21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 15:15

Convaincu que je doive vivre ma foi avec mes frères et soeurs en Jésus-Christ, vers quelle communauté me tourner ? Quelle Eglise choisir ? Toutes les Eglises chrétiennes se valent-elles ?

De l’Eglise de Jésus-Christ, nous savons… ce que Jésus lui-même a bien voulu nous en révéler. Dans l’Evangile de Matthieu, après la vibrante confession de foi de Pierre à Césarée-de-Philippe (« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »), Jésus va prononcer cette parole fondamentale, décisive : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle. » (Mt 16. 18).

De l’Eglise de Jésus-Christ, nous pouvons donc dire ceci :

1°) qu’elle est fondée sur Pierre (« Tu es Pierre, ET sur cette pierre… ») ;

2°) qu’elle n’est pas œuvre humaine, mais œuvre divine (« JE bâtirai… »), et par suite invincible en sa mission (« et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle ») ;

3°) qu’elle est unique (« je bâtirai MON Eglise », et non « l’une de mes Eglises »…).

1°) L’Eglise de Jésus-Christ est fondée sur Pierre : « Tu es Pierre, ET sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise », dit Jésus. Cette Parole nous révèle le rôle éminent de Saint Pierre et de ses successeurs dans le projet du Seigneur. De ses successeurs ? Oui, tant il est évident qu’en annonçant cela à Pierre, Jésus ne voulait pas signifier que l’édification de son Eglise serait achevée à la mort de l'Apôtre ! La parole adressée à ce dernier est donc une parole prophétique qui dépasse la personne même de Pierre. Le « Je bâtirai » désigne non pas un futur proche, mais la suite des siècles.

Comme le reconnaissait le pasteur protestant Jean-Jacques Von Allmen : « Les trois fonctions pétriniennes ne peuvent pas prendre fin avec la mort de Pierre, puisque après sa mort il reste une Eglise à protéger, des collègues dans le ministère à fortifier, un troupeau à paître ».

Et le théologien Charles Journet voyait dans cette parole de Jésus une annonce de « l’immortalité » de l’Eglise : « Le Christ promet à ses disciples que son Eglise ne mourra pas, qu’elle sera inébranlable dans la suite des temps du fait qu’Il la fonde sur un roc solide : Simon, qui devient « Pierre ». Cette promesse n’a de sens que si ce fondement doit durer lui aussi à travers les siècles. Ce qui suppose évidemment que Pierre aura des successeurs tout au long de l’Histoire. Le fondement doit durer autant que l’édifice. La notion de durée et de succession n’est pas mentionnée dans les textes explicitement, mais implicitement et en toute vérité ».

De même, quand Jésus dit aux Apôtres, « Je suis avec vous tous les jours, et jusqu’à la fin du monde » (Mt 28. 18), il est bien évident que le « vous » de Jésus ne désigne pas seulement les Apôtres qu’il s’est choisi durant sa vie terrestre, qui sont tous morts aujourd’hui et ne connaîtront pas de leur vivant la « fin du monde », mais bien tous ceux qui après eux, leur succéderont jusqu’à la « fin du monde ».

L’autorité conférée par Jésus à Pierre et aux Apôtres devait donc être transmise aux évêques, successeurs des Apôtres, et au Pontife romain, successeur de Saint Pierre, parce qu’elle était établie non pour eux personnellement, mais pour l’Eglise qui doit subsister toujours.

La primauté et le ministère particulier de Saint Pierre, qui heurte tant de nos contemporains, s’explique par la volonté du Seigneur d’établir dans son Eglise un principe d’unification du Peuple de Dieu répandu à travers le monde. Ce qu’avait très bien perçu le Frère Roger Schutz, de Taizé : « Comment espérer une communion entre les chrétiens à travers la terre, sans un pasteur universel placé au cœur du cœur ? ».

2°) L’Eglise de Jésus-Christ n’est pas œuvre humaine, mais œuvre divine. Ainsi, le Pape est-il nommé dans l’Eglise « vicaire de Jésus Christ » [vices agere en latin : remplir les fonctions de suppléant], comme pour bien signifier que le véritable chef de l’Eglise catholique n’est pas Benoît XVI, mais bien… Jésus-Christ Ressuscité en Personne ! (« JE bâtirai… »).

L’histoire de l’Eglise témoigne de cette présence du Christ en son sein, et de la réalisation de la promesse faite à Pierre : « Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle ».

