellule vivante défie encore l’investigation des savants. On dira qu’elle ne la défiera pas toujours, mais qu’est-ce que cela prouve ? Si après des années d’efforts, on arrive à comprendre une invention, le beau mérite puisqu’on l’a sous les yeux ! Même la cellule, l’homme n’arrive pas encore à la comprendre (…).

Le choc que j’éprouve devant la profondeur intelligente de ces choses, je sais que je ne le perdrais pas du jour au lendemain, même si je perdais la foi (…). Je pourrais perdre la foi d’un instant à l’autre, si je n’étais pas fidèle à une certaine attitude. Mais ces évidences-là, je ne pourrais pas les perdre tout de suite : il faudrait du temps pour que je retombe dans la décomposition de l’intelligence.

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

T
    Avant même de répondre à ce message, remarquons qu'il se base sur pas mal de présupposés et de préjugés, non seulement qu'il n'explique pas, mais en plus dont on peut se rendre compte, dans la réalité, qu'ils ne semblent pas fondés :-> Il commence par vouloir écarter, d'une façon et sur on ton assez méprisants, toute une catégorie d'humains classés en "simples", "primaires" et "primitifs".On se demande sur quelle base et selon quel système de valeurs.(l'auteur du texte semble partir du principe que, lui, n'en fait pas partie. c'est classique.)-> Il choisit ensuite de ne classer dans aucune de ces catégories, ceux qui auraient un pouvoir politique ou auraient suivi des études supérieurs (ce qui déjà ferait dire que l'auteur n'a pas suivi d'études supérieures, pour s'en faire une telle idée  :-).     => On retrouve donc déjà là une dichotomie entre "l'élite intellectuelle" et "le bas peuple ignare et simplet" ; intéressant. C'est l'idée à la base des totalitarismes, qu'ils prétendent se baser sur la raison, la race ou la liberté.      -> Les handicapés mentaux sont visiblement désignés comme une tare de notre monde, et une source de mal (puisque faisant du monde un enfer). Préjugé très présent dans l'idéologie nazie, mais sans doute pas uniquement.-> puis vient un couplet un peu confus sur l'inutilité et la non-réalité des croyances, mêlé à une affirmation de l'existence présupposée du beau et du bien.Un énoncé, donc, auto-contradictoire, qui se détruit et se démonte lui-même.     Car s'il faut rejeter toute croyance a priori, alors pourquoi l'amour vaudrait mieux que la haine, tous deux sont des sentiments qui pimentent notre vie ! pourquoi l'amour du travail bien fait et pas l'amour du travail bâclé ou l'amour de la destruction ?  Ne sont-ils pas tous aussi valables ?( N.B : Quant à l'acupuncture, si elle est censée ne fonctionner que par suggestion ou effet placebo, que l'on m'explique alors comment se fait-il que ça fonctionne sur les animaux ? )  Cependant, tout de même, il observe que, naturellement, l'être humain croit. De même que naturellement l'humain cherche à comprendre, ou que naturellement il se nourrit, boit, construit.Dit-on que le besoin naturel de manger est en fait une auto-persuasion irrationnelle pour répondre à un besoin absurde ?Dirait-on que l'être humain cherche à donner une cohérence au monde par les sciences, ou dirait-on qu'il cherche à comprendre la cohérence réelle du monde ?      Comment-donc, après ça, pourrait-on affirmer que toute religion, toute pensée métaphysique, religieuse, serait absurde et irrationnelle, aux seuls motifs que l'être humain y est naturellement disposé, et qu'il touche par là au sens de son univers ?Alors même qu'on a dit d'abord, que les besoins naturels de l'être humain ont apparemment une raison d'être réelle,et que les recherches par l'intellect de l'être humain, donneraient-elles naissances à plusieurs théories différentes, sont pour autant rationnelles et consistent en la compréhension de l'univers et non en l'invention de lois inexistantes ?
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M
Cher ddf,<br />  <br /> Si je te comprends bien, tout le monde a raison. Il n’y a pas de vérité, ou plutôt : tout le monde a la vérité. Les croyants ont raison de dire que Dieu existe. Et les chrétiens ont raison de dire que le seul et unique Dieu existant est le Dieu de Jésus-Christ. Puisque tout cela est vrai. De même que les polythéistes ont raison de dire qu’il y a plusieurs dieux, puisque cela est vrai. De même encore que les athées ont raison de dire que Dieu n’existe pas, puisque cela est vrai aussi.<br />  <br /> Question n°1 : si, selon toi, tout est d’égale valeur ; si des affirmations pourtant contradictoires te paraissent toutes vraies (Dieu existe… et il n’existe pas ; Jésus-Christ est vraiment Dieu… et il n’est pas Dieu), alors lequel d’entre nous deux, cher ddf, est dans l’irrationnalité ?<br />  <br /> Question n°2 : si tout le monde a raison, pourquoi reproches-tu aux croyants d’avoir tort ?<br />  <br /> Question n°3 : s’il n’y a pas de vérité (comme tu sembles finalement l’insinuer), pourquoi l’affirmation selon laquelle « il n’y a pas de vérité » serait-elle vraie ?<br /> <br />  <br /> Question n°4 : si tout le monde a tort, pourquoi toi aurais-tu raison ?
