25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 12:55


Chers amis lecteurs,

Le présent article se veut une ébauche de réponse au dernier post de Miky sur la question du mal et de la souffrance. Une ébauche parce qu’il y aurait beaucoup de choses à dire et à développer, et que la présente réponse n’entend pas épuiser le sujet, loin s’en faut. Le texte qui suit est en outre de nature à soulever de nombreuses questions sur des thèmes connexes. J’y répondrai volontiers dans la mesure de mon possible, et serais sans doute amené à revoir le texte de ma réponse en fonction de vos commentaires, ou à publier d’autres articles complémentaires si nécessaire. En tous les cas, merci à toi Miky pour ce nouveau débat que tu ouvres. La question est difficile, mais passionnante… Je vais tâcher maintenant d’y répondre.

Tu dis en substance : l’Eglise explique le problème du mal dans le monde par la liberté d’action que Dieu donne aux hommes. Parce que Dieu nous a créé libres et qu'Il respecte notre liberté, il ne nous empêche pas de faire le mal chaque fois que nous décidons de le commettre. Or, dis-tu, si Dieu accorde une telle importance à notre liberté qu’elle justifie à elle seule que soit donnée à l’homme cette terrible possibilité de faire le mal, au prix parfois de la souffrance des innocents ; si, comme tu l’écris, « notre Liberté a plus de valeur que tout à Ses yeux » ; alors… il doit en être logiquement de même pour nous les hommes ! Nous aussi devons laisser les hommes libres de faire le bien ou le mal. Nous aussi devons nous abstenir de toute intervention lorsqu’un homme fait le mal, par respect pour sa liberté à faire le bien ou le mal ! Sinon, cela voudrait dire que Dieu n’est pas un bon modèle à imiter… Ainsi, si Toto est témoin d’une agression, il ne doit pas s’interposer pour venir en aide à la victime, mais laisser l’agresseur perpétrer son méfait au nom de sa liberté à faire le mal, et cela même si la victime en pâtit, puisque telle est l’attitude de Dieu à notre égard… CQFD !

Cet argument, tu le crois « décisif et définitif ». Pour démontrer quoi ? Tu ne le dis pas clairement. Sans doute que Dieu n’existe pas, et que l’Eglise ne sait dire que des bêtises. Mais ta remarque est-elle vraiment justifiée ?

1. Tu procèdes en fait exactement comme ont fait tous les hérétiques de tous les temps dans l’Histoire de l’Eglise. Tu prends une vérité de la foi (en l’occurrence : Dieu veut la liberté de l’homme), et tu en tires toutes les conséquences, jusqu’à l’absurde… au détriment des autres vérités de la foi. Or, une foi juste et équilibrée doit tenir ensemble toutes les vérités révélées, fussent-elles contradictoires en apparence, et c’est sans doute là le difficile.

2. Dieu veut-il la liberté de l’homme ? Bien entendu ! Parce que Dieu est Amour, qu’il nous a créé pour l’Amour, et qu’il n’est pas d’Amour sans liberté : les prosternations d’esclaves ne sont pas de l’Amour.

Le corollaire de cette vérité est que si l’homme choisit librement de faire le mal et refuse Dieu… Dieu ne le contraindra pas à choisir le Bien et à L’aimer. Il laissera l’homme à « ses propres vues » (cf. Ps 80. 13), et c’est là tout le problème du Mal et de la souffrance, avec en arrière-fond celui de la damnation éternelle.


3. Maintenant, Dieu se résoût-il au Mal et à la Souffrance ? Dieu reste-t-il inactif face à la prolifération du mal et du péché de l’homme ? C’est ce que tu as l’air de sous-entendre dans ton article. Ainsi quand tu écris, avec une ironie grinçante, que « c’est précisément en pratiquant la vertu du « Laisser-faire », à l’image de l’Eternel, qu’[on] se rapproche le plus de la perfection »

Dieu laisse-t-il faire le mal ? En un sens oui, selon ce que nous avons écrits au point 2 ci-dessus. Mais dire cela ne suffit pas à rendre compte de la totalité du vouloir et de l’agir divin ! Il faut rendre compte aussi du combat acharné que Dieu mène contre le Mal, et dont la Révélation nous assure qu’il se traduira un jour (nommé le Jour du Seigneur) par la Victoire définitive et totale du Bien sur le Mal, de l’Amour sur la haine et toutes divisions, de la Joie sur toute Souffrance, de la Vie sur la Mort.