« I
l est impossible d’expliquer [en effet], sans le secours de la toute-puissance divine, que quelques hommes sans fortune, sans éloquence, complètement illettrés pour la plupart, prêchant des dogmes incompréhensibles, une morale austère, l’adoration et l’amour d’un crucifié, ayant contre eux toutes les puissances humaines, aient fondé un royaume spirituel qui compte aujourd’hui [plus de un milliard de sujets]. Parce qu’il est impossible d’expliquer, sans l’intervention constante de Dieu, que l’Eglise, sans cesse attaquée, n’ayant d’autre arme que la parole, soit demeurée victorieuse de tous ses ennemis, et qu’elle reste debout, pendant qu’autour d’elle tout passe et s’écroule (…). Ses caractères, sa propagation, son immuable stabilité, sont des miracles qui attestent qu’elle est une création de Dieu dans l’ordre surnaturel. Nulle part, ailleurs que dans l’Eglise romaine, on ne trouve l’exemple d’une société religieuse qui ait subsisté déjà pendant [plus] de vingt siècles, une et invariable dans son enseignement, féconde en héros de sainteté et en prodiges extraordinaires, d’une société qui s’étend à tous les lieux, gouvernée par une dynastie incomparable de pontifes qui perpétuent, avec l’autorité doctrinale, l’autorité de laquelle émane tout pouvoir religieux. » (Exposé de la doctrine chrétienne, Tome I, « Le Dogme », Editions Fideliter).

C’est ce qu’énonçait encore au siècle dernier le Concile Vatican II : « L’Eglise porte les marques visibles de son origine céleste. Son admirable propagation, sa sainteté éminente, son inépuisable fécondité pour le bien, son unité catholique et son immuable stabilité, sont un grand et perpétuel argument de crédibilité, un témoignage de sa mission divine » (Concile du Vatican, Const. Dei Filius, chap. III).

3°) L’Eglise bâtie par Jésus-Christ et conduite par l’Esprit Saint (Jn 16. 13) ne peut enfin qu’être unique, selon la Parole même du Maître : « Je bâtirai MON Eglise », (et non : « l’une de mes Eglises »).

L’Eglise désigne certes le Peuple de Dieu en son ensemble et dans toute sa diversité, déclare le Concile Vatican II (Const. Lumen Gentium, chap. II), « mais un Peuple qui tire son unité de l’unité du Père, du Fils et de l’Esprit Saint », selon l’enseignement de Saint Cyprien : « Unique est la véritable Eglise (…). Il n’y a qu’un seul Dieu et un seul Seigneur (…). L’Eglise unique participe donc de la nature de l’Unique, elle à qui on fait violence pour la morceler en sectes nombreuses » (St Cyprien).

Il n’y a donc qu’une seule et unique Eglise de Jésus-Christ, parce qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Et cette Eglise est celle-là même que le Seigneur, après sa Résurrection, confia à Pierre pour qu’il en soit le Pasteur (Jn 21. 7), et aux Apôtres pour qu’ils la répandent et la dirigent (Mt 28. 18-20) ; elle dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3. 15).

L’unité est un caractère essentiel de l'Eglise de Jésus-Christ, car elle est le cachet de l'unique vérité
Historiquement ainsi, le terme « catholique » fut employé tant pour désigner l’universalité de l’Eglise que pour la qualifier, et la distinguer ainsi des nombreuses Eglises hérétiques.

Comme l’enseignait Vincent de Lérins dans un cours composé vers 434, peu après le Concile d’Ephèse : « Existe-t-il, demandai-je, une règle sûre, d’application générale, qui me permette de distinguer la vraie foi catholique de l’erreur des hérésies ? Ces hommes saint et savants que j’interrogeai m’ont tous répondu : « Abrite ta foi sous l’autorité de la loi de Dieu, puis sous la Tradition de l’Eglise catholique ». On m’objectera peut-être : le canon des Ecritures est parfait ; il se suffit largement à soi-même. Pourquoi donc y ajouter l’autorité de l’interprétation qu’en donne l’Eglise ? Précisément parce que le sens de l’Ecriture est si profond que tous ne l’entendent pas pareillement ni universellement. Les mêmes mots sont interprétés différemment par les uns et par les autres. On pourrait presque dire qu’il y a autant de commentaires de l’Ecriture qu’il en existe de lecteurs… » Et Vincent de Lérins de citer une douzaine d’hérésiarques des IIIe et IVe siècles, pour finir par Nestorius dont le Concile d’Ephèse (431) venait de dénoncer l’erreur. « Il est donc bien nécessaire devant cette erreur aux replis si variés de soumettre l’interprétation des Livres prophétiques et apostoliques à la règle du sens ecclésiastique et catholique. Dans l’Eglise catholique même, il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous. Car n’est vraiment catholique au sens fort du terme que ce qui saisit le caractère universel de toute chose. »

« Une seule et unique Eglise a
[donc] été instituée par le Christ Jésus »
(Unitatis redintegratio, n°1) : cette unique Eglise se trouve dans [« subsistit in », nous reviendrons sur cette formule...] la sainte Eglise Catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Evêques qui sont en communion avec lui (Lumen Gentium, n°8) : « car c’est au seul collège apostolique, dont Pierre est le chef, que furent confiés, selon notre foi, toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer sur la terre un seul Corps du Christ » (Unitatis redintegratio, n°3).

