1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 09:50

Le Pape Benoît XVI a décidé de concéder une Indulgence plénière spéciale – la troisième depuis le début de son pontificat – à l'occasion du 150e anniversaire des apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes (France).

Voici le texte intégral du décret de la Pénitencerie apostolique, publié le 5 décembre 2007, où sont annoncées les conditions d'obtention de cette Indulgence


La toute-puissance et l'infinie bonté de Dieu ont relié, de manière admirable, la tâche providentielle de Marie, Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ et donc Mère de son Corps mystique qui est l'Église, et l'œuvre salvifique de l'Église elle-même. De cette manière, le bienheureux Guerric, abbé, associe la protection, que les fidèles attendent avec confiance de Marie notre Mère, et le ministère universel de salut de l'Église catholique : « Cette bienheureuse Mère du Christ, qui se sait mère des chrétiens en raison de ce mystère, se montre aussi leur mère par le soin qu'elle prend d'eux et l'affection qu'elle leur témoigne… Voyez si, de leur côté, les fils ne reconnaissent pas leur mère. Poussés par une sorte d'instinct naturel inspiré par la foi, ils recourent spontanément et irrésistiblement à l'invocation de son nom en toutes nécessités et dans tous les dangers, comme des enfants se jettent dans les bras de leur mère » (Disc. 1. en l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie).

C'est ainsi que la Constitution dogmatique Lumen gentium du Concile Vatican II exalte la mission, que nous pouvons appeler conjointe, de la Bienheureuse Vierge Marie et de l'Église catholique : « Marie, en effet, intimement engagée dans l'histoire du salut, unit et reflète en elle-même d'une certaine façon les plus importantes données de la foi, et, quand elle est l'objet de la prédication et de la vénération, elle appelle les croyants à se tourner vers son Fils et son sacrifice, et vers l'amour du Père. L'Église, en cherchant la gloire du Christ, devient plus semblable à son type si éminent en progressant continuellement dans la foi, l'espérance et la charité, en recherchant en tout la volonté divine et en y obéissant » (n° 65).

L'histoire de l'Église et de mémorables témoignages du culte marial manifestent et recommandent souvent aux fidèles, avec une claire évidence, pour accroître leur dévotion, cette façon d'agir de la Divine Providence.

Or, la prochaine fête du 150e anniversaire du jour où la Très Sainte Vierge Marie – révélant qu'elle était l'Immaculée Conception à la jeune Bernadette Soubirous – voulut que soit érigé et vénéré un sanctuaire, trésor de grâce, au lieu-dit Massabielle, de la ville de Lourdes, évoque l'innombrable série de prodiges à travers lesquels la vie surnaturelle des âmes et la santé même des corps purent retirer un grand bénéfice de la bonté toute puissante de Dieu ; grâce à cette disposition de la Providence divine, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, se révèle avec évidence que la fin intégrale de l'homme est le bien de toute la personne, ici sur la Terre et surtout dans l'éternité du salut.

Dès les origines du sanctuaire de Lourdes, les fidèles comprirent que la Bienheureuse Vierge Marie, par le ministère de l'Église catholique, désirait prodiguer en ce lieu, de manière pleine d'amour, ce salut intégral des hommes.

En effet, en vénérant la Bienheureuse Vierge Marie dans le lieu « que ses pieds touchèrent », les fidèles se nourrissent des Sacrements, forment de fermes propos d'avoir, à l'avenir, une vie chrétienne toujours plus parfaite, perçoivent vivement le sens de l'Église et font l'expérience des fondements très solides de toutes ces choses. Du reste, au fil du temps, la relation entre divers événements merveilleux laisse entrevoir l'action conjointe de la Bienheureuse Vierge Marie et de l'Église. En effet, en l'an 1854, fut défini le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie ; en l'an 1858, la Très Sainte Vierge se montra avec une ineffable douceur maternelle à la pieuse Bernadette Soubirous, en utilisant les mots de la définition dogmatique « Je suis l'Immaculée Conception ».

Afin que de cette pieuse mémoire jaillissent des fruits croissants de sainteté renouvelée, le Souverain Pontife Benoît XVI a établi d'accorder largement le don de l'Indulgence plénière, comme c'est expliqué ci-dessous : tous les fidèles et chacun d'eux véritablement repentis, purifiés comme il se doit par le sacrement de la Confession, et nourris par la Sainte Communion, élevant enfin de ferventes prières aux intentions du Souverain Pontife, pourront quotidiennement obtenir l'Indulgence plénière, également applicable, sous forme de suffrage, aux âmes des fidèles du Purgatoire :

A.
Si, du 8 décembre 2007 au 8 décembre inclus de la prochaine année 2008, ils visitent pieusement, de préférence selon l'ordre proposé : 1) le baptistère paroissial utilisé pour le baptême de Bernadette ; 2) la maison appelée « cachot » de la famille Soubirous ; 3) la grotte de Massabielle ; 4) la chapelle de l'hospice où Bernadette fit sa première communion et si, à chaque fois, ils font halte pendant un laps de temps convenable en se recueillant en de ferventes méditations, concluant par la récitation du Notre Père, la Profession de foi sous une des formes légitimes, et la prière jubilaire ou une autre invocation mariale.