4. Tu me rétorqueras sans doute que cette lutte acharnée de Dieu contre le Mal ne saute guère aux yeux ; qu’elle est loin d’être évidente ; qu'il n’y a qu’à regarder l’état de notre pauvre monde, pour se dire que si Dieu lutte effectivement contre le mal, Il s’y prend décidément très mal… Et tu ne manqueras sans doute pas non plus de me faire remarquer qu’Il pourrait procéder tout autrement, puisqu’Il est Tout-Puissant… Pourquoi diable (oups !) Dieu n’use-t-il pas de son Pouvoir Souverain sur toute chose pour mettre fin au Mal qui ravage la terre et plonge nombre de ses enfants dans la misère la plus noire et la souffrance la plus atroce ?

Le Pape Benoît XVI a longuement médité, avec les Jeunes réunis au Marienfeld pour les Journées Mondiales de la Jeunesse en 2005, sur le « Pouvoir » de Dieu, à partir de l’expérience que les Mages venus d’Orient ont faite à la grotte de Béthléem, il y a un peu plus de 2000 ans. Ces Mages, venus à Jérusalem rencontrer le Roi des Juifs, « étaient (…), des personnes qui avaient les pieds sur terre et qui savaient que, pour changer le monde, il faut disposer du pouvoir. C’est pourquoi ils ne pouvaient chercher l’enfant de la promesse ailleurs que dans le palais du Roi.


« Maintenant cependant, ils se prosternent devant un enfant de pauvres gens, et ils en viennent rapidement à savoir que, fort de son pouvoir, Hérode – le Roi auprès duquel ils s’étaient rendus – avait l’intention de le poursuivre, en sorte qu’il ne resterait plus à la famille que la fuite et l’exil.

« Le nouveau Roi, devant lequel ils s’étaient prosternés, était très différent de ce qu’ils attendaient. Ainsi, ils devaient apprendre que Dieu est différent de la façon dont habituellement nous l’imaginons. C’est ici que commença leur cheminement intérieur. Il commença au moment même où ils se prosternèrent devant l’enfant et où ils le reconnurent comme le Roi promis.

« Mais la joie qu'ils manifestaient par leurs gestes devait s'intérioriser. Ils devaient changer leur idée sur le pouvoir, sur Dieu et sur l’homme, et, ce faisant, ils devaient aussi se changer eux-mêmes. Maintenant, ils le constataient : le pouvoir de Dieu est différent du pouvoir des puissants de ce monde. Le mode d’agir de Dieu est différent de ce que nous imaginons et de ce que nous voudrions lui imposer à lui aussi.

« Dans ce monde, Dieu n’entre pas en concurrence avec les formes terrestres du pouvoir. Il n’a pas de divisions à opposer à d’autres divisions. Dieu n’a pas envoyé à Jésus, au Jardin des Oliviers, douze légions d’anges pour l’aider (cf. Mt 26, 53). Au pouvoir tapageur et pompeux de ce monde, Dieu oppose le pouvoir sans défense de l’amour qui, sur la Croix – et ensuite continuellement au cours de l’histoire – succombe et qui cependant constitue la réalité nouvelle, divine, qui s’oppose ensuite à l’injustice et instaure le Règne de Dieu.