L’unique Eglise de Jésus-Christ se trouvant dans l’Eglise catholique gouvernée par le Pape Benoît XVI et les Evêques en communion avec lui, tu vas certainement maintenant me demander, cher Christophe : que penser alors des autres Eglises ou communautés chrétiennes ? Doivent-elles être rejetées, combattues, ou bien au contraire accueillies, reconnues ? Comment comprendre en vérité tous les efforts déployés depuis le dernier Concile par l’Eglise catholique en faveur du dialogue œcuménique avec les Protestants et les Orthodoxes ?

(à suivre…)

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Publié par Matthieu BOUCART -
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commentaires

M
Cher Incrédule (au moins, vous avez le courage de vous présenter comme tel...),L'immaculée conception et l'assomption ne changent nullement le contenu du "message de grâce" de l'Evangile : ils en sont tout au contraire le développement (sur)naturel sous la conduite de l'Esprit Saint (Jn 16. 12-13).Sur la question du célibat consacré pour le Royaume, il est erroné de croire que Jésus n'en a pas parlé : "Il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne!" (Mt 19. 12) Le célibat plus spécifique des prêtres trouve sa source quant à lui... dans le célibat de Jésus lui-même (chose bien étonnante pour un Juif de son âge, vous ne trouvez pas?) ; et plus profondément encore, dans l'Amour de Dieu qui suffit à combler le coeur de l'homme et dont le prêtre est le témoin privilégié dans ce monde : http://totus-tuus.over-blog.com/article-19173129.html.Voir aussi sur cette question : http://totus-tuus.over-blog.com/article-1921936.htmlDès lors : comment vous engagez-vous personnellement, à la suite du Christ et de Saint Paul, dans la promotion du célibat consacré pour le Royaume? (à supposer que votre Incrédulité ne s'étende pas à l'ensemble de l'Evangile...)Quant à l'appellation de "catholique-romaine", les deux termes sont en fait synonymes. Pour schématiser, Jérusalem était considérée comme la capitale du monde Juif, et Rome comme la capitale du monde païen. L'acomplissement du ministère de Pierre et Paul à Rome signifie que la mission de l'Eglise devient universelle ; qu'elle est dorénavant tournée vers le monde entier, et non plus seulement réservée aux Juifs ("Courage! dit le Seigneur à Saint Paul. Le témoignage que tu m'as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome" Ac 23. 11).Cf. http://totus-tuus.over-blog.com/article-14013727.html
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I
Cela<br /> signifie que Pierre comme tout un chacun reste un homme, avec ses<br /> fragilités, ses pauvretés, et qu’il peut être repris, lui aussi, comme<br /> tout chrétien, par une bonne « correction fraternelle ». Cela signifie<br /> aussi que le Pape est entièrement soumis à la<br /> doctrine et à la morale catholiques, et qu’il n’a pas autorité pour en<br /> changer. C’est le lieu ici de redire que la primauté de Saint Pierre ne<br /> fait pas de lui un Potentat absolu ou un Dictateur tout-puissant. Le<br /> Pape est un Serviteur du « message de grâce » que vous évoquez, et il n’a en aucune manière le pouvoir d’en modifier le contenu.Que faites-vous de la fameuse infaillibilité pontificale, qui a permis d'inventer et l'immaculée conception et l'assomption, les deux dogmes les plus "tendance" de la très sainte église catholique romaine ?Et je ne parle pas de l'ordination d'hommes mariés ou de femmes pour laquelle le très saint père (ne vous faites pas appeler père !) a semble-t-il toute autorité, oubliant sans doute que le présumé premier pape était lui-même marié !Dites tout de suite que la très sainte église catholique romaine (si elle est catholique, pour quoi précise-t-on qu'elle est romaine ?) est une démocratie participative !<br />
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D
Un ptit coucou ! je serai absente pendant les vacances ! bonne continuation ! bonne semaine ! bon lundi ! c ' est bien l ' article de titeuf ! je laisse un autre adresse de blog  à visiter ! merci !
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E
Pour Eusèbe, je crois avoir été assez clair dans ma démarche. Il s'agit simplement de faire une lecture critique (lecture critique que j'applique d'ailleurs) aussi à la Bible. Il ne s'agit pas ici d'opposer la Bible à la Tradition mais d'accépter ou non une explicationd e la Bible donnée par la tradition...Qu'est ce qui est plus probable ?-qu'Eusèbe de Césarée soit géné par un conflit qui met quelque peu à mal son image de l'Eglise primitive et cherche une explication qui atténuerait la difficulté ?-que Paul ne nomme pas Simon Pierre parmi les piliers de l'Eglise (Gal II, 9) ou passe d'un Céphas à l'autre sans prendre aucune précaution (Gal II,11) ?Donc tout en reconnaissant la liberté d'examen qui vous pousse à vous opposer à la lecture de votre propre Eglise, je ne pense pas que vous puissiez dire qu'il y a autant d'arguments allant dans votre sens que dans celui que je défend avec l'Eglise catholique. L'argument Petros est fragilisé y compris dans les manuscrits byzantin et la vulgate qui attestent tous Céphas en Galates II, 9 (il aurait été autrement plus convaincant si le nom de Petros avait été utilisé en Galates II, 9). Ne reste donc que l'argument d'Eusèbe de Césarée et j'ai dit pourquoi je le trouvais très faible...Je vous remercie moi aussi pour cet échange qui m'a obligé à fouiller un peu plus loin que je ne l'aurais fait sinonEt rend grâce à Jésus Christ pour l'unité que nous trouvons en lui