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D
Réponse à MathieuBonjour,Mais pourquoi donc avez-vous besoin de croire en dieux (ils sont nombreux les dieux même les dieux uniques de l'islam, du judaïsme, des chrétiens, des bouddhistes).L'Homme est guidé davantage par le sentiment que par la raison, comme disait David Hume (un contemporain des Lumières), et rien, excepté le pain, n'est plus précieux à l'humanité que ses croyances, car l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de la foi qui lui permet d'espérer.La croyance selon laquelle il n'y aurait qu'une seule réalité est une illusion dangereuse.J'ai souhaité jeter avec vous un regard différent sur le monde, jetons donc un coup d'œil sur les statistiques.Selon l'annuaire des statistiques de l'Eglise catholique, 95% des Hommes épousent une religion,pour seulement 5% sans religion.Parmi les croyants, 20% ne pratiquent pas leur religion plus ou moins adoptée dans le doute : ils ne pratiquent pas une religion qu'ils ont endossée par le hasard de leur naissance et son lieu géographique ! • L'écrasante majorité des Hommes fait confiance à l'irrationnel, ce qui veut dire également, selon la loi des majorités, qu'il est normal de croire en quelque chose… !  Voilà une Réalité! Mais voyons ce qu'elle cache ou recouvre !• Parmi les neuf hommes et demi sur dix qui se disent adeptes d'une religion, quatre sont chrétiens dont deux catholiques, un protestant et un orthodoxe, moins quelques dixièmes d'adventistes, évangélistes, pentecôtistes, luthériens, témoins de Jéhovah, etc… • Sur les cinq et demi restants, deux sont musulmans, dont un est chiite et l'autre sunnite, avec quelques poussières de sectes éparpillées là aussi comme chez les chrétiens. • Puis nous trouvons un et demi hindou, un demi bouddhiste, un demi confucianiste, un quart juif et un quart sikh, un quart animiste et le dernier quart indéterminé… Vous voyez la pagaille? Et chacun prétend détenir la vérité!<br /> Le 1er aspect de la Réalité de la réalité c'est qu'en fait, tout le monde à raison (ou croit avoir raison) car chacun se forge sa propre vérité. Rien n'est vrai et tout est vrai, il n'y a que ce que l'on croit qui en vaille la peine sinon nous n'aurions plus de raisons d'exister, même si ce qu'on croit est faux – le tout est de ne pas le savoir, sinon ce serait mortel… car il faudrait envisager des révisions déchirantes, et personne n'aime être déchiré<br /> Le 2ème aspect est que tout le monde cherche un sens à la vie, pour combler un vide ou échapper à la solitude. C'est ainsi que peu à peu se forgent des convictions. (C'est pour échapper souvent à la solitude qu'on a le plus de chance de se faire adepte d'un mouvement ou d'une secte, en se laissant convaincre par les arguments altruistes ou charitables des démarcheurs venus aporter le réconfort de la bonne parole… renforcée par une présence chaleureuse  et soutenue par un intérêt financier pas toujours évident…)En fait, on ne peut pas vivre pour les autres, pour ses enfants, son mari ou sa femme, son patron, son boulot… car les enfants s'en iront,le mari ou l'épouse s'absente (environ la moitié des couples divorce), les patrons et les boulots changent. La vie AVANCE et tout le monde vieillit, et que reste-t-il ? Eh bien soi-même! Mais on vieillit aussi, alors que seules les convictions ne vieillissent pas ou ne changent pas ! C'est du moins ce dont on se persuade, en se disant qu'il restera toujours des valeurs sûres, immuables et éternelles: la foi, l'amour, la religion… Pourtant, il existe plusieurs religions et différents dogmes, ainsi que toutes sortes d'amours… Toutes ces croyances sont le propre de l'homme, c'est sa nature. Et c'est parce qu'il y trouve çà et là quelques vérités bonnes ou justes parmi les fausses et les mauvaises, qu'il se dit que TOUT est bon et que tout est vrai dans ce qu'il croit: foi, amour, religion, métempsycose, réincarnation, etc… comme dans les horoscopes pour les plus crédules. à suivre si vous voulez, j'ai encore quelques pages disponiblesddf<br />  <br />  <br />  <br />  <br />  
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M
Cher Emmanuel,Je vois que tu as verrouillé sur ton Blog toute possibilité d'adresser des commentaires à tes articles. C'est bien dommage, car rien ne vaut la contradiction pour éprouver la solidité de sa pensée...Au fait, puis-je te demander ce que tu penses des Témoins de Jéhova?Cher DDF,Tu parles dans ton commentaire de "magie". Mais il faudra que tu m'expliques comment une conception athée de l'univers peut se passer du recours à la "magie", puisque Dieu n'existant pas (par hypothèse), l'univers s'est créé tout seul, et s'est attribué tout seul ses étonnantes caractéristiques (que l'on observe au téléscope ou au microscope). Si ca, ce n'est pas de la "magie"...