« Dieu est différent – c’est cela qu’ils reconnaissent maintenant. Et cela signifie que, désormais, eux-mêmes doivent devenir différents, ils doivent apprendre le style de Dieu. »

Dans l’enfant de la crèche de Béthléem, poursuivait le Saint Père dans son homélie de Noël en 2005, « Dieu oppose sa bonté à la violence de ce monde et il nous appelle à suivre l’Enfant. »

5. La réponse que Dieu donne « à la violence de ce monde » et au Mal qui semble triompher partout sur cette Terre, c’est donc… son Fils. C’est Jésus-Christ qui est la réponse de Dieu au Péché des hommes et à ses terribles conséquences. Et c’est en lui que se trouve la clef de compréhension du mystère du Mal, ainsi que – surtout – son remède absolu. En son Fils Jésus-Christ, Dieu nous donne le moyen infaillible, efficace, et souverainement puissant de nous arracher au Pouvoir du Mal. A nous qui sommes embourbés dans ce monde de haine, de violence, de souffrance et de mort, Dieu donne son Fils, son unique : Jésus-Christ est la main tendue de Dieu à l’humanité souffrante.

Il est donc inexact de dire que Dieu « laisse-faire » le Mal. Dieu n’est pas inactif face au Mal. Il ne se résoût pas à la souffrance de ses enfants. Mais Il n’agit pas selon nos voies. Car, « autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus des vôtres, et mes pensées au-dessus de vos pensées… » déclare le Seigneur (Is. 55. 9). C’est en ce sens que Dieu est vraiment inimitable, et que nous ne pouvons pas, de fait, l’imiter.

Ton exemple de Toto n’est donc pas pertinent, Miky. Car dans ton exemple, Toto est totalement passif devant le mal qui se fait devant lui. Alors que Dieu, Lui, ne l’est pas. Dieu agit contre le Mal, et puissamment. Simplement, il agit selon des voies qui n’appartiennent qu’à Lui et qui ne sont pas à la mesure de l’homme. Il y a des choses en Dieu qui ne sont pas imitables par l’homme, tout simplement parce que Dieu est Dieu, qu’il est Tout-Puissant, et que nous ne sommes pas Dieu, et que nous ne sommes pas tous-puissants. Laissons donc Dieu être Dieu. Et contentons-nous d’être des créatures, en agissant non pas selon l’idée que nous nous faisons du mode d’agir de Dieu, incompréhensible à nos vues humaines, mais selon les ordres et commandements que Dieu nous donne dans la Sainte Ecriture. Et qui sont de lutter de toutes nos forces contre le mal, de le dénoncer, à temps et à contretemps, et d’y répondre non par le mal, mais par le bien (cf. Rm 12. 9, 17, 21 ; 2 Co 13. 7 ; 1 Th 5. 15, 22 ; Tm 4. 2 ; 1 P 3. 9 et s., etc.). Car il n’est pas de manière plus efficace de faire reculer les ténèbres que d’allumer une lumière. Et la Lumière du monde, c’est le Christ (Jn 8. 12). C’est Lui que nous sommes appelés à revêtir pour mener le bon combat de la Lumière (Rm 13. 12, 14). C’est sa Lumière que nous sommes appelés à refléter pour que la Lumière brille sur le monde (Mt 5. 14-16). C’est Lui que Dieu, l’Inimitable, nous donne en exemple afin que nous puissions L’imiter, Lui, le Très-Haut, en l’humanité de son Fils.

Or, qu’est venu faire Jésus sur cette Terre ? Guérir, soigner, soulager, réconforter, pardonner, délivrer, purifier, enseigner. Mais surtout sauver. Du péché, qui est la pire des lèpres, et qui est la Cause première de tous les maux sur cette Terre. Et de la mort, qui en est le salaire (Rm 6. 23). C’est donc contre le péché et toutes ses conséquences que nous sommes invités chacun à lutter. D’abord dans notre cœur par la conversion personnelle (qui est une œuvre de chaque jour). Et ensuite autour de nous, dans ce monde qui est le nôtre, chacun à notre place, avec les talents que Dieu nous donne, et les moyens imparfaits et limités dont nous disposons, qui n’excluent pas dans certains cas le recours à une violence légitime (je pense par exemple à la légitime défense sur le plan individuel, ou à l’emprisonnement des délinquants et criminels sur le plan social). En n’oubliant pas que « nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous » (Ep. 6. 12).