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Y
Mais la Tradition des Pères de l'Eglise est plus ou moins liée à l'Ecriture. Je peux vous assurer que certaines sources du "Nestle Alland" par exemple ont été entièrement remis en cause voire carrément supprimées. Il ne figurent donc tjs pas actuellement dans la Bible "officielle". Une Tradition qui se mélait à la même époque que certains Pères de l'Eglise.Ce que j'ai du mal à comprendre chez vous, c'est le "comment" de votre sélection sur la Tradition. Vous rejetez les textes d'un Père de l'Eglise relatif à l'Ecriture du deuxième ou troisième siècle alors que vous acceptez certaines sources et traditions relatives à l'écriture écrites dans la même période voire postérieurement aus Pères de l'Eglise. (nous pouvons emmetre l'hypothese que les Pères avaient des sources autant (voire plus ?) fiables que les codex circualant ici et là...)En ce qui concerne Benoît XVI, j'attend ton article Matthieu. Pour Galates, je pense qu'il y a actuellement autant d'argument allant dans mon sens que dans l'autre. C'est une question difficile... en tout cas, merci pour la discution cher pasteur ! Dsl si le ton était (volontairement !) un peu provocant... Prions pour l'unité en Jésus Christ, notre Vérité Incarnée...In Christo +
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E
Nous avons déjà longuement discuté avec Matthieu de la "sola scriptura" qui ne consiste nullement en un rejet de la Tradition (il y a une tradition protestante que personne ne songerait à nier, et nous lisons avec beaucoup d'intérêt et de respect les pères de l'Eglise) seulement nous refusons de considérer cette tradition comme révélation au même titre que la Bible. Pour nous toute tradition doit être soumise à l'Ecriture, et non pas l'inverse...J'avais cité à Matthieu cette phrase de Luther qui prouve irréfutablement que l'Ecriture Seule ne signifie pas que ne prenions que la Bible en compte : S'ils en appellent à l'Ecriture contre le Christ, j'en appellerai au Christ contre l'Ecriture"D'une part, il y a trois "sola/i" dans la devise protestante (laquelle n'est d'ailleurs pas un dogme mais une marque d'identité) ce qui montre bien qu'aucun de ces trois seuls ne peut prétendre à l'exclusivité : L'Ecriture seule, La grâce seule, à Dieu seul la gloire. ET quand nous disons l'Ecriture Seule cela veut surtout dire que parmi les trois sources de l'autorité du catholicisme romain (l'Ecriture, la Tradition, le Magistère) nous reconnaissons seulement l'Ecriture... Mais cela ne signifie pas que le magistère se trompe systématiquement, pas plus que la tradition... Il fut un temps où les protestants qualifiaient les catholiques romain d'apostat, pour moi, cette époque est révolue...
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M
Il semble toutefois que le Pape Benoît XVI assimile le Céphas de Saint Paul à l'Apôtre Pierre... Nous y reviendrons demain.
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Y
J'accepte pleinement les recherches exegetiques. Je dis juste que ces recherches reposent en grande partie sur des hypotheses... Il y a actuellement je ne sais combien de méthodes exegetiques et autant de conclusions ! Même le "Nestle Alland" est obligé de "choisir" certaines traductions en fonctions du nombre multiples de sources et de traditions (coptes, alexandrines, byzantines, multiples codex.. .) Ce qui prouve que même la "sola scriptura" repose sur une certaine "tradition" :-). d'ailleurs, c'est une question que je me suis souvent posé... si les protestants rejettent en bloc la Tradition de l'Eglise, ils devraient logiquement rejeter la Tradition par laquelle la "sola scriptura" a été mise en place au cours des siècles... Non ? Il faut être logique jusqu'au bout...
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E