B.
Si, du 2 février 2008, en la Présentation du Seigneur, jusqu'au 11 février compris, jour de la mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes et du 150e anniversaire de la première Apparition, ils rendent visite avec dévotion, dans n'importe quelle église, oratoire, grotte ou lieu digne, à l'image de la Vierge de Lourdes, solennellement exposée à la vénération publique et si, face à cette image, ils participent à un exercice fervent de dévotion mariale, ou tout au moins font halte pendant un laps de temps convenable en se recueillant en de ferventes méditations, concluant par la récitation du Notre Père, de la Profession de foi sous toutes ses formes légitimes et de l'invocation de la Bienheureuse Vierge Marie.

C.
Les personnes âgées, les malades et tous ceux qui, pour une raison légitime, ne peuvent pas sortir de chez eux, pourront également obtenir l'Indulgence plénière, dans leur propre maison ou bien là où l'empêchement les retient, si, ayant le désir de rejeter tout péché et l'intention de remplir, dès que possible, les trois conditions, ils accomplissent avec le désir du cœur, spirituellement, entre le 2 et le 11 février 2008, une visite (aux lieux ci-dessus mentionnés), récitent les prières indiquées ci-dessus et offrent avec confiance à Dieu, par Marie, les maladies et les difficultés de leur vie.

Afin que les fidèles puissent plus facilement recevoir ces faveurs célestes, que les prêtres, approuvés pour l'écoute des confessions par les autorités compétentes, soient prêts à les accueillir avec disponibilité et générosité et guident solennellement la récitation de prières publiques à la Vierge Immaculée Mère de Dieu.

Nonobstant toutes choses contraires.

Rome, du siège de la Pénitencerie apostolique, le 21 novembre 2007, en la Présentation de la Vierge Marie.

James Francis card. STAFFORD, Grand Pénitencier
Mgr Gianfranco GIROTTI, O.F.M. conv., évêque titulaire de Meta, Régent