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D
  La magie a toujours fasciné. Le monde a toujours été divisé entre ceux qui comprennent et ceux qui croient mais ne comprennent pas. Entre ceux qui recourent à la magie, aux superstitions et les autres. Ceux qui croient sont les plus nombreux. Ne parlons pas des simples (ceux qui prient pour obtenir une guérison), des primaires (comme les joueurs de foot qui se signent avant de monter sur le terrain) et des primitifs (qui font des sacrifices pour apaiser leurs dieux). Parlons des gens cultivés, qui ont fait des études supérieures, qui exercent des fonctions importantes ou pas et des responsabilités politiques, juridiques, économiques ou pédagogiques. Ceux qui exercent un pouvoir et qui croient toujours à la magie courante : les religions, l'homéopathie, l'acupuncture et toutes les croyances rationalisées. Bien sûr que les religions, l'acupuncture ou l'homéopathie obtiennent de très bons résultats, mais les mécanismes d'action ne sont pas du tout ceux que l'on croit ! L'irrationnel, l'ignorance et les émotions guident la majorité. Je ne rejette pas les émotions, que du contraire : elles sont heureusement le sel de la vie. Et l'amour, sous de nombreuses formes, est une bénédiction! – l'amour des enfants, des femmes et des hommes, l'amour du travail bien fait, l'amour de l'art, de tous les arts au sens large : la littérature comme la gastronomie, la sculpture comme la chirurgie, la musique comme la danse, la peinture comme la décoration, l'ameublement, la mode, l'élégance, la décontraction. L'art de faire du pain ou de faire du bien. L'art seul donne un sens à l'existence. Mais ce dont je souffre le plus, c'est l'incompréhension du monde, des uns envers les autres, par ignorance, par peur. L'ignorance qui est à chaque fois comblée par la magie et surtout la religion. La religion est mère d'intolérance et de culpabilité engendrant la crainte d’un au-delà qui, simplement, n'existe pas ! L'enfer et ses châtiments, le paradis et ses récompenses… Seule existe l'idée que l'on s'en fait. Mais comment une idée existe-t-elle? Oui, une idée existe jusqu'à en mourir : c'est ici que l'humanité se divise entre croyants et rationnels – il faudrait dire plutôt : entre croyances et réalité de la réalité, puisque la réalité inclut toutes les idées ! Une belle idée est irrésistible. L'idée du bonheur est idéale. Une idée que l'on croit bonne peut nous conduire aux pires horreurs (exemples : le nazisme ou le communisme – époque polpot… ). Notons que l'absence d'idée ou l'imprévoyance  sont aussi catastrophiques. C'est désespérant. Seule une infime minorité n'ignore pas que se sont les croyances qui rendent ce monde  invivable – ce monde si beau par ailleurs et sous bien des aspects, avec son humanité tellement attachante par sa générosité et son génie – mais dans un monde devenu un enfer pollué et surpeuplé d'ignorants, de croyants, de fous, de fanatiques, de handicapés mentaux et d'automobilistes…<br /> Les croyants sont le pire obstacle à l'évolution, au changement, au bonheur. Les conservateurs ne sont-ils pas traditionnellement les chrétiens et la droite ? Heureusement qu'il y a cette infime minorité agissante pour nous faire évoluer, mais que cette évolution est lente, freinée par la majorité timorée.<br />  <br /> « Croire est ce que vous autres, humains, faites le mieux » d'après M.S. Gazzaniga (The social brain)<br />  
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E
Bonjour je t'invite à venir voir mon blog chrétienmerci de venirje te propose commencer par cet article-ci :http://vraiblogchretien.over-blog.com/article-20936866.html
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