Lutter contre le Mal. Faire reculer le péché. A l’imitation du Seigneur. Au nom même de la Liberté de l’Homme. Telle est la mission du chrétien. C’est ainsi que nous serons le plus à l’image et à la ressemblance de Dieu (Cf. Gn 1. 26).


6. Au nom de la Liberté de l’Homme ? Et oui ! Et c’est là que je voudrais en terminer. Tu écris que pour Dieu, « notre Liberté a plus de valeur que tout à Ses yeux ». Tellement de valeur que « Dieu permettrait le Mal par respect de notre Liberté ». Que « notre Liberté est la valeur suprême à préserver qui justifie de laisser-faire tous les crimes de la Terre ».

Mais c’est se méprendre sur le sens de cette « valeur suprême » qu’est la Liberté que Dieu veut pour l’homme ! Dieu nous a créé libre, c’est entendu. Et Dieu tient jalousement à ne pas brusquer notre liberté, afin que notre adhésion soit vraiment de l’ordre de l’Amour, et non de la contrainte ou de la crainte. Mais Dieu sait aussi que nous avons besoin d’être libérés. Pour être vraiment libres. Car libres, nous le sommes, en un certain sens. Mais esclaves, nous le sommes aussi. A cause du péché. « Tout homme qui commet le péché est esclave du péché » dit Jésus (Jn 8. 34). Tu connais sans doute la fameuse lamentation de St Paul au Chapitre 7 de la lettre aux Romains : « Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas » (Rm 7. 19).

Comme tu l’écrivais justement dans ta finale (sous l’inspiration sans doute du Saint Esprit !) : « la véritable vocation de la Liberté humaine est d’être ordonnée à la Volonté de Dieu ». Or, la volonté de Dieu, contrairement à ce que tu écris, n’est pas de laisser passivement les hommes user de leur libre-arbitre pour faire le mal. La volonté de Dieu, c’est d’agir activement pour nous libérer, afin que nous soyons vraiment libres (Ga 5. 1, 13) et affranchis du péché qui nous entrave si bien (He 12. 1). La liberté n’est donc pas un Bien à préserver coûte que coûte, et contre toute autre valeur, au sacrifice du bonheur des hommes. La Liberté est un Bien à conquérir, que Dieu veut nous donner par la médiation de Son Fils, afin que nous puissions entrer dans un vrai bonheur, débarrassés à tout jamais du Mal et du Péché.

C’est parce que notre Liberté a plus de valeur que tout à ses yeux, que Dieu, qui permet mystérieusement le Mal pour ne pas contrarier notre libre-arbitre, le combat en même temps résolument en nous donnant son Fils, qui a pour Mission Sainte de nous conduire, tel un Bon Berger, à la véritable liberté des enfants de Dieu (Rm 8. 21). Ou pour le dire d'une manière plus synthétique : Dieu permet le mal par respect de notre libre-arbitre, mais Dieu combat le mal par amour de notre Liberté. Et il est erroné de ne tenir pour vrai que la première partie de la proposition, ainsi que tu le fais dans ton article.

La « valeur suprême » à laquelle Dieu tient tant par-dessus tout n’est donc pas notre libre-arbitre, qui n’est pas une fin en soi, mais le moyen qui nous est donné pour accéder à la véritable Liberté des enfants de Dieu. La « valeur suprême » à laquelle Dieu tient tant par-dessus-tout, c’est cette Liberté-ci, qui justifie l’envoi de son Fils sur la Terre pour que notre péché soit définitivement éradiqué et vaincu à la racine, de telle manière qu’un jour puissent cesser définitivement tous les crimes de la Terre (cf. Is 2. 4 ; Mi 4. 3).