Source :
La Documentation Catholique 

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Publié par Matthieu BOUCART -
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M
Réponse au Commentaire n°5 de Passant - 4e partie sur la Sola ScripturaCher Passant, tu cites le passage de l'Evangile des pélerins d'Emmaüs. Précisément, ce texte montre bien que l'Ecriture Seule ne suffit pas (les Juifs qui ont crucifié Jésus connaissaient parfaitement les Ecritures) : il faut interpréter (http://totus-tuus.over-blog.com/article-18465346.html). Et dans cette oeuvre d'interprétation peut se déployer tout autant l'action de l'Esprit Saint (c'est l'espace donné aux "constructions théologiques" dont tu parles et qui vont éclairer les Ecritures, comme Jésus naguère les pélerins d'Emmaüs : ce que les Catholiques appellent la "Tradition"), que celle du démon (c'est quoi pour toi la différence avec le diable???), comme on le voit bien dans le passage que tu évoques des tentations de Jésus au désert (http://totus-tuus.over-blog.com/article-2066343.html).L'idée géniale que Dieu a trouvé pour donner aux hommes l'assurance d'une bonne interprétation des Ecritures, c'est... l'Eglise, fondée sur Pierre, sur laquelle, dit le Seigneur "les portes de l'enfer ne prévaudront pas" (Mt 16. 18). Dieu l'a dotée du charisme de l'infaillibilité dans l'interprétation des vérités de la foi et de la vie selon l'Evangile (la morale), de telle manière que l'on peut considérer dans la foi que c'est Jésus lui-même qui nous parle par la bouche de l'Eglise. "Qui vous écoute m'écoute" (Lc 10. 16).Sur la question des nouveaux convertis "qui examinaient les Écritures pour voir si tout était exact", il faut préciser que les Ecritures dont il s'agit étaient les Ecritures de l'Ancienne Alliance, à savoir notre Ancien Testament, et non le Nouveau qui n'existait pas encore. Nul doute par conséquent que si ces nouveaux convertis avaient cru un seul instant à la Sola Scriptura, il n'y aurait jamais eu de Nouveau Testament...
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M
Réponse au Commentaire n°5 de Passant - 3e partie sur le Purgatoire"C’est aujourd’hui l’anniversaire de mon père aujourd’hui décédé ; je n’ai jamais prié pour son salut..."C'est dommage Passant, il a peut-être besoin de tes prières en cet instant. Permets-moi alors de le faire pour toi."Le Purgatoire est une pure construction théologique (...). je n’admets pas qu’il y ait des peines temporaires dans l’Éternité, qui pour le coup n’aurait plus rien d’éternel, et je ne veux pas entrer dans le débat sur le jugement immédiat (qui définirait la peine de Purgatoire ?) et le jugement dernier, pas plus que dans celui sur le sexe des anges ! Mais tes deux citations à l’appui de vos dires me laissent rêveur ; par ailleurs la parabole du pauvre Lazare me laisse penser qu’il n’y a pas Purgatoire (mais peut-être que le riche n’a pas encore accompli sa peine purgative, ou a été damné à perpétuité…) et Abraham répond : « ils ont Moïse et les Prophètes qu’ils les écoutent » (Lc 16,29)"Cher Passant, tu parles de construction théologique : mais cela n'exclut pas l'inspiration divine! Souviens-toi de ce que Jésus disait à ses Apôtres en Jn 16. 12-13 : "J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l'Esprit de Vérité, il vous guidera vers la Vérité toute entière". Qu'est-ce qui empêche de penser que le Purgatoire (comme par exemple l'immaculée conception de la Vierge Marie) fait partie de ces "choses" que les Apôtres n'avaient pas la force de porter du temps de la vie terrestre de Jésus, mais que l'Esprit Saint était chargé de nous dévoiler dans la suite des temps?Tu dis que mes citations te laissent rêveur. Mais relis par exemple Actes 13. 32-33 (entendu ce matin à la messe). Quand Paul annonce à la Synagogue d'Antioche de Pisidie que Dieu a accompli les promesses faites à Abraham et à ses descendants en ressuscitant Jésus d'entre les morts, il cite... le psaume 2e! "Tu es mon Fils, moi aujourd'hui, je t'ai engendré". Avoue que les Juifs d'Antioche avaient aussi de quoi rester songeurs...Sur l'éternité : qu'est-ce qui te dis qu'après la mort, on bascule tous dans l'Eternité? Après sa résurrection, Jésus n'est pas immédiatement entré dans son éternité : "Cesse de me tenir, dit-il ainsi à Marie-Madeleine, je ne suis pas encore monté vers le Père." (Jn 20. 17) Il est pourtant à ce moment là ressuscité! Il se trouve donc dans un état intermédiaire entre la vie terrestre et la vie éternelle. Eh bien, qu'est-ce qui empêche de penser que cet état intermédiaire n'existerait pas aussi pour les hommes, sous la forme du Purgatoire qui n'a d'autre finalité, je le rappelle, que de nous disposer à vivre éternellement de la vie du Royaume à laquelle nous sommes tous finalement si étrangers sur cette terre. As-tu déjà songé par exemple à ce que peut bien signifier une éternité de vie... sans pécher? Moi qui ais du mal à tenir plus de 5 minutes...Quoiqu'il en soit, le Purgatoire est un dogme de foi pour les catholiques qui croient sur le fondement de la Parole de Dieu et de la Tradition qu'au moment de la mort, l'âme humaine - jugée par le Christ à qui tout pouvoir a été donné - s'en va soit au Paradis, soit en enfer (pour l'éternité dans les deux cas), soit au Purgatoire si, rachetée par le sang précieux de Jésus-Christ, elle n'était pas assez pure pour aller directement au Ciel (où rien de souillé ne peut pénétrer).
