Totus Tuus

Deuxième jour de notre Neuvaine à l'Esprit Saint. Nous implorons de Lui en ce jour le don de la Crainte de Dieu, afin d'être libéré de la peur du monde.

Ô Esprit-Saint, Esprit d'amour et de vérité, Source adorable de toute perfection, je T’adore et Te remercie de tous les bienfaits dont Tu m'as comblé.

Que de fois, par le passé, je T’ai contristé et chassé de mon coeur! J'ai mérité bien souvent d'être abandonné de Toi et précipité dans l'abîme éternel. Et pourquoi donc ce malheur m'est-il arrivé? Parce que Ta sainte crainte n'était pas dans mon âme. Aujourd'hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j'en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu'à mon dernier soupir.

Daigne, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accorde-moi, je T’en supplie, cette crainte salutaire qui m'a tant manqué par le passé. Qu'elle m'entretienne tout le reste de ma vie dans l'esprit de componction, qu'elle m'inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon coeur.

Donne-moi la crainte filiale qui me pénètre d'un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété.

Grâce à ce don inestimable de Ta crainte, je serai dans l'abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection. J'obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d'aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Tu réserve à ceux qui Te craignent.

Ô Esprit-Saint, je T’en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l'intercession de Ton Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accorde-moi le don précieux de Crainte.

Ainsi soit-il.


1 Veni Creator ou 1 Veni Sancte Spiritus, 7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...
 

Sam 11 mai 2013 1 commentaire

"La crainte de Dieu au sens biblique, n'est pas la peur de l'homme primitif, mais l'attitude du petit enfant qui voit en son père à la fois la force et la tendresse.

 

"Le livre du Lévitique utilise le même mot hébreu pour dire 'Chacun de vous doit craindre sa mère et son père' (Lv 19. 3), ce qui veut bien dire que la crainte de Dieu est synonyme d'attitude filiale." 

 

(Marie-Noëlle Thabut, in L'intelligence des Ecritures)

Matthieu - le 04/06/2011 à 12h58