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

M
<br /> <br /> Bonjour Yves!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous avez raison de dire que "le mal, la douleur, la souffrance et la cruauté qui caractérisent la nature depuis des millions d'années" sont inexplicables si le récit de la Genèse n'est<br /> qu'une fable. La question est de savoir si c'est vraiment le cas ; si la Genèse n'est vraiment qu'une fable. Vous présupposez que la Genèse est une fable, parce qu'en réalité vous<br /> présupposez la vérité de l'athéisme (me trompé-je?). Si Dieu n'existe pas en effet, il ne peut se révéler ; il n'a rien à nous dire sur le mystère du mal ; la théologie chrétienne est nulle et<br /> non avenue.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais si l'on suppose maintenant que Dieu existe et qu'il peut se révéler (et pourquoi ne le pourrait-il pas s'il existe?) ; si l'on admet que le livre de la Genèse est inspiré par Dieu, qu'il est<br /> révélation de Dieu sur le mystère du mal et de la destinée de l'homme, alors on a du problème du mal une explication tout-à-fait valable intellectuellement et compatible avec l'idée d'un Dieu<br /> Créateur bon et tout-puissant - même si je conçois qu'elle ne console pas la maman qui a perdu son enfant...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Toute la question est donc de savoir si Dieu existe et s'il peut se révéler - si la Bible est inspirée et si Dieu nous enseigne quelque chose du mystère du mal dans le livre de la Genèse - si la<br /> théologie chrétienne est recevable.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La question de la vérité de la foi catholique a déjà été abondamment traitée sur ce Blog ici ou là. Mais il reste encore bien des points à approfondir - sur lesquels<br /> nous reviendrons prochainement. Vos commentaires, Yves, sont les bienvenus si vous souhaitez alimenter le débat.<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Toute la question de la liberté sonne faux. Un Dieu de bonté n'aurait pas toléré la souffrance des animaux. La nature est l'image parfaite de la cruauté de la création. Le récit de la Genèse<br /> n'étant que fable, d'où vient donc  le mal, la douleur, la souffrance et la cruauté qui caractérisent  la nature depuis des millions d'années? Si j'étais le crateur de ce monde, je ne<br /> me sentirais ni bon ni parfait.<br /> <br /> <br /> Yves<br /> <br /> <br /> <br />
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M
Cher Matthieu,Voici ma réponse :Les bonnes excuses de Dieu au problème du MalBien à toi,Miky
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M
Cher Matthieu,Merci de m'avoir signalé cet article. Deux remarques :- Je ne vois pas trop le rapport avec notre discussion, si ce n'est qu'il parle de la liberté.- Cet article est très bien, j'y adhère pleinement. Il est peut-être juste un peu rapide et pour le point 4, j'aurais choisi d'autres exemples comme le sentiment de culpabilité ou le besoin de vengeance, qui me paraissent plus pertinents.Amicalement,Miky
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M
Cher Miky,Une réflexion intéressante pour nourrir notre débat :http://www.philoreligion.com/article-14211057.html
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M
Cher Matthieu,Je te remercie pour ta réponse. Comme je m'y attendais, elle ne m'a guère convaincue. Je te répondrai en détail dans un prochain article, mais je voulais quand même préciser un point connexe. Tu dis :"Cet argument, tu le crois « décisif et définitif ». Pour démontrer quoi ? Tu ne le dis pas clairement. Sans doute que Dieu n’existe pas, et que l’Eglise ne sait dire que des bêtises."L'argument du mal ne démontre pas strictement parlant que Dieu n'existe pas, mais simplement que si Dieu existe, il ne peut à la fois être moralement parfait et tout-puissant, et cet argument apporte de bonnes raisons de penser que, si Dieu existe, la conjonction de sa bonté et de sa puissance se trouve en deça d'un certain seuil de détectabilité. Ce n'est donc pas du tout blanc tout noir.Amicalement,Miky
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F
Parler du mal et de la souffrance demande beaucoup de retenu car il est un facteur de grand déshumanisation et brise tant de vies. Le Mal doit rester un non sens sinon il est justifiable. Face à l'énigme du mal, regardons comment le Christ s'est comporter face au mal.
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Y
Excellent article Matthieu ! Pour compléter avec Saint Thomas : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10629579.html
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