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M
Réponse au Commentaire n°5 de Passant - 2e partie sur la maladie et le péché"La différence que je fais et que tu ne comprends pas est la suivante : la démarche de demande de guérison des MALADES (celle de Naaman) n’est pas assimilable à la recherche d’une indulgence plénière pontificale par des PÉCHEURS bien-portants. Ou alors c’est affirmer que les malades le sont parce qu’ils ont péché."Ah bon? Parce qu'il est louable de chercher à guérir d'une maladie physique, mais détestable de chercher à guérir de la lèpre du péché? Et moi qui croyait que Jésus était d'abord venu pour cela!Les malades ne sont évidemment pas malades parce qu'ils ont péché. Mais la maladie a quand même à voir avec le Péché! Et tout pécheur est un malade, même s'il est bien portant! Nous avons donc tous, pécheurs, besoin de salut, de purification, de guérison. Et cette guérison de l'âme est infiniment plus précieuse et désirable que la guérison du corps ; elle doit donc être recherchée en premier. Jésus dit ainsi - dans une formule imagée non dénuée d'humour - qu'il vaudrait mieux que notre corps soit mutilé pour entrer dans le Royaume des Cieux, que d'être jeté intègre dans la Géhenne de feu!
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M
Réponse au Commentaire n°5 de Passant - 1ère partie sur le culte des images"Absolument désolé, mais il est écrit dans le texte officiel sur l’indulgence plénière : « ils rendent visite avec dévotion, dans n'importe quelle église, oratoire, grotte ou lieu digne, à l'image de la Vierge de Lourdes, solennellement exposée à la vénération publique ». C’est bien l’image qui est exposée et vénérée, si je comprends le français."Autant pour moi, Passant! Tu as raison : la formule m'avait échappé. On vénère bien l'image. Cela dit, ca ne remet nullement en cause mon explication du commentaire n°4, dans la mesure où ce n'est pas l'image en tant que telle que nous vénérons (même si nous employons l'expression : "vénérer l'image"), mais bien la personne de la Bienheureuse Vierge Marie figurée par l'image. C'est ce qu'exprime le Catéchisme de l'Eglise Catholique au § 2132 : "L'honneur rendu à une image remonte au modèle original, et quiconque vénère une image, vénère en elle la personne qui y est dépeinte (...). Le culte de la religion ne s'adresse pas aux images en elles-mêmes comme des réalités, mais les regarde sous leur aspect propre d'images qui nous conduisent [à la personne figurée]. Or, le mouvement qui s'adresse à l'image en tant que telle ne s'arrête pas à elle, mais tend à la réalité dont elle est l'image."
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P
Absolument désolé, mais il est
écrit dans le texte officiel sur l’indulgence plénière : « ils rendent visite avec dévotion, dans
n'importe quelle église, oratoire, grotte ou lieu digne, à l'image de la Vierge de Lourdes,
solennellement exposée à la vénération
publique ». C’est bien l’image qui est exposée et vénérée, si je
comprends le français.La différence que je fais et que
tu ne comprends pas est la suivante : la démarche de demande de guérison des
MALADES (celle de Naaman) n’est pas assimilable à la recherche d’une indulgence
plénière pontificale par des PÉCHEURS bien-portants. Ou alors c’est affirmer que
les malades le sont parce qu’ils ont péché.
Le Purgatoire est une pure construction
théologique (comme le dit l’encyclopédie Théo,
imprimatur du 6 février 1989). C’est aujourd’hui l’anniversaire de mon père aujourd’hui
décédé ; je n’ai jamais prié pour son salut mais je lui demande souvent de
prier pour moi. C’est ainsi que je comprends la prière des morts, et pas en
sens inverse car je n’admets pas qu’il y ait des peines temporaires dans l’Éternité,
qui pour le coup n’aurait plus rien d’éternel, et je ne veux pas entrer dans le
débat sur le jugement immédiat (qui définirait la peine de Purgatoire ?)
et le jugement dernier, pas plus que dans celui sur le sexe des anges ! Mais
tes deux citations à l’appui de vos dires me laissent rêveur ; par
ailleurs la parabole du pauvre Lazare me laisse penser qu’il n’y a pas
Purgatoire (mais peut-être que le riche n’a pas encore accompli sa peine
purgative, ou a été damné à perpétuité…) et Abraham répond : « ils
ont Moïse et les Prophètes qu’ils les écoutent » (Lc 16,29)
Cela m’amène à ta question sur la Sola Scriptura, petit essai pour savoir si je suis un affreux sous-marin
parpaillot (la réponse est : non !), je crois que la réponse de Jésus
était dans ses paroles : dans le désert il répond au diable (et non pas au
démon, comme dit la traduction liturgique) par la parole de Dieu, aux disciples
d’Emmaüs il explique ce qui est écrit dans les Écritures, quand on lui demande
s’il y a une résurrection il répond par les noms des Patriarches pour dire que