Mais il ne s'agit aucunement de casser (sinon j'aurais cité des versets bien plus gênants pour l'Eglise catholique romaine). J'ai cité ce verset au départ précisément pour montrer à Matthieu ce que la méthode avait de discutable. Il y a dans son article 4 versets soigneusement sélectionnés... Mais si je comprends bien sélectionner des versets pour aller dans le sens de l'Eglise catholique Romaine c'est bien, sélectionner des versets pour rappeler qu'une autre lecture est possible, c'est mal...Ceci dit, sur Galates, la réponse de Matthieu me parait tout à fait acceptable. Pour moi, il s'agit surtout de montrer que la Bible permet différentes lectures qui sont appelées à se répondre mutuellement... Je n'ai jamais dit que la lecture de l'Eglise catholique n'était pas valable, je maintiens qu'elle ne s'impose absolument pas à tous...Quant à l'exégèse en science-fiction, c'est ici que nous différons sans doute le plus. Pour moi cette recherche qui repose effectivement sur la contradiction, l'évolution constante, l'interpellation mutuelle me parait à la fois bien plus crédible et plus humble que votre Tradition (et vous m'en avez donné un exemple de plus avec votre citation d'Eusèbe)Pour Jacques II, 14 en fait c'est un verset qui ne me gêne  pas tant que ça... Pour moi la foi est une grâce qui nous permet de vivre dès à présent le salut, alors si elle ne s'accompagne pas d'un changement de vie et d'oeuvres, elle me paraît effectivement lettre morte...
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Y
En effet, le texte alexandrin est préféré de tous... je ne dit pas le contraire... vous avez raison. Mais bon, en tant que catholique, je préfère suivre la Tradition de l'Eglise que les hypothèses exegetiques. (car l'exegese est fondée pour les 3/4 du temps sur de la "science-fiction"). Il suffit de comparer les théses d'exegetes "modernes" pour s'en rendre compte. Ils se contredisent les uns des autres...Les protestants (ayant considérablement developpés le renouveau pour la Bible... je m'en félicite ! enfin un point positif ! :-)) ont aussi pas mal d'exegetes ayant fait enormement de dégats dans tous les sens du termes (spirituels, linguistiques...etc.). Bultmann en fait bien évidemment partie.Pour revenir a ce passage de Galates, je ne pense pas que c'est une bonne méthode que de selectionner volontairement les versets et ainsi "casser" l'adversaire. Les catholiques pourraient agir de la même façon et de manière beaucoup plus cohérante ! (par exemple, Jacques 2, 14).In Christo +
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E
Après une petite vérification, la différence se trouve également entre texte grec byzantin (qui donne petros en Gal I, 18) et  le texte grec alexandrin (qui donne Cephas en Gal I, 18). Le texte alexandrin est préféré par tous les spécialistes (catholiques comme protestants en règle générale).Ceci dit, si je suis le texte byzantin, je n'en reste pas moins sur l'idée qu'il me paraîtrait très troublant que Paul ne cite pas Simon Pierre au côté de Jacques et de Jean parmi les colonnes de l'Eglise (le terme colonne est très très fort ici et d'après mes recherches, ce verset est couramment cité par l'Eglise catholique pour appuyer la papauté de Pierre...
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E
J'ai mes deux NT grec sous les yeux (l'interlinéaire de Carrez et le NT grec de Nestle Alland) et je vous certifie que Galates I , 18 utilise Kephan (déclinaison). Pour II 8 et II 9, nous sommes d'accord : Petros est utilisé en II 7 et II 8 et Kephas en II 9 et c'est d'ailleurs ainsi que je l'ai rendu dans le commentaire précédént... Meier a sans doute le même texte grec que moi puisque selon lui aussi Paul n'utilise petros qu'en Galates II 7-8Je trouve d'ailleurs confirmation dans les traductions Segond, TOB, ainsi que la catholique Bible de Jérusalem qui font toutes la distinction entre Pierre et Céphas. Aucune trace de Petros en Galates I, 18La seule version à donner Pierre en I, 18 que je trouve est la Vulgate de Jérôme mais je suis navré, le texte grec originel a prééminence sur la traduction latine, question d'honnêteté intellectuelle...
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Y
pour l'apostasie, je ne fais que de lire l'histoire du christianisme... je ne peux faire autrement... je regrette, mais vous vous tromper. Je viens de vérifier Galates I, 18. Le texte grec original traduit Pierre par "Petros". Idem pour le verset 8 chapitre 2 : le grec parle de "Petros" et ensuite de "Kephas" pour le chpitre 2 verset 9.
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E
