Dimanche 7 août 2011 – 19e dimanche du temps ordinaire (Année A)
Première lecture : 1 R 19. 9a. 11-13a
Psaume 84
« Le Seigneur donnera ses bienfaits »
Deuxième lecture : Rm 9. 1-5
« C'est de la race des Juifs que le Christ est né, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement »
Evangile : Mt 14. 22-33
« Confiance, c'est moi : n'ayez pas peur »
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Message audio du Pape : 2011
Angelus du Pape : 2011
Homélie du Père Walter Covens : 2008
Homélie du Frère Elie (Famille de St Joseph) : 2011
Audio de Radio Vatican : 2011
Ce que l’Evangile nous dit et me demande
Jésus nous laisse parfois lutter longuement avant d'intervenir personnellement (P. Raniero Cantalamessa)
Ne pas douter de Dieu qui veut apaiser le vent de nos tempêtes (P. Pierre Desroches, de Montréal)
La traversée des trois peurs (P. Nicolas)
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« Vraiment, tu es le Fils de Dieu » (Mt 14. 33)
« Si notre vie est l'accomplissement de ce que Dieu veut de nous - comme Elie qui se rendit sur la montagne Horeb par ordre de Dieu ; comme les Apôtres, qui acomplissent ce que Jésus leur a dit, bien que le vent leur était contraire -, il ne manquera jamais l'aide divine. Dans la faiblesse, dans la fatigue, dans les situations les plus difficiles, Jésus se présente et nous dit : "C'est Moi, n'ayez pas peur". Il n'a jamais manqué à ses amis. Et si nous n'avons d'autre but dans la vie que de chercher son amitié et le servir, comment poura-t-il nous abandonner lorsque le vent des tentations, de la fatigue, des difficultés dans l'apostolat nous sera contraire? Il ne fait pas comme s'il nous dépassait sans s'arrêter. "Si vous avez confiance en lui et l'esprit courageux, chose que sa Majesté aime beaucoup, ne craignez pas qu'il vous manque quoi que ce soit." (Ste Thérèse d'Avila) Que va-t-il nous manquer si nous sommes ses amis au milieu du monde, si nous voulons le suivre jour après jour parmi tant de personnes qui l'abandonnent?
« Parfois, c'est hélas fréquent, le chrétien cesse de regarder Jésus et fixe son attention sur d'autres choses qui éloignent de Dieu et le mettent en danger de perdre pied dans sa vie de foi, de s'enfoncer s'il ne réagit pas avec promptitude [...]. Pour se tirer d'affaire, Pierre n'eut qu'à saisir la forte main du Seigneur, son Ami et son Dieu. Bien que ce soit peu, le disciple dut faire quelque chose de lui-même. C'est la collaboration de la bonne volonté que Dieu nous demande toujours [...]. Le Seigneur attend que nous fassions l'effort de prendre sa main, cette main qu'il met à notre portée : Dieu nous demande un effort, effort qui est la preuve de notre liberté. Ces petits efforts que le Seigneur demande à ses disciples de tous les temps pour les tirer d'une mauvaise situation sont très divers : c'est peut-être d'intensifier la prière, d'être plus sincères et dociles dans la direction spirituelle, de supprimer une mauvaise occasion, d'obéir avec promptitude et docilité de coeur, de mettre en pratique, avec la prière, des moyens humains qui sont à notre portée, bien qu'ils apparaissent tout petits... Avec le Christ l'on gagne toutes les batailles, mais nous devons avoir une confiance sans limites en lui. » (François Carvajal, Parler avec Dieu, Tome VII, Le Laurier)