Dieu est le Dieu des vivants, il dit qu’il ne faut pas enlever la plus petite
lettre à la Parole de Dieu et c’est bien lui qui dit aux Pharisiens : « vous avez annulé la
parole de Dieu au nom de votre tradition » (Mt 15,6) ou : « vous
êtes dans l’erreur en ne connaissant ni les écritures ni la puissance de Dieu »
(Mt 22,29) ou « ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole
de Dieu et la mettent en pratique » (Lc 8,21). En résumé, il démontre le
mouvement en marchant…Et de toute façon Jésus, Paul et
les autres du Nouveau Testament « étaient » l’Écriture sans le savoir
(sourire)…Quant aux nouveaux convertis, il est dit que… « chaque jour, ils
examinaient les Écritures pour voir si tout était exact » (Ac 17,11), ce
que devraient faire plus souvent les chrétiens.
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M
Eh bien, il en est de la vénération, non pas de l'image, mais de la Vierge Marie devant son image (nuance...) comme de la prescription de se baigner 7 fois dans le Jourdain... C'est du même ordre, et cela est sans doute le fait de notre situation d'êtres incarnés (nous ne sommes pas de purs esprits : nous prions aussi avec notre corps). Au passage, je ne vois pas très bien pourquoi le fait de se baigner dans la piscine en vénérant la Vierge Marie trouve grâce à tes yeux, et non la prière devant son image. Il y a là une logique qui m'échappe quelque peu...Quant au Saint Père, en tant que Successeur de Pierre, il détient les clés du Royaume des Cieux. Tout ce qui est par lui délié sur la terre est délié dans les cieux, selon la Parole même du Maître (Mt 16. 19)Jésus n'a jamais parlé du purgatoire? En es-tu bien sûr?... (Voir par exemple Mt 5. 25-26 ou Mc 9. 49)Par contre, je voudrais bien savoir moi pourquoi ni Jésus, ni Saint Paul, ni personne dans l'Ecriture n'a jamais parlé de la Sola Scriptura...
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P
Je ne vois pas bien le rapport entre mon mail et ta réponse.
Je ne conteste absolument pas les démarches des malades de Lourdes et d’ailleurs (la piscine ressemblant au Jourdain de Naaman).
Ce que je conteste c’est la notion d’indulgence plénière liée à la vénération d’une image, généreusement accordée par le Très Saint Père (père ne suffisant manifestement pas pour aller à l’encontre des prescriptions de Jésus).Et je voudrais bien savoir pourquoi Jésus n’a jamais parlé du Purgatoire.
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M
Cher Passant, ta réaction me fait penser à celle de Naaman le Syrien, qui frappé par la lèpre, demande au prophète Elisée de le délivrer de sa maladie. Devant la demande que celui-ci lui adresse de se baigner 7 fois dans le Jourdain (Sept fois! On n'est pas loin du fétichisme africain...) : Naaman se met en colère, parce que... c'est trop "fastoche"! C'est ce que lui font remarquer ses serviteurs : "Si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, tu l'aurais fait!"Les dévôts de la Vierge Marie qui retournent chez eux apaisés, purifiés, guéris (tu as déjà entendu parler de Lourdes? Une manoeuvre du démon, sans doute...) savent, comme Naaman le Syrien qu'il n'y a pas d'autre Dieu sur toute la terre que celui d'Israël. Et comme le général Syrien vois-tu, il ne veulent plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'au Seigneur Dieu d'Israël (cf. 2 R 5. 1-17)On est donc bien loin de l'idôlatrie devant "un morceau de plâtre peint en bleu et blanc"... et davantage me semble-t-il dans une humble démarche de foi en la Parole de Jésus-Christ, qui nous a fait le don de son Eglise et de la Vierge Marie, sa Mère et notre Mère, comme précieux secours dans notre pélerinage sur la terre.
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P
Quand je lis : " ils rendent visite avec dévotion, dans n'importe quelle église, oratoire, grotte ou lieu digne, à
l'IMAGE de la Vierge de Lourdes, solennellement exposée à la vénération publique, et si, FACE A CETTE IMAGE... PENDANT UN LAPS DE TEMPS CONVENABLE, etc.", je me demande vraiment la différence entre catholicisme romain et fétichisme africain.Pour avoir une INDULGENCE PLENIERE de la part du Pape ("ne vous faites pas appeler père", disait ce pauvre Jésus) il faut donc vénérer un morceau de plâtre peint en bleu et blanc !Fastoche, mais loin de la vision que j'ai de Jésus et de Dieu...Pauvre Marie, "goutte d'eau de la mer" (étymologie de son patronyme hébreu), petite goutte au sein de l'immensité de l'humanité qu'on vient vénérer (rendre un culte, dit le Larousse) en effigie, en poster, comme Bob Marley ou Bob Dylan, alors que son rôle est si simple et beau, si effacé, tellement dans l'intériorité et la gratuité.Et on peut QUOTIDIENNEMENT obtenir l'indulgence plénière, gratuitement (grâce à Luther...) y compris pour les âmes du Purgatoire (dont Jésus n'avait jamais entendu parler, semble-t-il).Mais surtout ne pas oublier les ferventes prières aux intentions du Souverain Pontife, qui en a bien besoin.L'Eglise catholique va dans le mur... et en plus elle klaxonne !
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