Si maintenant, on en est au procès en apostasie...Voici les références précises à Cephas et à Pierre dans ce passage. Je garde Céphas pour Céphas et je remplace Petros par Pierre en respectant le texte originelEnsuite, 3 ans après, je suis monté à Jérusalem faire la connaissance de Céphas et je suis resté 15 jours auprès de lui sans voir aucun autre apôtre mais seulement Jacques le frère du Seigneur. (Galates I, 18)Je pense que vous m'accorderez qu'il s'agit bien ici de Simon Pierre : il est assez naturel que paul aille rencontrer le chef de la communauté en mêmle temps que le frère du Seigneur plutôt qu'un anonyme des 70 disciples, non ?Ensuite on passe au récit paulinien du concile de Jérusalem (Galates II 1 à 14) Au contraire, il virent que l'évangélisation des incirconcis m'avait été confiée comme à Pierre celle des incirconcis... Car celui qui avait agit en Pierre pour l'apostolat des circoncis avait aussi agi en moi en faveur des païens et reconnaissant la grâce qui m'a été donnée, Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes nous donnèrent la main à moi et Barnabas en signe de communion afin que nous allions nous vers les païens et eux vers les incirconcis Galates II, 7 à 9Un minimum d'honnêteté intellectuelle conduit donc à la conclusion que soit Céphas et Pierre désignent bien le même personnage (ce qui ne gêne aucun théologien catholique à ma connaissance) et que, auquel cas, il n'y a aucune raison de d'estimer que d'un seul coup on passerait deux versets après à un autre Céphas. Et ça ne déroge même pas à la règle qui veut que Pierre soit habituellement toujours cité en premier parmi les apôtres : Jacques n'est pas un des DouzeSoit on estime qu'ici Céphas n'est pas Simon Pierre et que Paul utiliserait Petros ici pour faire la différence. Cela signifierait donc que dans la lettre aux Galates, rédigée vraisemblablement en 50-55 ap. JC et donc bien avant les évangiles ou les Actes, Paul ne compte pas Simon Pierre parmi les colonnes de l'Eglise, ni parmi les principaux témoins du Christ au côté de Jacques et de Jean et lui préfère un des 70 .La théorie est séduisante, je l'avoue. En effet, le moins qu'on puisse dire c'est que cette hypothèse fragilise le fondement scripturaire de la papauté bien plus qu'aucun protestant n'oserait le faire...
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Y
précisions supplémentaire : c'est le SEUL endroit dans la Bible ou Pierre serait traduit par "Kephas" et "Petros" en UN VERSET d'INTERVALLE ! C'est un cas UNIQUE dans la Bible. Ce qui prouve la Tradition de l'Eglise, et donc, Eusébe de Césarée.
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Y
Pour compléter, c'est le SEUL endroit dans le bible grecque original ou Pierre est traduit par "Kephas". Ce qui prouve bien que c'est un autre Pierre. Saint Pierre Apôtre est toujours traduit par "Petros". Les bibles françaises traduisant "Kephas" ailleurs qu'en Galates 2, 9 sont donc erronées.
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Y
Je pense que l'on se comprend mal. Il ne s'agit pas de vous "casser" mais de dire que dans TOUT LES CAS lorsque (et seulememt lorsque) les apôtres sont cités à la suite, PIerre est TOUJOURS en première position. (je parle dans un contexte d'ÉNUMÉRATION et non de "petits discours" entre apôtres). Il faut vous rende à l’évidence… Par ailleurs, je vous invite à lire le texte ORIGINAL EN GREC. Vous verrez que le « vrai » Pierre apôtre est traduit un verset au dessus par « Petros » (Galates 2, 8), alors que le « Pierre » homonyme est traduit par « Kephas ». Il y a donc là une différence qu’il ne faut pas ignorer. Si nos ‘’frères apostats’’ veulent travailler à l’unité, il faudrait un minimum d’honneteté intellectuelle sur les textes originaux et arrêter les idéologies exégétiques. (idéologies qui, poussées à l’extrême amènent aux fondamentalisme évangéliques).  In Christo et Maria +
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E
Il fallait dire Galates II, 9 dans le commentaire précédent
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E
Oh et Yves, avant d'avancer des preuves scripturaires du genre c'est "le SEUL endroit", il serait plus prudent de vérifier,  vous possédez sûrement une concordance... I Corinthiens I, 12 (certains disent) Moi à Apollos. moi à Céphas. Moi à Paul...III, 22 Tout est à vous, Paul, Apollos ou Céphas.IX, 5 Comme le font les autres apôtres, et les frères du Seigneur et Céphaset surtout Galates IX, 18 : Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes. Rassurez-moi, Paul n'a pas oublié de mentionner Saint Pierre parmi les colonnes de l'Eglise... Parce que si c'est le cas, je sens que les protestants vont encore récupérer le coup...Bref, j'attends vos autres arguments parce que celui ci, il a fait long feu...
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E
Il est évident que Paul aurait parlé d'un disciple cité nulle part ailleurs à la communautés des galates qui était très éloignée des disicples de Jérusalem et qui était composée essentiellement de païens convertis...Et c'est bien sûr ce même Céphas que Paul, dit être allé voir à Jérusalem quelques versets plus haut, sans prendre aucune précaution pour bien distinguer les deux homonymes. Homonymie d'autant plus surprenante que Céphas n'est pas un nom mais un surnom et qu'il est douteux vu la portée symbolique de ce surnom que d'autres l'aient reçu. Bref, quand elle sort, 250 ans plus tard ce genre d'homonyme comme un lapin d'un chapeau afin de lisser une difficulté (qui n'en est une que dans sa vision idéalisée de l'Eglise primitive) l'Eglise Catholique perd énormément de sa crédibilité...Heureusement, pour les éxégètes catholiques comme protestants, il est aujourd'hui acquis que le Céphas dont parle Paul est bien Simon... Par exemple J.P. Meier Docteur en science biblique et professeur de Nouveau Testament à l'université catholique d'Amérique: "Paul se réfère régulièrement à Pierre en utilisant l'araméen Céphas (I CO I, 12, III, 22, IX, 5, Ga I, 18, II, 9, 11 et 14)"
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M
Merci Yves pour cette importante précision!Sur la question de l'infaillibilité : http://www.portstnicolas.org/spip.php?article387
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Y
Extrait d’Histoire ecclésiastique, par Eusèbe de Césarée : « Les noms des apôtres du Sauveur sont bien connus de tout le monde par les Evangiles. Par contre la liste des soixante-dix disciples n'existe nulle part. On dit pourtant que l'un d'entre eux a été Barnabé, dont les Actes des Apôtres, et tout autant Paul écrivant aux Galates rappellent excellemment le souvenir. On dit aussi que parmi eux était encore Sosthène qui, avec Paul, a écrit aux Corinthiens. Clément dans le cinquième livre des Hypotyposes rapporte que Céphas, dont Paul a écrit : " Quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face ", a été l'un des soixante-dix disciples, homonyme de l'apôtre Pierre. On raconte aussi que Matthias qui fut élu au nombre des apôtres à la place de Judas, ainsi que celui qui fut honoré avec lui d'un pareil suffrage, avaient été jugés dignes du même appel parmi les soixante-dix. On dit encore que Thaddée fut l'un d'entre eux; à son sujet, je rapporterai sans tarder un récit qui est venu jusqu'à nous.Et l'on trouverait, en y réfléchissant, qu'il y eut plus de soixante-dix disciples du Sauveur, si l'on fait appel au témoignage de Paul celui ci dit qu'après la résurrection d'entre les morts, le Sauveur a été vu, d'abord de Céphas, puis des Douze et après ceux-ci de plus de cinq cents frères à la fois dont quelques-uns, ajoute-t-il, sont morts, dont la plupart demeurent encore en vie, au temps ou il compose sa lettre. Ensuite, dit il, il apparut à Jacques celui-ci était un de ceux qu'on appelait les frères du Sauveur. Puis, comme en dehors de ceux-ci, il y avait a l'imitation des Douze, un grand nombre d'apôtres, parmi lesquels prenait place Paul lui-même, il ajoute " Ensuite, il apparut a tous les apôtres" Que cela soit dit sur les apôtres ».
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Y
La Tradition de l'Eglise a aussi dit que ce passage de Galates ne concernait pas l'apôtre Pierre mais un autre Kephas.(cf : Eusèbe de Césarée, Histoire écclésiastique)Par ailleurs, c'est le SEUL endroit ou Saint Pierre serait cité (chapitre 2, verset 9) en deuxième position ! C'est encore un argument pour PROUVER SCRIPTURAIREMENT que ce n'est pas Saint Pierre apôtre  mais un autre !Il y aurait encore bpc d'arguments pour "contrer" cette interprétation complétement faussées bien évidemment récupérée par les protestants.
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E
Pour Galate j'y vois quand même la nécessité absolue que tout chrétien puisse s'opposer à telle ou telle attitude pétrinienne et si vraiment le pae reste humain et faillible, (ce que je suis heureux de vous entendre dire), le dogme de l'infaillibilité me parait particulièrement dangereux...Absolument pas de doute mais une certaine curiosité par rapport au contexte...Ceci dit, je ne vois aucune agression dans votre texte (juste une légère erruer par rapport à la diversité protestante, mais j'y reviendrais dans ma réponse), il me semble simplement juste d'utiliser cet espace de débat qu'est internet et votre ouverture au dialogue pour rappeler qu'il existe d'autres grilles de lecture que celle de l'Eglise catholique et qu'elles ne me paraissent pas moins raisonnables...De plus votre titre général va un peu plus loin qu'un exposé de vos raisons d'être catholique (vous dites assez souvent qu'il ne saurait y avoir qu'une seule vérité). Raisons qui sont certainement très valable, vous savez que je ne nie aucunement que l'Eglise Catholique Romaine fait partie de l'Eglise et qu'à mes yeux les catholiques ne sont pas moins (pas plus non plus...)dans la vérité du Christ que moi...
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M
« J'aurais d'autres remarques mais une première réaction en utilisant exactement votre méthode : "Lorsque Cephas (c'est à dire Pierre) vint à Antioche je lui résistais en face car il était condamnable" Galates II, 11. Il est donc impératif pour un chrétien de s'opposer à l'autorité pétrinienne quand elle contredit le message de la grâce. Et si cela est arrivé à Pierre, nul doute que cela arrive également à ceux qui se prétendent ses successeurs... »Cher Pasteur,Tout d’abord, une précision : cet article ne vous était pas d’abord destiné, ni à aucun de mes frères protestants, mais à Christophe qui se présente comme un athée, et à qui je fais valoir mes raisons d’être catholiques. N’y voyez donc aucune « agression » de ma part.Ensuite, vous me reprochez une lecture partielle des écritures. Mais je pourrais vous retourner le compliment… Car votre interprétation de Galates 2. 11 est pour le moins étonnante, en ce qu’elle ignore totalement et le contexte et l’objet même du conflit opposant Saint Pierre et Saint Paul. Nous avions pourtant déjà parlé de ce passage dans notre discussion sur la Sola Scriptura : http://totus-tuus.over-blog.com/article-4519884.html. De quoi s’agit-il ? Paul s’oppose à Pierre, en des termes assez durs il est vrai. Pour quelle raison ? Parce qu’« il prenait ses repas avec les frères d'origine païenne jusqu'au moment où arrivèrent de Jérusalem des amis de Jacques. Mais quand ils furent là, Pierre prit l'habitude de se retirer et de se tenir à l'écart, par peur des frères d'origine juive. Tous les autres frères juifs jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même s'y laissa entraîner. Mais alors, quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Toi, tout juif que tu es, il t'arrive de suivre les coutumes des païens et non celles des Juifs ; alors, pourquoi forces-tu les païens à faire comme les Juifs ? »Autrement dit, en agissant de la sorte par pure couardise, Pierre s’est montré non seulement infidèle à la « vérité de l’Evangile », mais aussi à la position qu’il avait lui-même publiquement exprimée (cf. Actes 10 et 15) ! Il n’y a donc pas de désaccord de fond entre lui et Paul, leur doctrine a tous les deux est la même, mais Paul reproche à Pierre son attitude, son manque de courage (sa « comédie » écrit-il…), qui n’est pas digne selon lui d’un Apôtre de Jésus-Christ.Cela signifie que Pierre comme tout un chacun reste un homme, avec ses fragilités, ses pauvretés, et qu’il peut être repris, lui aussi, comme tout chrétien, par une bonne « correction fraternelle ». Cela signifie aussi que le Pape est entièrement soumis à la doctrine et à la morale catholiques, et qu’il n’a pas autorité pour en changer. C’est le lieu ici de redire que la primauté de Saint Pierre ne fait pas de lui un Potentat absolu ou un Dictateur tout-puissant. Le Pape est un Serviteur du « message de grâce » que vous évoquez, et il n’a en aucune manière le pouvoir d’en modifier le contenu. Il faut relire ce que déclarait à ce sujet le Pape Benoît XVI lors de la prise de possession de sa chaire au Latran, le 7 mai 2005 : http://totus-tuus.over-blog.com/article-3833715.html.« Successeurs qui ne sont pas choisis par Jésus Christ, eux mais bien par une décision humaine... »Non, cher Pasteur : par une décision du véritable Chef souverain de l’Eglise catholique, Jésus-Christ Ressuscité en Personne. C’est le Christ qui « bâtit » son Eglise, et c’est Lui qui est « avec » ses Apôtres « jusqu’à la fin du monde ». Les « hommes » dont vous parlez ne sont donc pas livrés à eux-mêmes, mais conduits par Jésus-Christ, et assistés de l’Esprit Saint reçu du Seigneur le soir même de sa Résurrection, puis en plénitude au jour de la Pentecôte.« Pour m'éviter des recherches puis-je vous demander d'où vient la citation de Von Allmen ? » Elle est citée par le Père Descouvemont dans son Guide des Difficultés catholiques : http://totus-tuus.over-blog.com/article-4501280.html. Cela dit, il ne précise pas davantage sa source. Auriez-vous un doute quant à son authenticité ?
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E
J'aurais d'autres remarques mais une première réaction en utilisant exactement votre méthode : "Lorsque Cephas (c'est à dire Pierre) vint à Antioche je lui resistais en face car il était condamnable" Galates II, 11. Il est donc impératif pour un chrétien de s'opposer à l'autorité pétrinienne quand elle contredit le message de la grâce. Et si cela est arrivé à Pierre, nul doute que cela arrive également à ceux qui se prétendent ses successeurs...  Successeurs qui ne sont pas choisis par Jésus Christ, eux mais bien par une décision humaine...Je ferais une réponse plus complète sans doute plus tard mais à mes yeux, vous avez une lectures partielle des Ecritures. Pour m'éviter des rehcerches puis-je vous demander d'où vient la citation de Von Allmen ?
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D
Bonsoir ! très clair la définition de l  ' Eglise ! et j ' aime la phrase : " sans l’intervention constante de Dieu, que l’Eglise, sans cesse attaquée, n’ayant d’autre arme que la Parole, soit demeurée victorieuse de tous ses ennemis, et qu’elle reste debout, pendant qu’autour d’elle tout passe et s’écroule (…). Hier j ' ai rien lu à cause de l ' histoire de compteur !  C ' est  depuis que j ' ai des blogs que j ' ai appris tout ces histoires de htlm  , css , . . .  merci ! bonne nuit !
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